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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:45
Le canton de Gorron sous la Révolution…

Lévaré


Nous retrouvons, comme dans les différentes communes du canton, des épisodes de conflits correspondant aux mouvements contre-révolutionnaires de la Chouannerie.


Le 26 messidor an IV (14 juillet 1795), le général de brigade Duport-Dutertre écrit : « nous continuons de donner une chasse vigoureuse aux Chouans nous en avons tué 20 à 22, dernièrement, dans la commune de Lévaré, sans les blessés au nombre desquels est le fameux chef, nommé Lasseux, qui a contribué, presque seul, à insurger nos districts, mais malheureusement on n’a pu l’atteindre. Il s’est sauvé en laissant sa carmagnole et ses souliers. On a poursuivi cette bande en déroute jusqu’à Gorron où l’on en a tué 11 derechef et blessé encore 25. »


Le 27 septembre 1798, une vingtaine de Chouans à la tête desquels sont Doynel de Montécot, Chateauneuf et Lelasseux font des menées à Lévaré, Carelles, Colombiers, se réunissant chez « la nommée Lefebvre, ex sœur grise, fanatique et royaliste impudente ». Jean Monnier, couturier, correspondait aussi avec les insurgés et les prêtres réfractaires.


Dans la nuit du 7 au 8 avril 1800, une bande pilla plusieurs maisons.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:41
Gorron en cartes postales…

156 – GORRON (Mayenne) – Grande Rue

Les deux photos sont prises de la place actuelle de la mairie vers le bas de la Grande Rue. Il s’agit de la première mairie qui a été reconstruite après l’incendie de 1921. Rappelons qu’à l’époque la Grande rue se poursuivait jusqu’à la rue du Bignon.

Sur les deux cartes postales nous voyons l’enseigne : CAFE DES LABOUREURS NOLLIERE SABOTIER. En 1906, on recense Constant Nollière, sabotier et sa femme Marie Lambert, sans profession. Sur la même liste de recensement, on note : François Ventroux, loueur de voiture et Constance Ménard, cafetière, dont on voit l’enseigne un peu plus bas sur la même photo. Toujours sur cette photo, on distingue une boutique A. FAUCHARD que je ne retrouve pas sur les listes de recensement à ma disposition (Claude va sûrement nous « dénicher » cela). Il s’agit vraisemblablement d’un ou une marchande de chaussures.

Sur la seconde carte postale, le débit de boisson n’est pas tenu par la famille Ventroux/Ménard. Il est difficile de déchiffrer les noms qui figurent sur l’enseigne (Colin/ Charlot ? non retrouvés sur les listes de recensement).

A noter les sabots sur la façade de la maison Nollière.

GORRON (Mayenne). – La Place des Halles.

Gorron en cartes postales…
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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:39
Un siècle d’histoire…

La rue de la Mairie

Familles Brault / Thuault

En 1906, on enregistre aussi Léopold Thuault (chapelier) et Ambroisine Dobleau (modiste). Mariés le 15 mars 1902 à Saint-Geoges Buttavent. Léopold est veuf de Florence Cécile Fourmond. Ambroisine est veuve de Amand Briant.

Vraisemblablement installés rue de la mairie à Gorron après leur mariage, le couple est toujours présent sur le recensement de 1936. En 1939, sur l’almanach « l’ami du commerce et de l’agriculture », dans la rubrique « chapellerie », on note : Thuault veuve.

La famille d’artisans et commerçants Brault/Thuault (teinturier/chapelier), constituée par le mariage d’Amand Brault et d’Alice Thuault est donc présente de 1872 à 1962 (au moins 90 ans) rue de la Mairie.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:38
La population gorronnaise…

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel, Bouillon, Barbot, Milet.

