Note de lecture
« La maison » (Julien Gracq)
Cet auteur m’a toujours intimidé. Si je ne me trompe pas, il a refusé le prix Goncourt et d’être publié dans la collection « Poche ». Comme il s’agissait d’un inédit, un texte très court et que le thème me plaisait, je me suis lancé. Trente-cinq pages, une maison cachée dans la forêt. Habitée par une femme que l’auteur découvre apparemment nue.
Sans être un spécialiste, la langue me paraît très belle. Et très travaillées aussi… Dans le livre, on a la reproduction du manuscrit avec les corrections, les annotations. Malheureusement, la typographie les rendent pratiquement illisibles. C’est dommage. On aurait pu mieux apprécier le travail d’un écrivain pour aboutir à une telle langue.