Pièces originales : un aveu de 1715
Pour clore la présentation du document, nous reprendrons quelques droits seigneuriaux en vigueur dans la châtellenie de Gorron, cités par Gabriel Boullard.
Droits de haute, moyenne et basse justice. Outre que le seigneur de Gorron nommait les officiers de justice (baillis, juges, sénéchaux…), il faisait aussi exécuter les peines à l’aide d’un gibet, d’un pilori, de prisons…
Droit de four banal. On était tenu de l’utiliser et de payer pour chaque fournée.
Droit de moulins à blé, à tan (tannage des peaux) et à draps dont l’utilisation était aussi obligatoire pour les Gorronnais.
Droit de colombiers (pigeons), de fuie (petite volière), de garenne (lapins), de chasse et de pêche. Tous ces animaux étaient réservés au seigneur.
Droit d’être enterré dans l’église.
Droit de prévôté. Toute vente est soumise à un droit à payer au seigneur. Par exemple, à Gorron, pour un cheval vendu, le seigneur touchait douze deniers.