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10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 11:57

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Le premier jet « d’un soldat sans qualité » se termine. Il y a encore pas mal de travail, reprise du texte, corrections… Ce roman suivait celui concernant » Rosalie, 30 ans domestique à Gorron » qui se déroulait en partie pendant la Première Guerre mondiale. Le prochain aura pour cadre la guerre d’Algérie. Trois générations ayant connu un conflit qui aura marqué la famille qui est directement concernée par ces événements dramatiques.

En préparation de ce nouveau roman, le journal de bord reviendra sur cette nouvelle guerre qu’on a longtemps voulu faire passer pour un simple maintien de l’ordre. Désormais les historiens ne s’interrogent plus sur la nature de la confrontation de la France avec un peuple colonisé depuis 1830.

A cette époque, la conquête de l’Algérie par l’armée française rencontre une résistance de la part des peuples vivant alors sur le territoire. Après la victoire de la France, une colonisation de peuplement se développe. En 1954, début de la guerre d’Algérie, 90% des habitants sont des arabo-berbères musulmans. Les descendants des colons sont environ 10%.

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 11:57

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

L’épuration

Lors de la libération du territoire français, le ressentiment, la vengeance contre les collaborateurs entraînèrent des exactions qui purent aller des humiliations aux exécutions. Tout ceci en dehors de tout jugement.

Des femmes, notamment, accusées d’avoir eu des relations avec des Allemands, ont pu avoir la tête tondue avec des croix gammées peintes sur le crâne. On allait même parfois jusqu’à les déshabiller et les promener au milieu de la foule.

Cette justice expéditive permettait tous les excès sans se soucier des accusations injustifiées. Par contre, devant les tribunaux à nouveau installés, certains collaborateurs avérés ont été protégés. Une période troublée qui a pu durer quelques mois.

Dans le roman, deux femmes, une mère et sa fille subirent des exactions de la part de personnes qui, elles-mêmes, n’avaient pas été très exemplaires.

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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 11:40

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

La délation pendant la Seconde Guerre mondiale

Après la libération de la France, des millions de lettres de dénonciation envoyées à l’occupant ou au régime de Vichy ont été retrouvées. Souvent anonymes, elles étaient dirigées contre les résistants, les juifs, les communistes, les francs-maçons… Elles pouvaient être motivées par des prises de positions idéologiques, politiques mais aussi par des motivations plus personnelles : règlement de comptes dans des affaires privées, bénéfices matériels… Les personnes dénoncées pouvant être arrêtées voire déportées, on espérait s’emparer de leurs biens. Sans écarter les manifestations perverses : plaisir de nuire anonymement.

Au lendemain de la Libération, les dénonciations, cette fois en sens inverse, concernant les collaborateurs, ont aussi existé. Même si l’on peut comprendre les désirs de vengeance, le phénomène montre, là aussi, que la perversité est toujours présente, quel que soit le contexte.

Dans le roman, on verra des personnes « bien sous tout rapport » participer à des scènes violentes et humiliantes envers des collaboratrices supposées avoir eu des relations sexuelles avec les occupants allemands.

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21 mars 2024 4 21 /03 /mars /2024 12:08

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Les maquis pendant la Seconde Guerre mondiale

En fin 1942 et début 1943, des résistants à l’occupation nazie se regroupent pour combattre l’occupant les armes à la main. Généralement, ils établissent des campements permanents dans des forêts. Parmi eux, on retrouve des réfractaires au Service du Travail Obligatoire.

Ces maquis doivent être ravitaillés en nourriture et en armes. La nourriture, on se la procure dans les fermes avoisinantes ; les armes sont prises aux Allemands puis, plus tard, parachutées en provenance de la Grande Bretagne qui, avec les Alliés, continue la guerre contre les Nazis.

Les résistants sont présentés comme des terroristes, des criminels, par l’Etat français de Pétain et sont pourchassés, notamment par la milice et la police françaises. Sans compter l’armée allemande qui lancent parfois de grandes attaques.

Il pouvait arriver que certains maquisards se laissent aller à des réquisitions plus ou moins bien acceptées. Dans le roman, un de ceux-là se conduit comme un véritable bandit et est chassé de son maquis.

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 11:31

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Police et gendarmerie sous l’occupation

Une rafle

Gendarmerie et police sont sous les ordres du régime de Vichy, l’Etat français dirigé par Pétain. Tous les fonctionnaires doivent lui prêter serment de fidélité. Le pouvoir collabore alors avec les occupants. Une partie de la population (juifs, communistes, résistants…) est pourchassée par l’Etat et les forces de l’ordre sont chargées de cette répression.

Dans l’arrestation des Juifs, notamment, la police française a souvent fait du zèle. Lors de la Libération, on a dit que gendarmes et policiers jouaient parfois double-jeu, obéissant aux ordres de l’Etat tout en essayant de protéger clandestinement, les personnes persécutées. Il y en eut, certainement, mais il est difficile d’en évaluer le nombre.

Dans le roman un gendarme particulièrement zélé, responsable notamment de l’arrestation d’un résistant, essaiera de se dédouaner en participant activement à l’épuration visant les personnes ayant collaboré avec l’ennemi.

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 11:09

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Les juifs en Mayenne

Trois rafles ont eu lieu en Mayenne entre juillet 1942 et janvier 1944. Des Mayennais ont aidé les familles pourchassées grâce aux réseaux de résistance et aux particuliers qui cachaient, notamment, les enfants.

