Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 11:48

Article de Ouest-France du 29 février 1956 (transmis par Claude)…

 

 

 

Incendie du cinéma paroissial Jeanne d’Arc

 

Nous avons déjà parlé de cet incendie sur le blog. Mais, dans l’article de Ouest-France il y a des illustrations (malheureusement de qualité médiocre).

La salle Jeanne d’Arc dans laquelle fonctionnait le cinéma servait aussi à d’autres manifestations dans le cadre du patronage paroissial (par exemple du théâtre). Pendant un an, le cinéma aura lieu dans la salle des fêtes de la mairie jusqu’à la fin des réparations.

Je me souviens de cette soirée. Mon frère aîné était présent à la séance. Nous avons entendu des bruits dans les rues de Gorron. Et nous avons appris très vite que le cinéma brûlait. Une grande inquiétude jusqu’au retour de mon frère.

Heureusement, la soixantaine de spectateurs est sortie sans problème. Il gelait ce soir-là. Et, à part l’abbé Boué ayant glissé sur le verglas, tout le monde était indemne.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 12:42

Article de Ouest-France de 1938 (transmis par Claude)…

La fête des fleurs de 1938

 

Parti du Champ de foire, le cortège était constitué : d’un groupe de cavaliers du Premier Empire, d’un groupe de cyclistes aux vélos fleuris, de chars : un nid de mousse, une boîte de poudre de riz, de l’industrie, un trois-mâts, une gondole, un panier Louis XV, des groupes musicaux… La reine était : Melle Michèle Douxami.

Les fêtes des fleurs étaient fréquentes au 20ème siècle à Gorron. Dans le blog nous en avons évoquées plusieurs : 1951 : reine Madeleine Fougères, 1963 : reine, Jacqueline Guyard, 1969 :  reine, Marie-Josèphe Courteille…

Ci-dessous, le char de la reine de 1938 avec en bas à droite le maire Lucien Dollé.

 

Echanges…
Partager cet article
Repost0
28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 10:02

Article de Ouest-France (1949 ?) transmis par Claude

 

 

Inauguration du stade Lucien Dollé

 

L’inauguration par le préfet s’est faite sous le patronage de Ouest-France. Ce qui explique peut-être l’importance de l’article qui détaille les moments forts de la journée et la présence de nombreuses personnalités.

On apprend dans l’article que la construction du stade a été commencé en 1943 à l’initiative de Lucien Dollé, le maire de l’époque. Le « fim de la journée » : 11h 30, réception du préfet à l’hôtel de ville par la municipalité (maire : M. Maret) ; 12h 45, banquet à l’hôtel de Bretagne (servi par M. et Mme Belloir) ; à l’issue du banquet, inauguration de la plaque Lucien Dollé à l’entrée du stade ; visite du stade.

Dans l’article sont aussi évoquées les sociétés gorronnaises : fanfare Saint-Martin (chef M. Penloup), clique Jeanne d’Arc, sapeurs-pompiers (capitaine M. Leblanc), écoles publiques (direction : M. Delière, Melle Le Her, Melle Roquet), écoles privées (direction : M. Fouquet), l’Amicale Laïque Gorronnaise (M. Launay) …

Quelques personnalités : curé Piard, duc d’Abrantès conseiller général, M. Rouland ingénieur T.P.E (qui a tracé le plan du stade), M. Dufour, conseiller municipal, directeur technique, premier adjoint, docteurs Daniel, Berthelot, Favard…

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 11:43

Le Football Club Gorronnais

 

Nous avons vu dans la rubrique « Fictions » la création du Football Club Gorronnais. Dans l’article ci-joint, nous voyons que le club joue en 1ère division du championnat de la Mayenne. Et jusqu’à sa rencontre avec Château-Gontier, il était à la tête de son groupe.

La fusion des deux clubs rivaux a permis des résultats sportifs remarquables. Le FCG atteindra La Division Régionale d’Honneur dans les années cinquante. Le complexe sportif « Lucien Dollé » fut un lieu très fréquenté le dimanche après-midi lors des matchs.

Dans l’article, on peut relever le nom des joueurs de l’époque : Dauvin (gardien de but), Morin, Besnier, Recton, Marolleau, M. Taburet, Baumard, Aubrée, Blot, Lecomte, A. Taburet.  Gaston Blot, en particulier, fit une longue et belle carrière dans le club.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2023 6 16 /12 /décembre /2023 11:26

Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale…

 

Le journal de Gabrielle Boullard (épouse Daniel)

1939

 

L’hospice donne désormais la possibilité aux Gorronnais de venir à l’hospice prendre des douches et des bains. Une nouveauté importante pour beaucoup qui ne peuvent matériellement assurer une hygiène corporelle satisfaisante à leurs domiciles.

Cette année-là, on a bien cru que la rage était revenue dans notre région. Deux chiens-loups ont tué 16 moutons. Un chien supposé enragé a dévoré la pied d’une enfant de 20 mois. Mon mari a réalisé une amputation. Des compétences qu’il a acquise lors de la guerre 1914-18.

La mobilisation générale est décrétée le 3 septembre après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne. La population gorronnaise semble sidérée. Vingt ans après la boucherie de la Première Guerre mondiale, il est difficile d’admettre que le monde puisse recommencer. Et pourtant, le décès d’un Gorronnais qui venait de rejoindre son poste a rappelé à chacun que nous étions entre dans des temps dramatiques.

