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29 septembre 2019 7 29 /09 /septembre /2019 11:41

Echanges…

La vente de la tannerie Gendron

 

Les espaces spécialisés

 

La salle des machines où se trouve une machine à vapeur soixante HP, une dynamo et un tableau d’électricité…

Soixante HP correspond à la puissance de la machine : Horse power (cheval vapeur).

D’autres salles servant essentiellement de sèche de magasin ou d’atelier.

Au troisième, sur la cour : vaste sèche avec distribution de chaleur par aérocondenseur et tuyaux à ailettes.

Un séchoir à perches sur partie du troisième

On peut noter que le séchage des peaux est une activité essentielle dans les tanneries à l’époque. C’est vraisemblablement dans ces bâtiments que se déclencha un violent incendie dans la nuit du 15 février 1907 : les ateliers et les magasins de  réserves ont été complètement détruits… probablement à la suite de l’explosion de la machine à vapeur.

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 11:50

La vente de la tannerie Gendron

Les différents traitements des peaux sont nombreux et complexes voir le site « les étapes de fabrication du cuir ». La description des salles spécialisée décrites dans l’article nous permettra d’aborder certains de ces traitements

Les espaces spécialisés

Une salle de lissage « dans laquelle se trouvent deux metteuses au vent Allard actionnées par deux dynamos »

Le lissage ou satinage est destiné à rendre le cuir lisse et brillant. Il est réalisé par frottement d’un cylindre de verre ou d’agate sur la fleur ou par pressage du cuir contre une plaque chauffée.

Les metteuses au vent

Les peaux sont suspendues pour le séchage soit à l’air libre dans des greniers, soit en étuve équipée d’un système de ventilation d’air chaud ou sur des cylindres chauffants. Les peaux ainsi séchées sont raides.

Les dynamos : Machines qui transforment une énergie mécanique en énergie électrique.

La tannerie, pour une part tout du moins, fabriquait son électricité.

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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 09:36

Echanges…

La vente de la tannerie Gendron

 

Les bâtiments

 

Premier lot : une usine de tannerie et corroierie d’une superficie de quatre mille mètres carrés.

Un principal corps de bâtiment ayant façade sur la route (route de Saint-Denis-de-Gastines/Ernée) avec, côté cour, un rez-de-chaussée et un premier étage.

Un corps de bâtiment construit en pierres dans la cour entièrement pavé ou bitumé d’une surface de mille mètres carrés environ.

Un autre bâtiment joignant le précédent d’une surface approximative de quatre-vingts mètres carrés avec grenier au-dessus.

Un bâtiment construit en pierre et brique et couvert d’ardoise.

Une grande cour dans une partie de laquelle  un groupe de cinquante-quatre fosses construites en brique et en ciment.

 

Deuxième lot

Un bâtiment en bordure de la route de Gorron à Fougères séparé du principal corps de bâtiments par un jardin appartenant à madame Pascal Gendron, construit en pierre et en bois.

En retour d’équerre à ce bâtiment, un autre bâtiment à deux étages, une cour et un hangar.

 

Ce bref descriptif nous donne une idée de l’importance de la vente. Nous verrons, les semaines prochaines, les principales fonctions de ces bâtiments.

Voir les commentaires

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1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 09:42

La vente de la tannerie Gendron

 

Localisation      

 

A la suite des articles sur l’escalier fabriqué par les frères Chantepie, M. Marquer nous a envoyé un article de journal (août 1911) concernant la vente de la tannerie Gendron. Il nous permettra d’avoir une vue plus précise de cette entreprise dont nous avons souvent parlé sur le blog.

« Les immeubles sont situés à Gorron, quartier du Pont-d’Hercé, route de Fougères  au carrefour des routes de Gorron à Hercé et Fougères et de Gorron et de Saint-Denis-de- Gastines, en bordure du chemin de fer départemental de Mayenne à Landivy et à proximité de la gare de Gorron ».

Ils correspondent aux cartes postales ci-jointes.

En 1911, on retrouve sur les listes de recensement rue de Bretagne, les familles :

Pierre Gendron, patron tanneur, sa femme Jenny et leur fils Maurice.

Constant Gendron, patron saleur, sa femme Ernestine et leurs enfants : Marie-Louise, Pascal.

Maria Gendron et sa fille Maria.

