Le testament de la famille Largerie
Avant de poursuivre le journal de Renée Largerie, la réalité concernant la famille Largerie sur laquelle s’appuie la fiction :
Julien Margerie et Renée Triguel rédigent leur testament devant Pierre Triguel, notaire royal résidant en la paroisse d’Hercé, le 23 février 1636.
Julien Largerie est lieutenant, commissaire et examinateur du baillage de Gorron, sénéchal de la châtellenie d’Yvoi et de Carelles et encore sénéchal du parc d’Avaugour en Brecé. Renée Triguel est propriétaire de l’Ecluse, de l’Epine et du Pont de Hercé à Gorron où ils demeurent. Ils sont mariés depuis 43 ans. Julien a 66 ans, Renée 63 ans.
Ils ont fait construire une maison avec ses dépendances dans l’enclos du vieux château (sur les fondations de l’ancien donjon) avec l’autorisation des seigneurs de Gorron (de Ryantz et de Blavette à l’époque). Cette maison est encore en travaux au moment où ils décident d’en faire une prestimonie : les revenus dégagés de cette maison (location, vente…) sont destinés à un prêtre, en l’occurrence leur jeune fils Michel, 17 ans et demie à l’époque, qui doit devenir prêtre ou sous-diacre. Il devra construire une chapelle sur le domaine et verser une rente à la fabrique (qui administre les finances de l’église de Gorron).
Renée Largerie pourrait être la petite fille de Julien Largerie et de Renée Triguel.