Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale
Les métiers disparus
Dans la préface de l’ouvrage de Michel Béchet, Paul Lecoq évoque Gorron à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Nous nous appuierons, notamment, sur le recensement de la population de 1936 pour illustrer les commentaires du préfacier.
« On parlait de l’Exposition de 1937, triomphe de la modernité… ».
L’exposition de 1937 : officiellement intitulé « Exposition internationale des arts et des techniques appliquées à la vire moderne » a eu lieu à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937 à Paris.
« La vie rurale signalait un peu partout sa présence par des métiers aujourd’hui disparus (charron, forgeron, bourrelier, maréchal-ferrant) … ».
Charron : personne qui fabrique et répare des chariots, des charrettes, des voitures hippomobiles. En 1936, il y avait 5 patrons charrons à Gorron : Benjamin Boulay (Grande Rue), Pascal Boulay (rue du Bignon), Jean Trolet (la Maison Neuve), Marcel Paturel (rue Jean-Jacques Garnier), Léon Portais (rue de Normandie) et trois employés : Jean Chevaucherie, Victor Taburet, Joseph Labbé, chez Paul Fontaine, carrossier, rue du Pré.
Forgeron : personne qui fabrique à la forge et au marteau des pièces métalliques de petite et grande dimension. En 1936, il y avait deux charrons : Henri Mauguit et Henri Chéenne. L’un employé chez Paul Fontaine, l’autre chez René Launay, maréchal-ferrant, rue de Bretagne.