Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Grèves et occupations
La grève dans les universités, dans l’Education nationale puis dans les grandes entreprises, s’étend. Elle s’accompagne d’occupation des locaux. Les Assemblées Générales se multiplient. L’économie est bloquée.
Malgré les réticences des grandes centrales syndicales, la grève se développe et touche la plupart des activités. On enregistre plus de 10 millions de grévistes et une jonction entre le mouvement étudiant, le monde ouvriers et employés.
Le pouvoir est déstabilisé. Des tentatives de négociations avec les centrales syndicales sont engagées. Elle n’aboutissent pas. La question se pose d’un renversement du système gaulliste. Les forces politiques de gauche tentent de s’organiser.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
La Sorbonne occupée
La police évacue la Sorbonne. De violents incidents ont lieu à Paris. La coutume étant que les universités soient inviolables par les forces de l’ordre. La fermeture est décidée.
A la suite de ces incidents, 13 étudiants interpelés sont jugés et condamnés en flagrant délit. Cette répression déclenche une réaction en chaîne : défilé dans Paris et émeute au quartier latin.
Le pouvoir recule et réouvre les universités. Les affrontements entre les étudiants et les Compagnies Républicaines de Sécurités (CRS) se multiplient avec comme point culminant la nuit des barricades (10/11 mai). Soixante sont érigées au Quartier Latin.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Le mouvement du 22 mars 1968
Nanterre
Des affrontements entre des étudiants et les forces de l’ordre, dans le cadre de la dénonciation de la guerre du Vietnam mais aussi à l’intérieur des facultés, ont lieu dès le début de l’année scolaire 1967/1968. Notamment à Nanterre.
Le 22 mars des incidents importants se déroulent, avec notamment l’occupation des bâtiments administratifs, à Nanterre. Les étudiants révoltés sont d’extrême gauche mais aussi antiautoritaires, anarchisants. Ils se regroupent dans le « mouvement du 22 mars ».
Les incidents se poursuivent et débordent la faculté de lettres de Nanterre pour essaimer vers le Quartier Latin et occuper le lieu symbolique de la Sorbonne.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Le baccalauréat
Diplôme de fin d’études secondaires, il ouvrait les portes de l’Université pour des études supérieures. Il est créé sous la période napoléonienne (1808) et a subi de nombreuses réformes jusqu’à nos jours.
Dans les années 1960, les élèves de première passaient un premier bac. Et, en cas de réussite, passaient le second bac (permettant l’entrée à l’Université) à la fin de la terminale. En 1965/66, le premier bac en tant que tel a disparu. Les élèves de première peuvent accéder en terminale si leur niveau le permet. Dans le bac général, il existait trois filières : mathématique, sciences expérimentales et philosophie.
Depuis, de nombreuses réformes ont multiplié les filières, et réintroduit des épreuves passées en première comptant pour le résultat final du bac en terminale.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Entrée en sixième
Dans les années 1959, tous les élèves des écoles primaires ne pouvaient pas entrer en sixième pour poursuivre des études secondaires. Il leur fallait passer un examen pour vérifier si leurs connaissances étaient suffisantes.
Passer cet examen était un choix pour les parents. Des enfants ayant le niveau suffisant ne le passaient pas. Ils n’avaient donc pas accès aux études secondaires. Le niveau socio culturel des parents jouait un grand rôle dans ce choix.
Et même lorsque les parents étaient demandeurs, comme pour beaucoup d’examen, les facteurs socio culturels jouaient un rôle important dans les réussites des élèves.
Cet examen a été supprimé lorsque que la scolarité obligatoire a été prolongée jusqu’à 16 ans. Tous les enfants suivaient donc des étude secondaires mais des filières de niveaux différents continuaient la sélection antérieure.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Les jumeaux
La coqueluche
Il semblerait que la coqueluche refasse surface actuellement en France. Une maladie qui avait pratiquement disparu depuis la généralisation d’un vaccin. Elle peut être dangereuse pour les enfants mais aussi les adultes.
Dans les années quarante, beaucoup d’enfants en bas âge étaient atteints par ce mal. Le vaccin était en cours de validation. On traitait les malades grâce à des antibiotiques et des séances d’oxygénation quand les quintes de toux étaient trop violentes.
Dans le roman, les jumeaux, Claude et Jean, attrapent la maladie. Ils se rendent à la ville proche pour l’oxygénation. L’un, Jean, guérit beaucoup plus vite que Claude. Ce qui se produira souvent au cours du roman pour d’autres affections.
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
L’échographie
A l’époque, si la technique était déjà explorée, on n’avait pas d’appareil utilisable en médecine comme actuellement.
Pour détecter la présence de jumeaux dans le ventre de la mère on s’appuyait sur les observations cliniques des médecins ou des sage-femmes : grosseur du ventre, intensités de symptômes de grossesse…. Ces signes étaient loin d’être des preuves suffisantes. Il n’était pas rare que la présence d’un deuxième enfant fût constatée au moment de la naissance.
L’arrivée d’un bébé dans une famille bouleversait souvent son équilibre. Quand il y en avait deux, ce bouleversement était d’autant plus important. Notamment pour la mère qui supportait pratiquement seule le poids du bien-être des enfants.
Le « Père Cent » est un moment fêté par les appelés quand il ne leur reste plus que cent jours avant d’être libérés. Un compte à rebours en quelque sorte qui permet aux soldats de mieux supporter la longue période qu’ils ont passé en Algérie.
En moyenne, les jeunes soldats sont restés 24 mois en Algérie, sans compter les classes effectuées en France avant leur départ.
La quille symbolise la fin de la période de conscription. Les « libérables » organisent des petites fêtes pour marquer le retour à la vie civile, le retour dans les familles dans l’hexagone.
Dans toutes les guerres, on assiste à une escalade dans la violence. En particulier dans les guerres qu’on nomme désormais assymétriques.
Le Front de Libération Nationale et son armée (peu nombreuse au départ) pratique la guérilla. Technique considérée comme terroriste par l’armée coloniale.
Dans ces circonstances, la torture, les représailles, sont jugées nécessaires. Représailles au cours desquelles la population civile en subit les conséquences (massacres, viols, exécutions sommaires).
Parallèlement, ceux qu’on appelle les Fellaghas commettent aussi des actes barbares et peuvent poser des bombes touchant aussi la population civile.
Cette violence connaitra son paroxysme pendant la bataille d’Alger menée par le 10ème bataillon parachutiste du Général Massu et de son colonel Bigeard.
Le nombre de déserteurs ou de réfractaires à la guerre est très faible (on parle de 1%).
Les motivations des jeunes appelés sont diverses :
Prise de position politique : contre une guerre considérée comme injuste et coloniale.
Soutien aux Algériens dans leur lutte pour leur libération.
Refus de la violence et fuite devant le danger.
Pour décourager ces désertions, l’armée pouvait être très sévère et condamner les coupables à la prison ou, pour le moins, à l’intégration dans des bataillons disciplinaires. Quand ils n’étaient pas rattrapés, leur famille risquait d’être aussi inquiétée. Sans compter que les insoumis ou déserteur pouvaient être considérés comme des traitres.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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