Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1705
Grande tempête en Bretagne et Normandie.
Canicule qui rendent les eaux peu consommables
La dysenterie a été violente dans la paroisse de Gorron entre la Toussaint et le mois de mars. De nombreuses personnes sont mortes. Des maisons entières se sont retrouvées vides. Des familles ont été obligées d’enterrer elles-mêmes leurs morts.
1706
Les exécutions des protestants sont de plus en plus nombreuses et féroces : on roue (on brisait les membres des suppliciés attachés sur une roue) et on brûle vifs les condamnés.. Tout cela donné en spectacle.
Canicule : la température atteint 37 degrés à Paris.
A Gorron, des processions sont organisées en direction des chapelles (au Bignon, à la Renardière) pour arrêter l’épidémie. Certains processionnaires se flagellent. Mais rien n’y fait.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
Anciennes halles
1703
Eté très chaud.
Le 8 janvier, à quatre heures du matin, un très fort coup de vent a renversé les halles du marché. Le toit d’autres bâtiments et des arbres fruitiers ont été arrachés.
Distribution de vêtements donnés par des familles riches aux pauvres et miséreux de la paroisse par le curé et quelques paroissiennes.
1704
Vague de froid intense en mai suivi d’une canicule en juin et juillet. Grande tempête en Normandie et en Bretagne à la fin de l’année.
A Gorron, l’augmentation des décès fait craindre un début d’épidémie.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1699
Les hivers sont de plus en plus rigoureux.
Des émeutes éclatent en France à cause du prix en hausse du pain.
1700
Le 2 février, vers 10h du matin à Gorron, le jour de la Chandeleur, une tempête renverse plusieurs bâtiments dont la grange dîmeresse. Beaucoup d’arbres sont cassés, déracinés, dont ceux du château du Bailleul. Les gens ne pouvaient tenir debout. Tous les charpentiers sont mobilisés pour réparer les toitures endommagées.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1696
Nul ne peut exercer le métier de médecin s’il n’a pas été reçu docteur en université.
1697
On envisage de taxer les personnes qui ne sont pas nées en France.
D’importants travaux ont lieu sur le pavage de l’église de Gorron.
1698
L’école est obligatoire pour les enfants. Mais l’enseignement peut être donné par les parents ou des précepteurs particuliers. Pour les écoles regroupant des élèves, l’enseignement est assuré par les Frères des écoles chrétiennes. L’Eglise catholique contrôle tout enseignement.
Une école pour les garçons existe à Gorron depuis le 15ème siècle.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1694
Une grande famine (1693/1694) qui aurait entraîné 1 300 000 morts de plus que la normale su 20 millions d’habitants en France. Sans parler des épidémie de typhus, notamment. La température est si basse qu’on peut parler de « petit âge glaciaire ».
1695
Des cavaliers du régiment de Roquepine sont passés par Gorron en début d’année. Dans les registres paroissiaux, on enregistre deux naissances d’enfants illégitimes dont les mères sont deux sœurs Lemétayer (Jeanne et Renée) et les pères deux cavaliers du régiment : Launay et Berier. Noël Launay est né le 17 décembre et André Berier le 31 décembre.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1691
Les récoltes sont médiocres. Le prix du blé est en hausse. La misère guette les pauvres.
1692
Un édit du Roi sépare les professions de chirurgien et de barbier perruquier.
La présence de loups inquiète la population.
Des boulangeries sont attaquées par des populations affamées dans les grandes villes.
***
En mai, le régiment Tulle Infanterie, composé de treize compagnies passe par Gorron et y séjourne huit jours. Le marquis de Sanboeuf, colonel, le commande. Le 25 octobre, c’est une compagnie de dragons (dragons d’Asfeld) qui arrive à Gorron et y reste jusqu’au mois d’octobre suivant.
Le curé Jacques Le Picard, originaire de Normandie, remplace François de Pennard, décédé le 1er mai.
Un journal fictif tenu à partir de 1700 par une femme, Renée Largerie, puis par ses descendantes, a permis d’évoquer les événements qui ont pu marquer l’histoire de Gorron, replacée dans l’histoire de la France, jusqu’en 1961. La dernière rédactrice de ce journal, Gabrielle Boullard, décède en 1962. Ainsi s’arrête cette rubrique.
Cette lignée, correspondait à des familles plutôt aisées, instruites, qui ont joué un rôle dans la vie de la paroisse puis de la commune. Le même principe va être repris à partir, cette fois, d’une des familles les plus anciennes de Gorron (voir la rubrique Population synthèse sur le blog). Il s’agit d’une lignée beaucoup plus modeste, d’artisans ou d’ouvriers.
Il ne sera pas question de la tenue d’un journal, les premiers membres de ces familles ne sachant ni lire et écrire. Mais seront recensés les événements touchant plus ou moins directement ces Gorronnais.
L’objectif étant la réalisation d’un roman, chaque chapitre sera centré sur une génération de la lignée. Le contexte correspondra à des lieux, des événements réels. Ce qui arrivera aux personnages sera purement fictif.
Tout commencera par un mariage qui a eu lieu le 7 juin 1691 à Gorron.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale…
Le journal de Gabrielle Boullard (épouse Daniel)
Ancienne piste de karting
1961
La doyenne de Gorron, âgée de 94 ans est décédée. Je ne sais pas si bientôt les gens pourront vivre encore plus vieux, plus de cent ans, par exemple. Ce ne sera certainement pas mon cas. Je me sens de plus en plus fatiguée. Mon mari a voulu m’emmener au Taillis de la Mort. Il parait qu’on a tracé une piste de karting en le haut du taillis. Je ne sais même pas ce qu’est un karting. Une petite voiture paraît-il. Je n’ai même pas pu accéder à la compétition qui réunissait une dizaine de club. Le bruit pétaradant des moteurs m’a suffi.
Bien qu’aucun Gorronnais ne soit mort au cours de la guerre d’Algérie, c’est avec un immense soulagement qu’on a connu les résultats du référendum sur l’autodétermination de l’Algérie qui va certainement mettre fin au conflit. Dans notre ville le oui au référendum a été massif. Seules 160 personnes ont voté contre. 1083 pour.
Je ne sais pas ce que je ferai de ce journal quand je ne pourrais plus le tenir. J’ai bien l’impression que cela n’intéressera plus personne…
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale…
Le journal de Gabrielle Boullard (épouse Daniel)
1959
Ce qui reste de l'antique pompe à bras
Lesincendies ont toujours été craints dans les villes comme Gorron. Plusieurs catastrophes ont eu lieu au cours du 20ème siècle. Notamment dans des usines de chaussures. Nos sapeurs-pompiers n’ont cessé de se moderniser. De l’antique pompe à bras et des chaînes humaines de seaux d’eau, jusqu’au nouveau matériel d’incendie (fourgon, pompe, tonne…) qui a été présenté en début d’année. Cela n’a pas empêché de gros dégâts dans les toitures de plusieurs immeubles situés entre la rue Magenta et la place de la Houssaye lors du dernier incendie.
Ce nouveau matériel n’est pas la seule modernisation dans la ville. Les cloches de l’église ont été électrifiées ; Nous ne verrons plus les sonneurs qui, parfois, comme en 1914, n’hésitaient pas à utiliser des barres de fer pour amplifier le son au risque de fêler les cloches elles-mêmes.
Un événement sportif exceptionnel. Le Tour de France cycliste est passé par chez nous. Je me suis retrouvée à applaudir sur le parcours alors que je n’y connais rien dans ce sport.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr
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