La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…
La population était soumise à des réquisitions, par exemple de foin dans les fermes, ou des chevaux. Chacun essayait de tricher un peu et les Allemands ne s’en apercevaient pas. Si dans les fermes on pouvait vivre presqu’en autarcie, les queues s’allongeaient à la porte des magasins.
Pour les enfants, pendant l’occupation, il y eut toujours l’école, le patronage avec ses activités physiques, les fêtes de village et les auto-tamponneuses. Un soldat allemand, qui avait lui-même des enfants, offrira des tours de manège à Maxime.
Maxime qui quitta l’école après avoir raté son certificat d’études. Il devint journalier. Les cultivateurs s’entraidaient pour les gros travaux. Malgré les difficultés de la guerre, les machines mécaniques étaient utilisées. Les horaires des journées de travail étaient très larges.
La belle armée allemande commençait à connaître des difficultés. Ils fabriquaient des leurres avec des blindés en carton sur des châssis de voiture. Ils connaissaient aussi les camions à gazogène. Les effets de la guerre n’étaient pas très visibles dans la campagne gorronnaise. Mis à part les passages des bombardiers alliés.
A suivre…