L’ouvrage de Marie-Emile Herpin (suite).
« Le moulin de « Mériau », c’est avec ce patois du pays, que l’on désignait le moulin de « Mérault », à la limite de Gorron, vers Lesbois. Le meunier, César Pelé, type un peu original et sauvage, y moulait de très bonne farine de sarrasin, estimée pour la galette. C’était très pittoresque lorsqu’on pouvait l’apercevoir, vêtu de sa longue blouse bleue usagée et coiffé de son bonnet de coton blanc, dont le pompon pendait sur l’oreille. »
Marie-Emile évoque aussi dans son ouvrage les autres moulins dont nous avons déjà parlé : le moulin du Gué Guyard, le moulin Perret. Quand elle évoque le Moulin Neuf en précisant « c’est maintenant une usine », rue Jean-Jacques Garnier, il s’agit du Grand Moulin. Elle oublie la scierie hydraulique qui s’appelait avant le Moulin Neuf, rue du Pré.