Métiers
Maître chirurgien
Au Moyen Âge, on ne distinguait guère les barbiers des chirurgiens qui intervenaient manuellement sur le corps des personnes (couper les poils ou soigner les plaies ouvertes et autre petite chirurgie).
Au début du 18e siècle on distingue progressivement les maîtres chirurgiens des barbiers chirurgiens qui sont officiellement reconnus par un édit de 1691.
« Les Maîtres chirurgiens ont droit au port d’une longue soutane noire, ils sont dits de robe longue, souvent réunis en confrérie, qui pratiquaient les seules opérations possibles à cette époque : trépanation, cure de hernies, de fistules, taille vésicale, amputations. “On pratiquait aussi l’abaissement de la cataracte, l’exérèse de tumeurs diverses, notamment les cancers du sein, la ligature des varices, l’incision des thromboses hémorroïdaires, etc. »
Joseph Auger est maître chirurgien à Gorron en 1700. Nous le retrouvons avec sa femme Marguerite Garnier sur un acte de naissance de leur fille Françoise le 10 octobre. Il y est précisé « Maître chirurgien juré ». Nommé par ses pairs il faisait partie des « jurés » dirigeant la confrérie locale devant lesquels les nouveaux chirurgiens devaient se présenter.