Les "opérations".
C’est dans la région de Tizi-Ouzou (100 km à l’est d’Alger), en Grande Kabylie, que Jo participa aux différentes actions de l’armée française. Il s’agissait officiellement d’opérations de pacification, de maintien de l’ordre. Nous verrons qu’effectivement, les soldats français pouvaient avoir des contacts avec la population. Mais la région était loin d’être sûre. On pratiquait alors le ratissage c'est-à-dire que les soldats parcouraient les zones dans lesquelles étaient censés se trouver des rebelles.
Les accrochages entre les combattants pouvaient être nombreux au cours des différents déplacements des groupes de soldats. On peut alors parler de guérilla. Les escarmouches pouvaient avoir lieu à tout moment, à tout endroit. Quand les combats étaient plus importants, on faisait appel aux différents groupes qui se trouvaient dans la région et qui arrivaient en renfort sur le terrain en hélicoptère.
Illustration : un accrochage meurtrier.