L’Ecole au 18ème siècle
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Dans les campagnes, les bourgs et les petites villes, on pouvait embaucher des maîtres d’école. Ces maîtres avaient des connaissances très sommaires. Payés par la cure et parfois les parents, ils étaient très pauvres et exerçaient d’autres activités (sacristain, sonneur de cloche, aide à la rédaction des actes paroissiaux : baptême, mariage, décès).
Etroitement surveillés par les prêtres, ils enseignaient aux garçons les chants religieux, le catéchisme et des rudiments de lecture et d’écriture. Les enfants ne fréquentaient qu’épisodiquement l’école. Quand il existait une école de filles (plus rarement), ce sont le plus souvent des religieuses qui assuraient l’enseignement.
En 1788, à Gorron, il y a deux maîtres d’école publique pour le français (Siméon Brodin : maître écrivain et René Brodin) et deux sœurs de la Chapelle au Riboul qui instruisent les jeunes filles. Les écoles se situaient sur le domaine de la Renardière.