Arcène Barrabé : nous avons déjà rencontré cette famille sur le blog au sujet de l’hôtel des Quatre Piliers (article du 23 décembre 2013). Ce propriétaire a donc été aubergiste.
Almire Lerichomme : une hypothèse a été émise sur le blog (article du 30 novembre 2014) ; la maison où a habité le docteur Bouessée (maison bourgeoise face à la mairie) aurait pu appartenir avant à Almire Lerichomme.
Prosper Jarry des Loges : nous n’avons pas d’information sur ce propriétaire.
La nuit rouge (drame en quatre actes de Th. Botherel)
R. Bouillon. Il pourrait s’agir de René Bouillon, né en 1911, fils de Marie Bouillon, cordonnier, et de sa femme Clémentine, recensés rue du Coq en 1921 ou de René Bouillon, né en 1913, fils de Maria Bouillon, employée de commerce, recensés rue de Bretagne en 1921.
A. Bouillon. Il pourrait s’agir de André Bouillon, né en 1913, frère de René Bouillon ou d’André Bouillon, maçon, né en 1888, recensé rue de Bretagne avec sa femme Marie.
E. et A Laborne. Il pourrait s’agir de Emmanuel Laborne, débitant, et de son fils, Albert, recensés rue de Brecé en 1921.
Clément Fleury, . En 1861, il est recensé comme propriétaire, 42 ans, avec son épouse Marie Coulange, 49 ans, SP, rue du Petit Marché (nord de la place de la Mairie/place des Halles). Ils se sont mariés le 10/01/1843 à Gorron.
Lors de son mariage, Clément Fleury est déjà recensé comme propriétaire. Il est né à Désertines. Son père est lui-même recensé comme propriétaire à Brecé. La famille de l’épouse est aussi une famille de propriétaires. Seul, son oncle est juge de paix (François Boullard – famille bien connue sur le blog).
Le Ray Maurice, duc d’Abrantès. Nous avons de nombreuses fois évoqué cette famille sur le blog. Rappelons que la famille dAbrantès était propriétaire du château du Bailleul et du château de Lévaré. Maurice était aussi secrétaire d’ambassade.
La distribution de la pièce « La nuit rouge » présentée lors des Séances Récréatives de la Jeanne d’Arc du samedi 10 mai et du dimanche 11 mai 1930 a permis à 17 Gorronnais de monter sur les planches.
R. Morin : il pourrait s’agir de Raymon Morin, instituteur à l’école privée de garçons, résidant boulevard Faverie.
P. Gourdin : Il pourrait s’agir de Paul Gourdin-Servinière, fils d’un expert (régisseur), résidant rue des Sarrazins/rue de la Fontaine Saint-Martin.
L. Penloup : il pourrait s’agir de Louis Penloup, cordier, responsable de la musique à la Jeanne d’Arc, résidant rue Corbeau-Paris.
A. Olivier : il pourrait s’agir d’Armand Olivier, peintre, ou de son fils André, résidant rue de la Mairie.
F. Fontaine : il pourrait s’agir de François Fontaine, quincaillier, résidant rue de la Mairie
L’Eglise a toujours été très active dans le domaine culturel et sportif au cours de la première moitié du 20e siècle à Gorron. Nous avons souvent évoqué le patronage paroissial sur le blog. Les séances récréatives du samedi 10 mai et du dimanche 11 mai 1930 vont nous permettre de faire revivre les Gorronnais qui sont montés sur les planches.
Le document qui nous servira de base est signé librairie Herpin, Gorron. Nous connaissions Emile Herpin, libraire. Nous ne savions pas qu’il pouvait imprimer des documents comme ce programme annonçant les festivités.
En 1936, Emile Herpin est recensé comme libraire, Grande Rue, avec ses deux filles Marie et Suzanne.
Les propriétaires (6) sont fortement représentés chez les élus municipaux. Ils ont un grande influence dans la ville. Le maire est lui-même propriétaire.
Les marchands arrivent en deuxième positions (3), suivis des acteurs dans le domaine de la santé (médecins – 2 – pharmacien 1).
Ensuite, l’échantillon des élus montre la recherche d’un représentation équilibrée de la population parmi, cependant, des acteurs économiques : banquier, notaire, tanneur, fabricants de sabots, entrepreneur, agent voyer, peintre, aubergiste.
A noter qu’un seul cultivateur est élu dont la ferme est située dans la ville elle-même. Quant aux ouvriers, employés ou autres journaliers… Cela aurait paru inconcevable dans cette République de notables.