Henry Vital Courteille (cordonnier) et Hortence Lebaillif (Bailly) (ouvrière en linge) (30/05/1863)

Guillaume Courteille (tisserand) et Perrine Rouillard (18/01/1827) ; Abraham Lebaillif (Le Baillif – maréchal-ferrant) et Hortence Loyer (25/07/1836).

Antoine Courteille (marchand) et Catherine Demélay ; Joseph Rouillard (tisserand) et Françoise Barbot ; Michel Lebaillif (maréchal) et Perrine Béchet ; Jacques Loyer (boucher) et Julienne Foureau (10 Messidor an 10).

Les familles Courteille, Demélay, Rouillard, Lebaillif, Béchet, Loyer, sont retenues.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:35
Canton de Gorron…

Brecé

Dans le recensement de 1911, on voit apparaître des institutrices privées. Depuis les grandes lois laïques du début des années 1880, deux systèmes d’enseignement (public et privé confessionnel) apparaissent dans les agglomérations qui ont des écoles communales.

Avant ces grands changements au niveau scolaire, des écoles sont ouvertes très tôt dans les plus petits villages, écoles de garçons le plus souvent, à l’initiative de prêtres. Dans le bourg même de Brecé, en 1686, le curé écrit à son évêque que l’agglomération est trop petite pour pouvoir y établir une école. L’enseignement s’installera en dehors du bourg lui-même.

La première école (pour les garçons) est fondée par un prêtre Mathurin Fanneau. Elle est installée dans une maison au lieu : les Fontaines à une date non connue. En 1676, elle ne fonctionnait plus. Michel Delestang, clerc, reprend l’enseignement et en 1686, occupe une maison, à la Vecquerie. C’est dans ce lieu que l’école sera présente pendant un siècle.

Une nouvelle maison d’école est construite en 1781, dans le bourg. A la même époque une école pour les filles aurait été ouverte et tenue par une religieuse.

A la veille de la Révolution, il existait donc un enseignement pour les garçons et pour les filles sur la paroisse de Brecé.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:44
Le canton de Gorron sous la Révolution…

Lévaré

Le cahier de doléances de la paroisse insiste sur la suppression d’impôts et taxes seigneuriales (notamment au boisseau de Pontmain). Il réclame le vote par tête aux Etats Généraux. Apparemment, la municipalité qui sera mise en place est assez radicale. La municipalité sectaire dénonce non seulement les prêtres et soeurs d’école insermentés de Lévaré mais aussi des communes environnantes.

L’Eglise a connu quelques déboires pendant la période révolutionnaire.

Jean-François Provost, curé depuis 1776, est dénoncé, le 13 février 1791, pour avoir lu en chaire le mandement de l’évêque de Boulogne contre la constitution civile du clergé. Il refuse de prêter tout serment, le 6 mars. Il est enfermé en 1792 aux Cordeliers de Laval puis déporté à Jersey où il mourut le 18 janvier 1793. Le vicaire Letellier prêta un serment restrictif et quitta Lévaré. Julien Bonnel, vicaire assermenté de Saint-Germain-le-Guillaume, disparaît en novembre 1792. La paroisse fut desservie pendant un temps par les vicaires de Hercé et Carelles, eux aussi dénoncés, puis l’église fut fermée jusqu’en 1795 date où elle fut à nouveau ouverte et desservie par le vicaire de la Pellerine. C’est en 1799 que la cure fut définitivement remise en fonction.

Maires : Georges Testard, 1791, François Vallet, 1798.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:41
Gorron en cartes postales…

253. – GORRON (Mayenne). – Grande Rue Le Guillochet, éditeur, photo., Gorron

Sur les deux photos, l’élément central est la maison à piliers, en haut de la rue, à droite. Cet immeuble est un hôtel. Il existe toujours avec son porche, derrière la mairie.

