Bulletin paroissiaux
1929/1930/1931
La femme et le féminisme moderne. Quand l’Eglise parle de la femme, on voit qu’elle lui assigne une place valorisée mais restrictive. De fait et d’instinct, la femme se manifeste mère avant tout et surtout. La femme est mère essentiellement, toute sa vie (…) elles ont une maison à régler, un mari à rendre heureux, des enfants à bien élever… Evidemment, il faut replacer cela dans son contexte mais on peut cependant noter que la femme est encore exclue de la prêtrise.
Le châtiment du laïcisme. Selon l’auteur de l’article, les maîtres et maîtresses de l’Ecole publique seraient moins résistants que les religieuses quand ils sont nommés dans des écoles isolées malsaines, hideuses. Non seulement ils seraient plus fragiles face à la tuberculose, mais seraient aussi fragilisés par les liens amoureux. Alors que la religieuse, elle, vit d’un seul amour, celui du Crucifié. Le fait même d’avoir exigé le brevet supérieur pour enseigner (notamment aux petits campagnards) est présenté comme une mauvaise chose. On ne fait pas la classe seulement avec des diplômes. Il faut encore et surtout du dévouement et un idéal. Ce que n’ont, sans doute pas, les enseignants laïques…