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 12:28

Le couronnement de notre dame du Bignon

Notre Dame du Bignon, dans sa chapelle, a toujours été fréquentée par les Gorronnais qui viennent demander sa protection. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville n’a pas connu de morts ou de destruction. Certains ont attribué la protection de la cité à la « Madone ». D’autres pensent plutôt que cette protection a été due au statut de la ville où se situait un hôpital militaire.

Les premiers ont décidé d’offrir un diadème à la statue. Et une grande cérémonie a eu lieu pour le couronnement. Procession, décorations des rues, affluence de fidèles impressionnante (5 à 6 000 personnes). Avec la présence de figures gorronnaises comme l’archiprêtre Herpin, membre d’une famille dont nous avons souvent parlé sur le blog ou le curé doyen Chaudet.

Malheureusement, le diadème et les nombreux exvotos remerciant la Vierge ont actuellement disparu.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 11:53

Dans cet article, le rédacteur se réjouit de l’affluence au marché de Gorron qui a retrouvé celle d’avant-guerre. Il évoque la « Grand Place » qui doit être la place de la Mairie où se situait à l’époque le centre du marché. Il est question de marchands de choux, de tissus, de mercerie, de bestiaux… Et de musiciens et chanteurs. Les promeneurs occupent beaucoup de rues. Sur le champ de foire, on vend des cochons…

Le marché de Gorron existe depuis des temps immémoriaux. Dans un article du blog concernant la « police du marché » à la fin du 19e siècle il était précisé : Les produits vendus au marché : bestiaux, grains, fils, beurre, œufs, fruits, légumes, volailles, gibiers, chanvre, lin…

Dans les listes de recensement du 19ème siècle, on relève des lieux comme : marché aux veaux, place au blé, marché des bestiaux, marché des denrées, place aux grains, rue du petit marché, marché de fil… La plupart situés autour de la place des halles, actuelle place de la Marie.

Le marché actuel, déplacé rue Magenta, n’a plus grand-chose à voir avec ces marchés d’antan en termes de ventes et d’affluence.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 11:48

Dans la rubrique fictions de cette semaine, on a évoqué le concours départemental de gymnastique et de musique qui s’est déroulé en juillet 1949 à Gorron.

« Des milliers de spectateurs ont applaudi des milliers d’athlètes ». Le journaliste s’est peut-être un peu emballé sur les chiffres mais la manifestation fut cependant très importante. C’est la Jeanne d’Arc qui organisait la manifestation.

Tout s’est passé sur le stade Lucien Dollé qui venait d’être inauguré en l’honneur de l’ancien maire décédé en 1948. Il y eut même une messe en plein air : les associations représentées étant des patronages paroissiaux.

Dans l’article, le palmarès est détaillé. On peut noter que la Jeanne d’Arc de Gorron s’est classée deuxième dans la catégorie division supérieure C.

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 11:40

Des prisonniers de guerre allemands

Après la libération du territoire français et la défaite de l’Allemagne, des prisonniers de guerre ont été gardés en France de 1944 à 1948. Ils étaient essentiellement utilisés dans l’agriculture.

On apprend dans cet article que soixante-quinze environs de ces hommes sont installés sur la commune de Gorron au lieu-dit « la Charbonnière », dans une ferme désaffectée.

Leur tâche consistait à remettre en état de culture des hectares de terrain bouleversés par la guerre, notamment, ici, la création d’un terrain d’aviation en 1944 par les Américains, à la limite des communes de Gorron et de Brecé sur la route de Couesmes.

Selon le rédacteur de l’article, les conditions de détention des prisonniers laissaient à désirer. Défauts de surveillance, faible activité, utilisation de certains prisonniers comme main d’œuvre gratuite dans les fermes avoisinantes.

On a pu, à l’époque, dénoncer les mauvaises conditions de détention des prisonniers en France. Cela ne semblait pas être le cas à Gorron.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 11:42

Le grand concert de la Sainte Cécile

La musique a toujours été une activité développée à Gorron.

Dès 1908, la fanfare et la chorale du patronage Saint-Martin donnaient des concerts dans la salle paroissiale. On retrouve dans les statuts de l’association « La Jeanne d’Arc », la pratique de la musique.

Au cours du 20e siècle, on voit apparaître des structures diverses qui ont contribué au développement de la pratique de la musique. Une fanfare (Saint Martin), une clique de clairons et trompettes. Un rallye cor (cors de chasse). Un orchestre de la Sainte-Cécile. Un Cercle musical gorronnais. Puis, plus tard, la Lyre gorronnaise…

Dans l’article, on évoque la famille Ollivier (Olivier) : notamment André Olivier, chef d’orchestre Sainte Cécile, ses sœurs, Armande et Marie-Louise. La famille Olivier (Le père Armand, peintre, et sa femme Marie-Louise, sont recensés en 1936, rue de la Mairie.

On y trouve aussi des noms qui ont contribué au développement de la musique à Gorron : Melle Maret, Melle Béchet (sœur de Michel Béchet qui a, sur le blog, raconté l’histoire de ce développement).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
  • Contact

Texte Libre

Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

Recherche