La parcelle de la Louve
La parcelle de la Louve dont j’ai parlé la semaine dernière appartient en propre à Pierre Gilard.
Le seigneur de Gorron est, à l’époque, Philippe de Blavette : « Il est le premier de sa famille que l’on trouve en possession de la châtellenie de Gorron. Il concède en 1528, moyennent une rente, une pièce de terre sise en l’étang de Gorron, à la condition de pouvoir rétablir l’étang quand il voudra… ». C’est donc vraisemblablement à cette époque que les prés des Mottes ont été créés à l’emplacement de l’étang asséché.
Dans le roman, Philipe de Blavette a fourni les pierres de la forteresse de Gorron, déjà en ruines, à des laboureurs pour construire des fermes et défricher la forêt. Il a, en plus, accordé la possibilité à Pierre Gilard de défricher, à son bénéfice personnel, une petite pièce de terre.
Cette parcelle est parsemée de blocs de granit que le laboureur, patiemment, déterre et utilise pour « fortifier » sa ferme : un mur qui doit entourer la cour et protéger des incursions malveillantes.