Echanges…
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25 août 2019 7 25 /08 /août /2019 09:36

Les souvenirs d’Alain… (extrait de son ouvrage : « Epaves d’écrits » (Alain Bohuon, mars 2019)

 

    C’est au mois de février 1957 que la profession de mon père nous a amenés à Gorron. A cette époque de l’année, il ne pouvait être question d’aller à la piscine, personne n’y aurait songé et, d’ailleurs, nous ignorions bien qu’il pût en exister une à Gorron. Toutefois, dès les premiers beaux jours revenus, mes nouveaux copains m’entrainèrent sur une rive de la Colmont que je ne connaissais pas encore, à la sortie de la ville sur la route de Mayenne. C’est ainsi que je me retrouvais au bord de leur fameuse ‘’piscine’’… Je n’en avais jamais vu de pareilles mais, à la réflexion, je me demande si j’avais déjà vu une piscine. Celle-là était aménagée sur le cours même de la rivière et au grand air. Certes, l’eau était un peu sombre et le chauffage faisait cruellement défaut mais n’était-il pas fabuleux d’avoir une piscine dans laquelle on pouvait nager à contre-courant ? A l’extrémité des structures de ciment qui la délimitaient, une brèche faisait une cascade au creux de laquelle on pêchait le goujon et le gardon. Ah! Oui, vraiment il n’y avait qu’à Gorron qu’il existait un tel bassin. On m’avait bien dit, et cela rendait encore la chose d’autant plus mystérieuse, qu’elle avait été construite par les allemands à la fin de la guerre. Dans la petite tête de mes 9 ans, je me disais que c’était une chose singulière que d’avoir fait venir des étrangers pour construire une piscine à Gorron…Cette même année 1957, j’allais encore découvrir qu’elle recélait des particularités que probablement j’ai été le seul à apprécier. Parfois, à Gorron en été, il pouvait pleuvoir. Or, on n’était pas allé jusqu’à la doter d’un toit amovible comme cela peut se faire aujourd’hui. Mais il y avait tout de même des cabines ; je les revois, fermées d’une porte en tôle de couleur rouille (ou peut-être un peu rouillées). On pouvait s’y abriter, enfin quelques-uns, les anciens, ceux qui étaient de vrais gorronnais, il n’y avait pas toujours assez de place pour faire entrer le nouveau, celui qui venait de Châteaubriant. Alors, je restais de l’autre côté de la porte qu’on refermait devant moi. Ils devaient bien être trois ou quatre à pouvoir se mettre ainsi à l’abri de l’ondée, tandis que je me protégeais plus modestement sous les feuilles du platane tout à proximité. Ceux-là s’appelaient Bernard, Coco, Lulu ou Maurice… Ils riaient, se racontaient leurs exploits, réels ou inventés, et même, un jour, il en est un qui se mit à chanter… C’était très étonnant, la combinaison de la pierre et du métal qui amplifiait le son, lui faisait de l’écho et, curieusement, ce que j’entendais flattait mon oreille de futur fan de Pavarotti. C’est ainsi que celui qui se reconnaîtra dans ces lignes, en interprétant la chanson à la mode de cette année-là, ‘’Bambino’’ que chantait Dalida, me fait dire maintenant que la prestigieuse piscine de Gorron aurait pu être aussi un grand studio d’enregistrement… Mais il est bien vrai que je suis sûrement le seul à y avoir pensé…[1]

 

 

 

 

[1] En fait, la piscine a été inaugurée en août 1943, mais après une noyade en 1952 et une qualité des eaux devenue suspecte dès 1955 et 1957, elle fut requalifiée en simple baignade gratuite « aux risques et périls des usagers. » (Blog de Jean-Claude Jouvin – 14 juillet 2013). Il n’en reste plus aujourd’hui que peu de vestiges tombant dans l’oubli.

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 09:40
Echanges…

La maison Gendron/Cussot

 

L’escalier des Chantepie (suite)

 

Petit rectificatif : Eugène Chantepie, le frère de François, n’est évidemment pas né en 1970 mais en 1870.

M. Marquer, descendant de la famille Cussot/Foucher, nous apporte les précisions suivantes : « S'agissant de l’escalier Chantepie Frères, il menait aux appartements privés de ma grand-tante et marraine. Le cabinet dentaire et la salle d'attente étaient au rez-de-chaussée. Je vous envoie un courrier avec l’enveloppe de la maison Chantepie adressés à mon arrière-grand-père concernant la confection d'un escalier pour la maison de la Brimandière. Celui mentionné avec photo chez Maria Cussot est postérieur. »

Grâce à ses informations, nous savons désormais que les frères Chantepie, menuisiers, étaient associés et spécialisés dans la fabrication mécanique d’escaliers. Ils travaillaient avec des machines électriques : « … les courants électriques ne sont pas réguliers et peuvent manquer du jour au lendemain ».

