En 1896, Pierre est à nouveau recensé marchand de laine, sa femme Marie Lemonnier est recensée épicière. Ils ont deux enfants : Marie (14 ans) et Pierre Legros (13 ans).
En 1901, même situation. A noter que la boutique se situe après l’hôtel, actuellement hôtel de Bretagne (voir illustration ci-contre).
En 1906, même situation mais le fils n’est pas présent.
En 1911, Pierre Legros est recensé épicier et son épouse, sans profession.
Louis François Morin, maçon, né le 10 septembre 1813 à Gorron, fils de Louis André Morin et de Françoise Derieux, épouse à Gorron le 18 juin 1839, Anne Jacquine Potier, domestique, née à Lesbois.
Louis Marie Morin (menuisier), né le 15 août 1852, fils de Louis François Morin et Anne Potier, épouse Céleste Chantepie (ouvrière en robes) le 04 février 1875 à Gorron. Nous ne retrouvons pas l’année 1875 sur les archives. En 1906, ils habitent rue du Bignon.
18e siècle : François Fleuri, Alexis Nicolas Le Royer, Antoine Bigeon, François Alexis Le Roy, Charles Julien Thébault, Joseph Le Maire, Joseph Lecoq.
19e siècle : Edmond Rouet, Martial Garnier, Paul Duhail, Félix Bouessée, Frédéric Mohamed.
20e siècle : Félix Bouessée, Charles Daniel, Charles Daniel, Hardouin, Delécluse, Berthelot, Favard.
Au 18e siècle, à Gorron, il n’y a que des chirurgiens qui exercent la médecine. Au 19e siècle apparait la qualification d’officier de santé puis de docteur en médecine et l’ancienne qualification de chirurgien disparaît. L’évolution de ces qualifications correspondent à l’avancée de la médecine en générale et du niveau de formation des professionnels.
Au 20e siècle, nous arrêtons notre recensement aux années 1950.
La famille Charles Daniel (père et fils) a marqué cette profession au 20e siècle. Cette famille a déjà été présentée sur le blog (notamment dernièrement dans la rubrique sur le cimetière).
Nous nous intéresserons à Martial Garnier qui a exercé au moins 40 ans à Gorron (recensement de 1846 jusqu’à celui de 1886).
A partir de l’acte de naissance de Fernande Fréard (le 26 janvier 1889), nous pouvons retrouver des informations sur ses parents. Son père, Joseph Raoul Fréard, est marchand de nouveautés, rue Magenta, sa mère, Anaïs Virginie Adélaïde Guiard est aussi marchande de nouveautés.
Les parents se sont mariés le 27 décembre 1886 à Gorron. Joseph Raoul a 23 ans, est domicilié à Paris, sans profession, originaire de Colombiers. Anaïs Ernestine Virginie Adélaïde Guiard est marchande de nouveautés, née à Gorron.
On constate que les prénoms de la femme peuvent varier en fonction des actes d’état civil mais nous avons bien affaire à la même personne. En 1886, avant son mariage, elle habitait avec son frère, Albert Guiard, et était, comme lui, marchande de nouveautés, rue Magenta.
En 1881, elle habitait avec son père, Auguste Guiard, veuf, marchand de nouveautés, rue Magenta.
En 1876, elle habitait avec son père Auguste et ses frères Emile et Auguste, rue Magenta.
Nous allons maintenant nous intéresser aux familles ayant exercé le plus longtemps le métier à Gorron (au moins présentes dans 7 recensements) : Legros/Lemonnier, Meslay, Belliard, Lepéculier/Labbé.
Legros/Lemonnier : Rue de Bretagne en 1881.
Pierre Legros, marchand épicier et sa femme Marie Lemonnier, elle aussi marchande épicière. Nous ne retrouvons pas le mariage du couple en Mayenne.
En 1886, Pierre Legros est recensé comme marchand de laine. La profession de sa femme n’est pas mentionnée (est-elle épicière ?). Ils ont deux enfants : Marie Legros, 4 ans (née le 13 juin 1881) et Pierre Legros, 3 ans (né le 9 septembre 1882). Rue de Bretagne.
En 1891, Pierre Legros redevient épicier et sa femme est recensée, sans profession. Ils habitent toujours rue de Bretagne avec leurs deux enfants.
La première référence trouvée est le mariage d’André Morin et de Marguerite Houssais le 28 avril 1760 à Gorron.
André Morin (originaire de Gorron, né le 03 mars 1761) est le fils de Nicolas Morin et de Mathurine Pommier. Marguerite Houssais (originaire de Saint-Denis-de-Gastines) est la fille de Pierre Houssais et de Marguerite Quentin.
Louis André Morin (charpentier), veuf de Renée Ducoin, fils d’André Morin (décédé 5 fructidor an 13) et de Marguerite Houssais (décédée le 26 brumaire an 10) épouse Françoise Derieux (originaire de Couesmes) à Gorron le 14 septembre 1811.
Nous ne retrouvons plus de Bouillon charpentiers au 20e siècle après Ambroise Bouillon.
Conclusion
On peut faire remonter la lignée des Bouillon charpentiers à la seconde moitié du 18e siècle. Nous avons suivi six générations de charpentiers dans cette famille jusqu’au début du 20e siècle.
Chaudronniers
18e siècle : Noël Barbot
19e siècle : néant
20e siècle : Louis Robert, Emile Huart, Marie Bouillon, Maurice Belliard.
Dans les temps anciens, le chaudronnier travaillait à la main le cuivre ou le bronze. Il fabriquait le plus souvent des ustensiles domestiques. Puis le fer blanc a fait son apparition et nous rencontrerons , notamment au cours du 19e siècle, les ferblantiers. L’appellation chaudronnier réapparaît au 20e siècle.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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