La mort d’Emma
« Ce refus causa à Melle Tabur un vif chagrin. Elle aimait passionnément le jeune vétérinaire et continua de le voir en secret. Au commencement du mois d’avril dernier, la malheureuse dut avouer à ses parents qu’elle était enceinte et, dans les premiers jours de juin, elle mettait au monde un petit garçon.
M. Tabur se rendit aussitôt auprès de M. Tréhet, le sommant de réparer sa faute en épousant sa fille
M. Tréhet lui répondit que c’était son vœu le plus cher et demanda à être admis aussitôt au chevet de la malade. M. Tabur y consentit.
Une heure après cette visite, Melle Tabur expirait dans des convulsions atroces.
Une autopsie révéla qu’elle était morte empoisonnée par l’arsenic. »
Il n’est pas fait état, dans cet article du fait que Tréhet était le neveu du couple Tabur. Information qui est présente dans l’ouvrage d’Albert Bataille, confirmée par les listes de recensement de la population Gorronnaise en 1891 : Quartier du Vieux Château, rue de la Houssaye : Tréhet Amand, vétérinaire, 24 ans, neveu.
Le fait qu’Amand soit le neveu d’Edmond Tabur, chapelier, et de son épouse Joséphine Montembault, sans profession, jouera un rôle important dans mon roman.