Le blog de jouvinjc

Boulangers

Toujours des difficultés pour consulter les listes sur les archives de la Mayenne. Nous utiliserons nos propres relevés pour l’instant.

1851

François Grosse (18 ans),  rue de Brecé (rue du Maine), vraisemblablement employé, vit avec sa mère, Hortense Béchet, veuve Grosse).

Joseph Lory (25 ans), carrefour des Rosiers (croisement grande Rue, Rue de la Mairie, rue de la Houssaie), célibataire, vraisemblablement la boulangerie actuelle.

Pierre Rossignol (43 ans), épouse Marie Landière (Ledière), rue des Sarrazins, a changé d’adresse : rue du Coq puis rue des Sarrazins.

Constant Penloup (23 ans), épouse Rosalie Colin, rue du Coq, a remplacé vraisemblablement Pierre Rossignol.

Adrien Frixon (24 ans), épouse Aimée Jamoteau, Marché des bestiaux (place de la Mairie)

Michel Rivière (33 ans), épouse Jeanne Lesaulnier, Marché des Bestiaux

Jean Buchard (38 ans), épouse Marie Tréhet, rue de l’Eglise

Joseph Lory (58 ans), épouse Jeanne Legros, quartier du Pont de Hercé (rue de Bretagne). Vraisembleblement la boulangerie gendron sur la carte postale ci-contre.

Nouveaux en 1851

Le cimetière 

Les plus anciennes tombes

Marcel OGER     mort pour la France le 4 mai 1922 à Secoura (Maroc)    Priez Dieu pour lui

Une confusion a été faite dans mon livret sur les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918. Contrairement à ce qui est écrit, Marcel Oger qui est bien le fils de Jules Oger et de Victoria Barré, cultivateurs à la Bertrais, n’est pas mort en 1919 mais en 1922 pendant la guerre du Maroc contre la résistance marocaine à l’établissement du protectorat français.

Quant à Secoura tel qu’écrit sur la tombe, il s’agit vraisemblablement de Skoura.

A noter la photo de Marcel Oger, entourée de drapeaux et de laurier, bien visible sur le tombeau.

La population gorronnaise…

Etude démographique

Premier bilan : 1700 / 1750

La procédure utilisée pour apprécier l’évolution de la population gorronnaise consistant à utiliser la différence entre les naissances et les décès nous ne parlerons que de tendances. Nous ne pouvons prendre en compte les mouvements de population entre la ville et la campagne et entre les villes elles-mêmes.

Si nous partons des moyennes correspondant aux séquences étudiées sur le blog, nous obtenons :  1700/1711 : + 153 ; 1712/1728 : + 190 ; 1728/1738 : + 77 ; 1739/1750 : + 11.

Nous constatons que l’évolution est positive pendant la cinquantaine d’années, même s’il semblerait que l’augmentation de la population ralentisse pendant la période (voir graphique ci-dessous).

Dans le dictionnaire de l’Abbé Angot, on trouve les données suivantes : 1700 : 194 feux (environ 4,5 personnes par feu) ; 1715 : 221 feux ; 1726 : 1340 habitants ; 1732 : 220 feux. Elles confirment sensiblement nos propres évaluations.

On peut repérer des années où l’évolution est négative : 1706 ; 1707 ; 1708 ; 1730 ; 1737 ; 1723 ; 1727. Cette évolution négative est vraisemblablement liée aux épidémies : peste (souvent terme générique pour rendre compte d’épidémies mortelles) : dysenterie, choléra, variole…  Ces épidémies sont souvent localisées.

Lignée Béchet (conclusion)

Au 20^e siècle, nous retrouvons Michel Baillif, sans profession, et sa femme Aurélie Coutard , rue de la Marie en 1911 (vraisemblablement la maison marquée d’un point rouge sur la carte postale ci-dessous). En 1921 nous ne retrouvons pas les patronymes Baillif ni Coutard.

Dans cette lignée, nous constatons une évolution sociale. De la situation de journalier, nous passons à celle de maréchal ferrant. Le journalier est employé à la journée, au début le plus souvent dans l’agriculture puis, ensuite, on peut parler de manœuvre dans d’autres activités. Le maréchal ferrant, lui, se situe dans la catégorie des artisans et commerçants, socialement plus élevée dans l’échelle sociale.

Synthèse : récapitulatif

Grande Rue/Rue du Bignon

Patronyme : Herpin (Grande Rue)

Emile Herpin se marie avec Pauline Léon le 24 avril 1864 à Gorron. Emile, sacristain, est originaire de Fougères.  Sauf erreur de notre part, la famille apparaît Grande Rue au recensement de 1881. Ils ont cinq enfants : Léon (15 ans), Albert (12 ans), Pauline (10 ans), Paulin (10 ans) et Célina (8 ans).

Paulin Herpin, fils du couple, épouse Angèle Lecoherel  originaire de Flers.

C’est en 1891 qu’apparaît Emile Herpin, cirier, 26 ans, célibataire. En 1896, il est marié avec Marie Neveu. Il est le fils d’Emile Herpin et de Pauline Léon.

1921

Nous retrouvons Pauline Herpin et sa sœur Célina (comptable), Grande Rue. Ainsi que Paulin Herpin, notaire et de sa femme Angèle. Ainsi qu’Emile Herpin, cirier, sa femme Marie et leurs enfants : Marie, Suzanne, Cécile (institutrice privée).

Illustration : maison Emile Herpin, place de la Mairie.