Correspondance
A la Chaussée, 7 octobre 1804 (15 vendémiaire an XIII) – neveu.
La santé de Jean-Jacques Garnier semble aller mieux. Il félicite son neveu d’avoir soigné ses deux oncles (René François et vraisemblablement Julien, l’ancien soldat).
« Mes jambes sont un peu affaiblies cependant elles ne me refusent point le service et suffisent encore pour me faire traverser sans trop de fatigue un bon tiers de Paris ».
« Tu as dû goûter une vraie satisfaction en te rendant aussi utile que tu l’as été à tes deux oncles et particulièrement à ton tuteur qui t’a servi de père et que tu as été assez content pour tirer d’une dangereuse maladie… »
A la fin de sa vie, l’abbé s’intéresse de plus en plus au jardin et au verger. Activité qu’il pratique depuis longtemps déjà sur le domaine des de Mesmes.
« …un jardinier de profession tel que moi… (…) Les cognassiers eux-mêmes ont fait faux bon ce qui sera une privation pour mon estomac qui s’accommode mieux à cette confiture… »