Illuminations
Il fut un temps où Gorron était considérée comme la « ville lumière » (toute proportion gardée). Cela venait sans doute de l’éclairage public très précoce (la turbine électrique rue Jean-Jacques Garnier fournissait du courant à la ville dès le début du 20e siècle).
Au moment des fêtes de fin d’année, on a connu, par la suite, des sapins illuminés sur la place du Général Barrabé, devant les écoles, des guirlandes dorées sur la mairie, la chapelle, l’église, d’autres dans les marronniers du boulevard Faverie. Des voyageurs traversant Gorron, du pont d’Hercé au Champ de Foire, ne pouvaient être qu’admiratifs tant les lumières étaient présentes.
Et puis il y a eu, sans doute, des soucis d’économie, peut-être même des préoccupations écologiques, tout cela est très louable. Mais les choix faits cette année de privilégier certaines rues et le thème « Noël blanc » ont entraîné une certaine frustration.
Les mêmes voyageurs, traversant Gorron, ont pu ne pas reconnaître la « ville lumière ». Les sapins en palette de bois brut, les peu de guirlandes (parfois éteintes), la place du Général Barrabé avec l’ours polaire et le manchot… Tout cela faisait un peu maigre.
Heureusement, les vitrines des magasins, les tunnels de lumières de la Grande Rue, nous rappelaient les fêtes de fin d’années. Ceci dit, une nouvelle fois, la critique est aisée et l’art est difficile.