Nous nous intéresserons aux propriétaires des deux listes la semaine prochaine
Les marchands sont les plus représentés dans cette liste avec : marchand de vin, marchand d’engrais, marchand de lin, marchand de tissus (2), marchand d’eau de vie (2), eau de vie en gros, marchand de mercerie.
Les propriétaires sont au nombre de trois. Dans cette seconde moitié du 19e siècle, le nombre de familles vivant de rentes liées à des propriétés (immeubles, fermes…) sont encore présents.
Si des juristes sont toujours présents (notaire, juge de paix), eux aussi ont perdu de l’influence dans le domaine financier.
Par contre les artisans/commerçants émergent et dominent : aubergistes (3), bouchers (2), meunier, boulanger, horloger, peintre.
Nous comparerons, la semaine prochaine, la constitution de la liste des élus avec cette listes de contribuables
Copie d’un acte d’inhumation/naissance (réalisée par Mme Millet) rédigé par le vicaire Leteinturier de Gorron, le 3 octobre 1786.
C’est Marie Galopin, femme de Pierre Nourry, sage-femme accoucheuse, qui vient déclarer la naissance et le décès de jumelles, nées à cinq mois. Cinq personnes présentes lors de l’accouchement ont attesté que les deux filles (surtout la première) était vivante à la naissance. Elles ont été baptisées, pour la première par François Meslin, tisserand et la seconde par René Meslet, journalier. La mère est une veuve qui doit se marier avec un garçon maçon qui reconnait être le père des fillettes. Les bans étant publiés depuis le 24 septembre.
On peut noter dans cet acte : que les prématurées sont enregistrées comme anonymes suivi du nom de la mère ; que des personnes quelconques peuvent baptiser les bébés ; mais que ce sont les hommes présents et non leurs femmes qui ont pratiqué le baptême.
Les décès à la naissance étant nombreux, la sage-femme était autorisée à ondoyer l’enfant en péril de mort. Si l’enfant ne décédait pas, il était ensuite baptisé à l’église. Il est étonnant que dans l’acte ci-dessus la sage-femme n’ait pas baptisé les filles.
Le 20 septembre 1792, une loi est adoptée permettant aux deux conjoints de se séparer. Une procédure simple sans motifs particuliers. On utilise souvent la formule « pour incompatibilité d’humeur ». La cause peut aussi être reconnue comme faute de la part d’un des conjoints (démence, violence, dérèglements des mœurs…).
Bien que la procédure s’accompagnât de restrictions, notamment pour les femmes (l’épouse doit attendre un an pour se remarier), un tribunal de famille essaie de réconcilier les époux, de nombreuses femmes demandèrent le divorce à cette époque.
Le code Napoléon revint sur cette loi. Seul le divorce par faute pouvait être envisagé. Lors de la restauration et du Second Empire il fut supprimé malgré les défenseurs du droit des femmes. La Troisième République promulguera plusieurs lois pour réglementer la procédure de divorce rétablie.
Le 3 février 1803 (an XI de la République), le maire de Gorron, Joseph Lefaux, a reçu Françoise G., femme d’Augustin B., autorisée à se pourvoir en divorce pour cause d’incompatibilité d’humeur par la tribunal de Mayenne. La femme s’est réfugiée chez son père où le mari a tenté de venir la chercher.
Augustin B., refusant le divorce, plusieurs tentatives de réconciliation ont eu lieu à la mairie de Gorron en présence des proches de chacun des membres du couple.
Un document sur les trente personnes les plus imposées de la commune et les membres du Conseil municipal va nous permettre de revenir sur cette année correspondant à une période faste sur le plan économique et démographique de la commune de Gorron.
A l’époque, c’est Auguste Le Marchant qui est maire de la commune. Il est recensé comme propriétaire. Il y a 2 856 habitants. La population la plus importante du siècle mais qui commence à décroître.
Les habitants les plus imposés participent à l’élaboration du montant des impositions locales extraordinaires pendant l’année 1881 avec les conseillers municipaux. Sur les trente imposés, six n’habitent pas la ville.
Il s’agit de Maurice Le Ray, duc d’Abrantès (Hercé) qui sera maire de Gorron de 1884 à 1896, M. Roullois, médecin (Mayenne), Stanislas Chardron, marchand de vin (Sillé-le-Guillaume), Adam Deschamps Dumery, propriétaire (Saint-Denis-de-Gastine), M. Delomortie Chamigny, propriétaire (Saint-Loup-du-Gast), Camille Péan, inspecteur de l’enregistrement (Laval.
Toutes ces personnes sont donc propriétaires de biens à Gorron. Ils sont classés en fonction du montant de leurs impositions locales.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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