Dans la seconde partie du 19e siècle, la rivalité entre Auguste Le Marchant (maire de 1872 à 1884 et de 1896 à 1899) et Maurice Leray (duc d’Abrantès), maire de 1884 à 1896, a structuré une partie de la vie municipale de Gorron.
Des appréciations des renseignements généraux (Deux siècles d’histoire gorronnaise – Joseph Lecomte) : M. Le Marchant… c’est un homme qui connaît bien son affaire ; le duc d’Abrantès… un réactionnaire puis… intelligent, prend part aux débats. Plus globalement, on pourrait classer Auguste Le Marchant comme républicain et Maurice Leray comme bonapartiste.
Un descendant de la famille Le Marchant, visiteur du blog précise, que la famille Le Marchant de la Pierre faisait partie de la petite noblesse Bas-Normande ayant perdu sa particule après La Révolution. Je penche plutôt pour l’ajout du nom d’une propriété comme cela se faisait à l’époque. Par exemple, les Le Dauphin (dont un : Le Dauphin de la BIinière a été maire de Gorron). Quant au duc d’Abrantès, le titre a été obtenu par alliance avec une descendante du Général Jugnot, général de Napoléon 1er.
Il n’empêche qu’Auguste Le Marchant a joué un rôle important dans l’histoire de Gorron. Un document familial précise qu’en fin d’année, il recevait : le Préfet et l’état-major au moment des révisions, le Sous-Préfet, les maires, les instituteurs…
Un document sur Auguste Le Marchant, maire de Gorron, que nous avons souvent évoqué sur le blog, nous a été transmis par un visiteur du blog. Il s’agit d’un témoignage familial qui apporte quelques informations sur ce personnage important dans l’histoire de la ville de Gorron.
Dans notre exposition sur les maires de Gorron, nous indiquions :
Auguste LE MARCHANT, (1er acte signé : 30 mars 1872 ; dernier acte : 2 mai 1884) et (1896 – 1899)
Dans ce document, nous apprenons que le soir des élections de 1898, il a eu un AVC : « le soir des élections où il était réélu, il ne l’a jamais su étant tombé en enfance le soir même ».
Nous apprenons aussi qu’il étaittrès intelligent et qu’il avait été obligé d’interrompre ses études au Lycée d’Alençon car il avait souffert des oreilles. Il était sourd.
La famille Gayet a été souvent évoquée sur le blog. Le patriarche, René Gayet, décédé en 1936, était pâtissier mais il avait « un sens inné de la mécanique ». Du vélo à la voiture, tout ce qui pouvait toucher au transport le passionnait.
Madame Joséphine Chemin, sa petite-fille nous a transmis quelques photos concernant ces moyens de transport (vélos et voitures).
Aux visiteurs du blog, je souhaite une très bonne année 2023. Au cours de cette année, je vais poursuivre mes modestes recherches historiques sur l’histoire de Gorron. Je voudrais remercier ceux qui, par leurs commentaires peuvent enrichir le contenu du blog ou rectifier des erreurs. J’ai constaté qu’il m’arrivait souvent de me tromper, d’écrire 1972 au lieu de 1872, par exemple, comme dans le dernier journal de bord concernant Rosalie Jouvin.
Je profite de cette nouvelle année pour solliciter tous documents permettant de nourrir la rubrique « Echanges ». Quelle que soit la période concernée, les photos qui permettent de la faire revivre sont généralement bien appréciées.
En illustration, j’ai recherché quelques photos sur lesquelles la neige était à Gorron. Une situation qui se fait malheureusement de plus en plus rare. Il s’agit, pour l’une, de jeunes Gorronnais faisant de la luge en 1943 près du cimetière et, pour l’autre de l’année 1965 avec, de gauche à droite : Gérard Lecapitaine (19 ans), Jean-Claude Jouvin (18 ans), Alain Bohuon (17 ans), Pierre Bodin (19 ans), Bernard Caillebotte (19 ans).
Nous poursuivons les recherches sur le personnel de l’usine Fauchard en 1939.
D’autres témoignages permettent de compléter la liste avec les réserves d’usage : des erreurs sont toujours possible, n’hésitez pas à les rectifier ; nous n’avons pas les prénoms ; la liste de référence correspond au recensement de 1936 dans lequel l’usine n’est pas recensée.
Nous poursuivons les recherches sur le personnel de l’usine Fauchard en 1939.
D’autres témoignages permettent de compléter la liste avec les réserves d’usage : des erreurs sont toujours possible, n’hésitez pas à les rectifier ; nous n’avons pas les prénoms ; la liste de référence correspond au recensement de 1936 dans lequel l’usine n’est pas recensée.
Lebossé (Françis ou Paul) : famille de cultivateurs à la Maison Neuve.
Lebossé (Francis ou Paul) : famille de cultivateurs à la Maison Neuve.
C’est sous ce titre que la scénette crée par le curé Chaudet avant la seconde guerre mondiale a été jouée à la salle du patronage Jeanne d’Arc. Une Gorronnaise nous a permis de retrouver les noms des jeunes filles.
Jeanine Foucoin : fille de Marcel et Suzanne Foucoin, sabotiers, rue du Bignon.
Germaine Durand : fille de Marcel et d’Henriette Durand, meuniers, rue du Maine.
Henriette Durand : fille de Marcel et d’Henriette Durand, meuniers, rue du Maine.
Marie-Thérèse Thiélin : fille de Victor et Anna Thiélin, marchand de nouveautés et couturière.
Colette Genet : fille de Marcelle et Mireille Genet, coiffeurs, boulevard Faverie.
:
Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr