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17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 15:51

 

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

L’utilisation des hélicoptères a marqué un tournant pendant la guerre :

Dans les zones à l’accès difficile comme les régions montagneuses, ces engins permettaient un transport rapide des troupes et du matériel.

Ils avaient aussi une fonction de surveillance permettant de détecter les mouvements des Fellaghas, renseignant ainsi les troupes au sol.

Parfois armés, ils participaient aux combats, en appui aux soldats au sol.

Dans les accrochages importants et meurtriers, ils permettaient l’évacuation des blessés.

En illustrations, deux types d’hélicoptères (transport de troupes, reconnaissance et transport de blessés…).

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6 juin 2024 4 06 /06 /juin /2024 11:49

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Au contact de la population algérienne, une certaine fraternisation entre les appelés du contingent et les civils a pu exister. Les interactions étaient fréquentes. Des soldats pouvaient être logés chez l’habitant. Ils pouvaient participer à des actions humanitaires. Enseignement, fonctionnement de dispensaires, et autres aides, au départ favorisées par les autorités coloniales.

Mais le développement de la résistance algérienne et de la répression militaire a créé une suspicion généralisée. On dissuadait les appelés de se rapprocher de la population qui, très vite, était souvent vue comme soutien du Front de Libération Nationale. De l’autre côté tout rapprochement pouvait être jugé comme trahison.

Les différentes violences que nous aborderons la semaine prochaine, suscitaient des ressentiments et des haines de chaque côté. On verra dans le roman l’évolution de l’état d’esprit du personnage principal.

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30 mai 2024 4 30 /05 /mai /2024 11:39

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

 

Tous les jeunes appelés n’ont pas été envoyés en Algérie. Plusieurs types d’exemptions existaient alors : médicales, familiales (soutien de famille, mariés avec plusieurs enfants…), professionnelles (professions jugées essentielles pour l’économie…).

Certains, comme les « objecteurs de conscience », pouvaient éviter le service actif. D’autres désertaient. Mais cela était rare et très risqué.

Et puis, comme toujours, le fameux « piston » fonctionnait pour éviter les activités dangereuses. Tous les postes sur le terrain n’impliquaient pas une confrontation directe avec les Fellaghas.

Le personnage principal du roman est versé dans une unité active. Pendant tout son séjour, il sera sur le terrain des opérations et ne bénéficiera que d’une seule permission de quinze jours lui permettant un retour en métropole.

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24 mai 2024 5 24 /05 /mai /2024 11:25

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

 

 

Au début de leur séjour, les appelés pouvaient compatir à la situation misérable des Algériens dans les campagnes perdues au pied des montagnes. Dans les photos on voit leur habillement, leurs logements, les ânes qui servent comme animaux de trait ou de transport.

Puis, pour ceux qui ont vécu les accrochages avec les Fellaghas, leur regard peuvent changer. L’accent est alors mis sur les actes de guerre et les armes utilisées. On voit sur les photos des véhicules militaires, des hommes armés en treillis….

Ce sera le cas dans le roman. Le personnage principal, tant qu’il ne sera pas directement confronté aux combats directs avec les rebelles, pourra ressentir une certaine compassion envers la population algérienne. Ensuite, le regard porté sur elle sera beaucoup moins bienveillant.

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17 mai 2024 5 17 /05 /mai /2024 11:44

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Les appelés de 1956, passeront 28 mois sous les drapeaux, dont 24 en Algérie. Pendant ces deux ans, ils pourront se déplacer sur le territoire en fonction des activités qui leur seront imposées. Ils verront ainsi des paysages et des populations très diverses. Entre les montagnes enneigées et les abords du désert.

Ils illustreront leur dépaysement grâce à des photos. Photos sur lesquelles ils poseront en jeunes gens bronzés et rieurs. Sur d’autres, ils tenteront de saisir des scènes, comme des cartes postales d’un pays lointain, qu’ils enverront à leurs proches. On y voit rarement l’envers du décor. C’est-à-dire les violences de la guerre qui, pourtant, faisaient aussi partie de leur quotidien.

Nous voyons, sur les photos, l’équipe de notre héros, dans la neige au col de Tirourda à 1750 mètre d’altitude et en permission en bord de mer…

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10 mai 2024 5 10 /05 /mai /2024 16:23

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Après quelques jours de repos à Alger, les appelés sont répartis dans des sections au sein desquelles sont constitués des groupes de 25 hommes environ pour enfin se retrouver dans des équipes d’une douzaine de soldats. Ce sont ces équipes qui seront envoyés sur le terrain des opérations.

