Nous reprenons les numéros de l’Ouest Eclair.

Nous nous étions arrêtés à l’année 1940.
Le 31 août 1940, la municipalité essaie d’aider les familles dont un des membres est prisonnier de guerre. Le maire (Lucien Dollé), informe que trois membres du conseil municipal essaieront d’obtenir des renseignements sur les prisonniers et de leur faire parvenir les secours nécessaires.
Les parents des prisonniers de Gorron voudront bien se présenter à la mairie les mercredi et samedi de 18 heures à 20 heures (heure allemande). Au moment de l’envahissement de la France, l’Allemagne n’avait pas la même heure. Elle imposa cette heure dans les territoires occupés.
Le 06 octobre 1940, on apprend que M. Armand Goussin, charpentier, rue Jean-Jacques Garnier a obtenu une belle citation à l’ordre du régiment comportant attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze.
Dans l’état civil, on peut noter deux naissances dans des familles de réfugiés à Gorron : Daniel Bray, rue Bretagne et Jean Perron, rue des Sarrazins.