Parmi eux, une résistante, Gilberte Nissim Steg est intervenue dans le nord Mayenne. Elle assurait la liaison entre les différents refuges, souvent des fermes, où étaient accueillis des juifs, entre Landivy et Fougerolles du Plessis. Elle transmettait du courrier, donnait un peu d’argent…

Cela n’a pas empêché que des dizaine de juifs demeurant en Mayenne ont été déportés. Les gens qui cachaient les persécutés risquaient leur vie. Ils n’en avait pas toujours conscience. Certains apprenaient qu’ils s’agissaient d’enfants juifs après la guerre.

On ne peut écarter des comportements moins glorieux. Parmi les dénonciations nombreuses pendant l’occupation, celles-ci concernaient aussi les caches des juifs et les policiers français du régime de Vichy participaient à la traque.

 

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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 12:13

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

La libération

Les Alliés poursuivent leur progression. Les Allemands finissent par être débordés. On commence à voir son armée en débandade traverser les rues de Gorron. Certaines unités tentent encore de tenir les villes et villages. La première intrusion des Américains est repoussée. Seule trace de leur passage : une auto-mitrailleuse détruite à l’entrée de la ville.

Mais l’après-midi même, ils reviennent et libèrent Gorron. La foule en liesse envahit la place des Quatre-Piliers où stationnent quelques véhicules. Il en est de même devant la mairie. Les cloches de l’église sonnent à toute volée. Les drapeaux tricolores pavoisent les rues.

Les Alliés progressent dans toute la France. Mais les combats ne cessent pas pour autant. La Deuxième Division Blindée du Général Leclerc aura l’honneur d’entrer en premier dans Paris. Mais la joie cèdera la place à l’épuration contre les Français qui auront collaboré avec l’ennemi.

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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 10:21

Groupe scolaire rue de Normandie

Le groupe scolaire construit en 1886, deviendra en partie vide après la création de l’école privée confessionnelle de garçons Saint Michel en 1912. Dès cette époque, il sera question de regrouper les écoles publiques (la maternelle et l’école de filles alors sur la Butte Saint-Laurent) rue de Normandie. Ce projet sera, tout au long du 20ème siècle, repoussé. Seule l’école de filles rejoindra le groupe scolaire dans les années 1960.

Dans un article de presse (le Courrier de la Mayenne du 22 février 2024), on apprend qu’un nouveau groupe scolaire serait en projet. Il s’agirait de « rénover » l’école primaire publique et d’y regrouper la maternelle, le centre de loisirs et une restauration scolaire. Les travaux devraient commencer en 2025. Il sera intéressant de voir ce qu’est devenu ce projet vieux de plus de cent ans (ce qui interroge sur la place accordée à l’enseignement public en zone de concurrence scolaire).

Aux élections municipales de 1995, si ma mémoire est bonne, la construction d’un groupe scolaire était au centre des programmes des deux listes en concurrence. Celle du maire actuel, opposé à ce projet, l’a emporté. Je ne sais pas si ce sera lui qui inaugurera le nouveau groupe scolaire (les élections municipales ayant lieu en 2026), peut-être aura-t-il passé la main ? Petit clin d’œil de l’histoire. Mais s’il est toujours maire, on a bien le droit de changer d’avis.

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24 février 2024 6 24 /02 /février /2024 11:22

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

La bataille de Mortain

L’avancée des Alliés sur le territoire français n’est pas toujours facile. Les Allemands tentent même une contre-offensive aux alentours de Mortain. Les combats sont violents. Gorron est alors retenue comme ville hôpital. Des croix rouges sont peintes sur la mairie et le groupe scolaire rue de Normandie.

Morts et blessés se multiplient. Les Allemands installent un cimetière près de la ville sur la route de Couesmes. Si les avions passent souvent au-dessus de la ville, il n’y a pas de bombardements massifs. Quelques tanks circulent dans les rues. Quelques camions ont pu être mitraillés. Quatre bombes sont tombées dans un champ tuant un taureau. Mais, globalement, la ville est épargnée.

Des réfugiés normands qui fuient les combats s’arrêtent à Gorron. On installe un centre d’accueil qui, bientôt, hébergera plus de 1000 personnes.

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 11:43

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Le débarquement (suite)

Après avoir pris pied sur les plages normandes (difficilement, notamment à Omaha Beach), les Alliés avaient pour ambition de s’enfoncer rapidement sur le territoire français. Pour cela, ils ont bombardé intensément les villes et les installations militaires fragilisant ainsi les défenses allemandes.

Malheureusement, ces bombardements, pas toujours bien ciblés, ont occasionné des destructions et des morts civils importants. Ce fut le cas, notamment, de la ville de Mayenne. Dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, vers 1h 30 du matin la ville fut pratiquement rasée et 350 personnes y ont perdu la vie. Tout cela en douze minutes.

Parmi ces victimes, on releva deux jeunes gorronnais : Lucien Mauduit et Albert Leblanc. Ces bombardements ont parfois entaché la réputation des Alliés. « Sauveurs de la France » mais aussi bourreaux de certains Français. 

Dans le roman, le bombardement de Mayenne servira d’excuse à certaines délations de résistants par des pétainistes radicaux.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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