Dans le roman, le personnage principal sera rattaché à la caserne de Boghari, ville de garnison située à 175 km au sud d’Alger. C’est là qu’on les équipera des différentes tenues qui varieront en fonction de la saison et l’altitude des zones à parcourir. Leur armement était composé principalement du fusil d’assaut Mat 49.

Les premières sorties auront lieu en Grande Kabylie, autour de Tizi Ouzou. Le dépaysement des jeunes soldats est complet. Paysages de moyenne montagne. Zones parfois semi-désertiques. Habitations et populations très pauvres…

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 12:15

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

La première partie du service militaire est une période au cours de laquelle les bases de la vie militaire sont enseignées aux appelés. Des principes généraux comme : ponctualité, esprit d'équipe, cohésion, rigueur, réactivité, discipline et des techniques de combats comme : maniement des armes, tirs… Le personnage principal commencera son service le 1er juillet 1956 et restera au camp de la Lande d’Ouée jusqu’au 8 novembre 1956.

A cette date, il embarque sur le « Ville d’Oran » pour l’Algérie. Au départ, les jeunes soldats ne savent pas très bien ce qui les attend. On parle de maintien de l’ordre. Les affectations peuvent être variées : des tâches administrative jusqu’à des missions de combat sur le terrain. Le personnage principal est affecté à un régiment d’infanterie.

La traversée de la Méditerranée peut être déjà une première épreuve. Plusieurs centaines de soldats se retrouvent entassés dans un bateau et le mal de mer est fréquent chez les jeunes hommes peu habitués à la navigation.

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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 12:10

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Conseil de révision Gorron 1956

En 1956, les jeunes hommes nés en 1936 passait un conseil de révision pour juger de leur état physique et mental leur permettant de servir dans l’armée. A Gorron, le conseil se passa à la mairie de Gorron. Le service militaire, par la suite, pouvait durer jusqu’à deux ans, voire plus du fait de la guerre en Algérie.

Si au début du maintien de l’ordre à partir de la Toussait 1954, les réservistes et les appelés éraient censés suppléer les forces françaises, très vite ils se sont retrouvés en première ligne face aux Algériens luttant pour leur indépendance. Ceux qu’on appelait fellaghas.

Le personnage principal du roman, après avoir participé aux opérations de sélection au centre de Guingamp du 23/04/56 au 27/04/56, arrive au camp de la Lande d’Ouée, à Saint-Aubin-du-Corbier, pour effectuer son service militaire le 01/07/56.

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 11:51

 

 

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

A la suite de la Second Guerre mondiale, les peuples colonisés qui ont participé à la victoire des Alliés ont cru qu’ils allaient pouvoir recouvrer leur indépendance. La déception fut grande. Et quand ils prétendirent pouvoir disposer d’eux-mêmes la répression fut féroce.

En Indochine, par exemple, l’actuel Vietnam, les Français ne se sont retirés qu’après avoir été militairement battus à Dien Bien Phu. Aussitôt après, les Algériens déclenchent la guerre de libération en novembre 1954.

Le 1er novembre, des attaques coordonnées contre des cibles françaises par le Front de Libération Nationale (FLN) ouvrent les hostilités qui dureront pendant huit ans. Dès 1956, les réservistes ont été rappelés sous les drapeaux. A partir de cette date, les jeunes faisant leur service militaire seront aussi envoyés en Algérie. Ce fut le cas du héros du roman.

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 11:47

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

A la suite de la Second Guerre mondiale, les peuples colonisés qui ont participé à la victoire des Alliés ont cru qu’ils allaient pouvoir recouvrer leur indépendance. La déception fut grande. Et quand ils prétendirent pouvoir disposer d’eux-mêmes la répression fut féroce.

En Indochine, par exemple, l’actuel Vietnam, les Français ne se sont retirés qu’après avoir été militairement battus à Dien Bien Phu. Aussitôt après, les Algériens déclenchent la guerre de libération en novembre 1954.

Le 1er novembre, des attaques coordonnées contre des cibles françaises par le Front de Libération Nationale (FLN) ouvrent les hostilités qui dureront pendant huit ans. Dès 1956, les réservistes ont été rappelés sous les drapeaux. A partir de cette date, les jeunes faisant leur service militaire seront aussi envoyés en Algérie. Ce fut le cas du héros du roman.

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