Baptême à la maison
/image%2F0675725%2F20210718%2Fob_f6f373_telechargement.jpg)
Copie d’un acte d’inhumation/naissance (réalisée par Mme Millet) rédigé par le vicaire Leteinturier de Gorron, le 3 octobre 1786.
C’est Marie Galopin, femme de Pierre Nourry, sage-femme accoucheuse, qui vient déclarer la naissance et le décès de jumelles, nées à cinq mois. Cinq personnes présentes lors de l’accouchement ont attesté que les deux filles (surtout la première) était vivante à la naissance. Elles ont été baptisées, pour la première par François Meslin, tisserand et la seconde par René Meslet, journalier. La mère est une veuve qui doit se marier avec un garçon maçon qui reconnait être le père des fillettes. Les bans étant publiés depuis le 24 septembre.
On peut noter dans cet acte : que les prématurées sont enregistrées comme anonymes suivi du nom de la mère ; que des personnes quelconques peuvent baptiser les bébés ; mais que ce sont les hommes présents et non leurs femmes qui ont pratiqué le baptême.
Les décès à la naissance étant nombreux, la sage-femme était autorisée à ondoyer l’enfant en péril de mort. Si l’enfant ne décédait pas, il était ensuite baptisé à l’église. Il est étonnant que dans l’acte ci-dessus la sage-femme n’ait pas baptisé les filles.