Le courrier (envoyé le 14 août 1915)  est adressé au soldat Edouard Cussot, mobilisé pendant la guerre, 1914/1918 dont nous avons parlé (toujours grâce à M. Marquer) lors de l’exposition annuelle (2018) réalisée à la mairie de Gorron. Greffier de justice du canton de Gorron, il est tué le 26 avril 1916 (voir article du 23 septembre 2018 sur le blog).

 

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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 09:39
Echanges…

La maison Gendron/Cussot

L’escalier des Chantepie

 

François Chantepie (menuisier en 1906) est né le 30 novembre 1873 à Gorron de François Chantepie, charpentier, et de Hortence Lecourt. François, le fils, se marie avec Euphrasie Drolon, le 9 mai 1898.

En 1921, nous retrouvons aussi Eugène Chantepie, menuisier, né le 25 mars 1870 à Gorron, fils du couple François Chantepie et Hortence Lecourt. Eugène se marie avec Marthe Jénissé le  4 novembre à Gorron.

Sur la plaque apposée au bas de l’escalier, on voit : Fabrique d’escaliers, Chantepie fils, à Gorron (Mayenne). Ne connaissant pas la date de fabrication de l’escalier, nous ne pouvons affirmer qui des deux frères l’a construit.

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 09:31
Echanges…

La maison Gendron/Cussot

 

Nous avons déjà plusieurs fois parlé de la tannerie Gendron sur le blog. Les bâtiments correspondant à cette importante entreprise gorronnaise (début 20e siècle) ont été acquis par la famille Foucher/Cussot que nous avons plusieurs fois aussi évoquée dans nos articles.

La maison d’habitation appartient actuellement à un couple d’Anglais qui a contacté le blog. Nous avons pu visiter cette maison et ses caves qui abritaient une partie des activités de l’entreprise Gendron.

Un bel escalier en bois qui menait au cabinet de la dentiste Maria Cussot a été fabriqué par le fils Chantepie (menuisier). Une famille que nous avons aussi souvent croisée sur le blog dans nos recherche sur la population gorronnaise.

En 1906, François Chantepie (vraisemblablement veuf), menuisier, né en 1873 à Gorron, est recensé rue du Bignon. La semaine prochaine, nous nous intéresserons aux Chantepie menuisiers susceptibles d’avoir fabriqué l’escalier.

Echanges…
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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 09:37

 

Famille Lory

Maison Lory, rue du Pré à Gorron.

Cette famille que nous avons plusieurs fois croisée dans différentes rubriques du blog illustre assez bien une certaine catégorie sociale rencontrée dans notre recherche en cours sur l’évolution de la population gorronnaise.

Au cours du 19e siècle, nous repérons une classe « moyenne » composée d’artisans commerçants. Cette classe est relativement stable. Les générations se succèdent, le fils ou le gendre reprenant la boutique ou/et l’atelier. En l’occurrence, pour la famille Lory, il s’agissait de boulangers (voir la rubrique du blog sur les métiers à Gorron au 18e, 19e, 20e siècles).

Dès le début du 20e siècle, les enfants de ces familles peuvent faire de brillantes études et, dans ce cas, quitter Gorron. C’est le cas de René LORY (fils de Fernand Lory et Antoinette Colet) : « né en 1911, fils unique, (il) était pharmacien, Docteur es sciences, ancien interne et lauréat des hôpitaux de Paris. Il se destinait à une carrière universitaire, mais a opté, selon opportunité, vers l'industrie pharmaceutique, terminant sa carrière en qualité de président de la coopération pharmaceutique française. ». C’est son fils, lui-même Oto-Rhino-Laryngologiste des Hôpitaux, Professeur agrégé du Val de Grâce qui nous a transmis ces informations.

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 17:13

Famille Lory

A partir d’une généalogie transmise au blog par un descendant de la famille, nous retrouvons une lignée déjà étudiée sur le blog (voir article du 21 octobre 2018). Nous remontons à partir de cette lignée jusqu’au couple Julien Béchet/Mathurine Quentin, parents de Julien Béchet qui se marie avec Jeanne Gérault le 27/04/1719.

L’arbre nous permet aussi de donner des précisions à propos  des noms présents  sur les tombes des familles Lory/Grihault et Martin/Labiche (voir les articles sur le cimetière « une promenade gorronnaise » de mai 2019).

René Lory, fils de Fernand Lory (né en 1911, décédé en 2004) et d’Antoinette Colet) épouse Suzanne Sapin (née en 1917, décédée en 2005).

Famille d’artisans commerçants (essentiellement boulangers), René Lory connait une carrière remarquable dans la recherche pharmaceutique dont nous reparlerons la semaine prochaine.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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