Nous avons plusieurs fois parlé de la famille Gayet bien connue par les Gorronnais au 20ème siècle. Quelques photos vont nous permettre de la faire revivre un peu.
Sur la photo ci-dessus, l’aïeul René Gayet, assis à gauche, né à Montbizot le 4 janvier 1851 mort à Gorron le 18 novembre 1936. Dès 1881, on le retrouve pâtissier sur les listes de recensement de la population à Gorron. Son propre père était issu d’une lignée de maréchaux.
Derrière René Gayet, l’enfant est le père de la personne qui nous a transmis les photos, arrière- petite-fille (Edith) de René Gayet.
La pâtisserie est donc, depuis longtemps, une passion dans la famille. Son arrière-petit-fils, François Gayet ci-contre), artisan pâtissier, continue la tradition, installé à Deauville.
Quelques photos de l’exposition qui s’est déroulée par beau temps, ce qui est rare pour la Foire fleurie, fête immémoriale du printemps à Gorron.
Le premier document authentique qui fasse mention de l’église de Gorron date de 1082. Ce qui ne signifie pas forcément que l’édifice lui-même était déjà construit à l’époque.
En 1866, l’ancienne église, située en dehors des murs de la petite cité médiévale, est jugée trop vétuste et démolie. Reconstruite sensiblement au même endroit (après avoir envisagé de le faire sur la place des Quatre Piliers), après plusieurs réparations et aménagements au cours du 20ème siècle, sa flèche vient d’être entièrement restaurée.
Des problèmes de publication ont eu lieu sur le blog hier. Désolé…
Exposition à Gorron (5 et 6 avril 2025)
Une église, un clocher, une histoire de 150 ans…
Toujours dans le cadre de cette exposition, une pierre tombale est présente dans l’église actuelle. Elle correspond vraisemblablement à la croix qui était pendant un temps dans l’église puis déplacée en dehors (à l’arrière). Il s’agit vraisemblablement des quatre bons prêtres évoqués sur la croix (ci-dessus). Sur la pierre tombale, on voit en effet un calice, une croix, un cœur et deux ossements (ci-contre).
Des personnalités étaient en effet inhumées dans l’ancienne église. Par exemple le dernier marquis du Bailleul, baron de Gorron, décédé à Mayenne le 22 janvier 1767, dont le corps fut inhumé dans l’église de Gorron et son cœur déposé dans celle de Hercé.
Cette exposition est réalisée par l’association de conservation du patrimoine gorronnais le samedi 5 et le dimanche 6 avril 2025 (de 10h à 18h), au local de l’association, derrière la mairie. Il y est question de l’ancienne église, de la construction et des réparations de la nouvelle.
Lors de la démolition de l’ancien édifice en 1866, des éléments ont été achetés et dispersés dans la paroisse. Notamment un bénitier qui se trouve à la Roche-Aubert sur la commune de Gorron. Sur la photo ci-contre, on peut voir ce bénitier dans son état actuel.
En préparant la prochaine exposition qui se déroulera au week-end de la Foire fleurie, Eugène Neveu, le président de l’association de préservation du patrimoine gorronnais a retrouvé une photo de l’ancienne porte de l’église démolie en 1866.
Dans l’ouvrage de Gabriel Boullard (Gorron. La châtellenie, la paroisse, des origines à 1789…), on peut lire : « lors de la démolition de l’ancien édifice, une partie des matériaux a été vendue : c’est ainsi qu’on peut voir l’escalier du clocher à la Haie, les vantaux de la grande porte à la Maisonneuve, et un bénitier à la Roche-Aubert, commune de Gorron. »
Ci-joint les photos correspondant à un de ces vantaux.
Un descendant de la famille D. nous a transmis des documents concernant cette famille que nous avons suivie pendant plusieurs semaine sur le blog.
Pour terminer ces échanges, quelques documents relatifs à l’entreprise de René Fauchard, un des enfants de la famille Fauchard, fabricant de chaussures depuis le début du 20ème siècle.
En 1937, ils s’installe pour fabriquer des chaussures pour l’armée. Après la guerre, dès 1949, l’entreprise connaît des difficultés. René Fauchard ne peut empêcher le dépôt de bilan et la liquidation judiciaire en 1950. A cette époque l’usine emploie encore 94 salariés.
En 1951, la fabrique de chaussures pour l’armée sera reprise par Henri Bar, ancien instituteur, fabricant de chaussons à Châtillon. Il crée la société B.T.B. (Bar Testut, Bertrand).
En 1962, il y aura 111 salariés. L’activité cesse en 1966. Elle sera reprise en 1966 par Norbert Moche de la Ferté-Macé.
Un descendant de la famille D. nous a transmis des documents concernant cette famille que nous avons suivie pendant plusieurs semaine sur le blog. (suite).
Sur la photo ci-dessus, ce descendant est photographié avec deux personnalités gorronnaises impliquées dans la vie associative de la ville. A gauche : M. Bertrand, marchand de vêtements, rue Magenta, à droite M. Launay, charcutier, rue de Bretagne.
Jean-Louis Ducoin est à l’honneur car il a gagné un concours de pêche, ce qui, pour son âge, était un véritable exploit.
Le même, plus âgé, joueur du Football Club Gorronnais (FCG). Troisième à partir de la gauche de la 1ère rangée (accroupis) sur la photo ci-dessous.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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