Deux hôteliers différents apparaissent sur l’enseigne. A. Halgand-Bizeul et Vallet. En 1901, nous retrouvons sur les listes de recensement Maria Vallet, fille de Jeanne Rousseau, maîtresse d’hôtel. En 1921, nous retrouvons Alphonse Halgand, maître d’hôtel. Mais, sauf erreur, il est alors marié avec Vitaline Boulanger dont nous avons parlé dans la rubrique « contacts ». On peut lire sur la façade : « Café Restaurant Prend des pensionnaires Prix modérés Cuisinier pour noces banquets »

6 Gorron (Mayenne) – La Grande Rue et la maison à Piliers Garnier et Coconnier, édit. Rennes

Gorron en cartes postales…
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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:39
Un siècle d’histoire…

La rue de la Mairie

Familles Brault / Thuault

En 1906, on enregistre : Amand Brault (teinturier) et Alice Thuault. Alice Brault-Thuault qu’on retrouve comme marchande de laine en 1962. Elle a 85 ans.

La famille Brault, teinturiers, est présente dès le recensement de 1872, rue de la Mairie. Amand Brault (père) et Angélique Coignard se sont mariés le 25 janvier 1868 à Gorron. Amand est originaire de Gorron, Angélique de L’Epinay-le-Comte. Ils s’installent donc, vraisemblablement rue de la Marie après leur mariage.

Le fils, Amand Brault, teinturier comme son père, épouse Alice Thuault au début du 20e siècle. Nous n’avons pas retrouvé l’acte de mariage. Ils habitent rue de la Mairie en 1901.

Avant de voir la famille Thuault, nous revenons sur la famille Chalot. Comme d’habitude, Claude nous apporte des informations : sur la carte postale ci-jointe, on distingue la boutique (marchand de laine) de Victor Chalot et de Marie Fillâtre, à droite, derrière la mairie.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:35
La population gorronnaise…

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel, Bouillon, Barbot.

Louis Dreux (tailleur de pierre) et Marie Bouillon (journalière) (15/05/1898)

François Désiré Dreux (bourrelier) et Marie Joséphine Rouillard (16/05/1875) ; Constant Alphonse Bouillon (charpentier) et Hortense Rousseau (ménagère) (16/12/1867).

Joseph Rouillard (tisserand) et Françoise Milet (commerçante) (19/11/1846) ; Ambroise Bouillon (charpentier) et Anne Scholastique Boulière (04/04/1837).

Joseph Laurent Rouillard et Françoise Barbot ; Jean François Milet (marchand de fil) et Jeanne Elisabeth Gesbert ; François Bouillon (charpentier) et Anne Derieux.

Nous retiendrons les familles : Bouillon, Milet et Rouillard.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:30

Brecé

Evolution sociale (1946 – 1911)

Recensement de 1911 : 1750 habitants dont 134 au bourg

2 Institutrices privées ; 4 sabotiers ; 3 modistes ; 14 couturières ; 13 aubergistes ; 7 épicières ; 4 maçons ; tonnelier ; 6 menuisiers ; garde-champêtre ; 10 charpentiers ; 9 journaliers ; 5 maréchaux ; négociant ; scieur de long ; marchand de nouveautés ; cordonnier ; 4 instituteurs(trices) ; 8 charrons ; 5 chaussonnières ; 6 carriers ; 3 cantonniers ; 7 tisserands ; 2 taupiers ; monteur de galoches ; charretier ; 3 meuniers ; farinier ; garçon de cave ;

On enregistre une baisse générale de la population entre 1846 et 1911 et un pourcentage plus important des habitants du bourg (7.65 % pour 4.71 %). Avec l’évolution classique enregistrée dans les campagnes à l’époque. Les fileuses ont toutes disparu, les tisserands ont diminué de moitié. Des femmes aubergistes, épicières, apparaissent : activités complémentaires de celle du mari qui remplacent en partie la disparition des fileuses. Des emplois dans l’industrie (vraisemblablement à Gorron), comme les chaussonnières (fabrique de chaussures) et carriers (carrière de granit) font aussi leur apparition.

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