Siméon Brodin
En 1747, il est fait état d’un maître laïc, Siméon Brodin, exerçant au manoir.
Nous retrouvons Siméon Brodin, maître écrivain à Gorron en 1766. Il bénéficie, en cette qualité, du legs Julien Brault, prêtre : une maison et jardin à la Renardière pour un maître d’école qui instruit vingt enfants des pauvres. Il est encore en fonction en 1792.
Pendant la période révolutionnaire, il y avait deux maîtres d’école nommés Brodin à Gorron : Siméon et René. Dans les différentes sources, le prénom n’est pas toujours précisé. C’est ainsi qu’en 1792 on peut lire : le sieur Brodin, vu son grand âge, fait sa démission de maître d’école. Il sera remplacé par Jean Fleury maître en art d’écriture.
Il s’agit vraisemblablement de René puisqu’en 1793 on retrouve Siméon dans les informations suivantes : défense est faite au sieur Brodin de continuer de faire l’école sur son refus de prêter le serment à la constitution puis, quelques mois plus tard, le sieur Siméon Brodin est autorisé à rouvrir son école après avoir prêté serment à la constitution.
Nous retrouvons, enfin, le premier floréal an VI (20/04/1798), les deux maîtres Brodin et Laigre : un catéchisme républicain est remis aux sieurs Laigre et Brodin, ils promettent de le mettre entre les mains de leurs élèves.
