La musique a toujours été une activité développée à Gorron.
Dès 1908, la fanfare et la chorale du patronage Saint-Martin donnaient des concerts dans la salle paroissiale. On retrouve dans les statuts de l’association « La Jeanne d’Arc », la pratique de la musique.
Au cours du 20e siècle, on voit apparaître des structures diverses qui ont contribué au développement de la pratique de la musique. Une fanfare (Saint Martin), une clique de clairons et trompettes. Un rallye cor (cors de chasse). Un orchestre de la Sainte-Cécile. Un Cercle musical gorronnais. Puis, plus tard, la Lyre gorronnaise…
Dans l’article, on évoque la famille Ollivier (Olivier) : notamment André Olivier, chef d’orchestre Sainte Cécile, ses sœurs, Armande et Marie-Louise. La famille Olivier (Le père Armand, peintre, et sa femme Marie-Louise, sont recensés en 1936, rue de la Mairie.
On y trouve aussi des noms qui ont contribué au développement de la musique à Gorron : Melle Maret, Melle Béchet (sœur de Michel Béchet qui a, sur le blog, raconté l’histoire de ce développement).
Echanges… (article de Ouest-France – 1949 - transmis par Claude)
Enseigne d’autrefois
Dans l’article, le rédacteur regrette la disparition des hostelleries et auberges d’autrefois à Gorron (qu’il qualifie de ville de grand renom). Nous retrouvons une partie de ces établissements grâce au blog.
Hôtel de l’Ouest : actuellement café des sports, place du Général Barrabé.
Hôtel du porche : pourrait être l’hôtel des Quatre Piliers à l’angle de la rue de la Mairie et de la rue des Sarrazins ou du local actuel de l’association de conservation du patrimoine derrière la mairie.
Hôtel du Four à ban : il se situait en haut à gauche de la rue de la montée.
Hôtel du Pigeon Blanc : il se situait où se trouve les assurances MMA actuelles
Hôtel de Bretagne ; Hôtel du Pont de Hercé : vraisemblablement le même hôtel actuellement rue de Bretagne.
« Ici, on loge à pied ou à cheval » : il s’agit de l’hôtel Bertrand, rue de Bretagne, où se trouve le magasin Monnier meubles actuel.
Pour des raisons économiques, le trafic du tramway a été suspendu (fin août 1947) par décision du Conseil Général. Le terme suspendu a été choisi car en 1938 on avait déjà envisagé l’arrêt de la ligne. La Seconde Guerre mondiale avait nécessité sa remise en service.
On l’utilisera exceptionnellement pour un pèlerinage à Pontmain, après la fermeture de la ligne.
Un camion de 10 tonnes remplacera le tramway pour les marchandises. Pour les voyageurs, un service de cars est mis en place entre Gorron et Mayenne. Un service existe aussi entre Laval et Landivy en passant par Mayenne et Gorron.
Nous avons évoqué, dernièrement dans la rubrique échanges, la fête des fleurs de 1969 à Gorron avec l’élection de sa reine. En mars 1950, une reine a aussi été élue. Un seul char participait au défilé : le carrosse de l’industrie dans lequel la reine et ses demoiselles d’honneur avaient pris place. Il était suivi de la fanfare Saint-Martin, des maires du canton, de la compagnie des sapeurs-pompiers…
Lors de cette journée on avait organisé un radio crochet, une épreuve de cross cyclo-pédestre, une soirée dansante à la mairie…
Dans l’article, on peut relever des noms bien connus des Gorronnais : en dehors de la reine Madeleine Fougères (d’une famille de cultivateurs gorronnais), M. Maret, maire de Gorron, M. Durand, président du comité des fêtes, M. Bourdon, lieutenant des pompiers, M. Salset, Directeur des établissements Gautier, président du comité des semaines commerciales.
On apprend que monsieur Salset a filmé cette journée. Il existerait d’autres films tournés par M. Salset. Si quelqu’un connaissait l’existence de ces films, qu’il n’hésite pas à me contacter.
Le Memorial Day est un jour de congé officiel aux Etats Unis qui rend hommage aux soldats américains morts au combat. A Gorron, ce jour était célébré au cimetière américain route de Couesmes à Gorron.
L’article de Ouest-France (transmis par Claude) nous apprend que cette célébration s’est interrompue le 21 mai 1948. A partir de cette date, une partie des sépultures ont été transférées au cimetière de Saint-James dans la Manche et d’autres ont été rapatriées aux Etats-Unis.
Lors de cette dernière cérémonie (qui tombait le jour de la Fête-Dieu), de nombreux officiels départementaux se sont donc retrouvés route de Couesmes.
Sur cette photo de Gorronnais, nous reconnaissons Monsieur Henri Durand, meunier, président de la Jeanne d’Arc et Monsieur Lucien Dollé, mécanicien agricole, maire de Gorron. En quelle circonstance a-t-elle été prise ? Regroupement d’une classe d’âge ? Si vous avez des informations, merci d’en faire part au blog.
Le conseil de révision qui se déroulait au chef-lieu de canton était chargé de statuer sur l’aptitude ou non des garçons de 20 ans à faire leur service militaire. Il était constitué de militaires et élus. A ma connaissance, il s’est arrêté dans les années 1960 (1967 à Gorron ?).
Sur la photo ci-contre, la classe 1924 donc des Gorronnais nés en 1904. Elle a été prise devant le monument aux morts érigé en 1921 dans le square du Bignon. A noter les arbres qui bordaient le square à l’époque.
Au centre de la photo, le maire de Gorron en 1924 : Clément Moreau.
A partir des encarts publicitaires présents dans le livret (tous les commerçants, artisans, industriels ne sont pas représentés).
Des commerces et artisanats disparus aujourd’hui (qu’on peut retrouver dans les rayons des grandes surfaces).
Quincaillerie – armurerie, F. Fontaine, 28 rue de la Mairie ; quincaillerie, L. Bruneau, place du Général Barrabé ; tôlerie-peinture, L. Letourneur, rue du Maine ; droguerie – peinture, M. Lemonnier, rue Corbeau-Paris ; droguerie, C. Mottier ; tailleur d’habits, H. Voisin, rue Brochard-Brault ; grains – graines, J. Foucher, Place du Général Barrabé ; graines fourragères et potagères, André Coutard, place de la Mairie ; bière-charbon – fuel : Paul Patry, rue du Bignon ; Roger Guérin, rue du Pré.
A partir des encarts publicitaires présents dans le livret (tous les commerçants, artisans, industriels ne sont pas représentés).
Des commerces et artisanats disparus aujourd’hui (qu’on peut retrouver dans les rayons des grandes surfaces).
Teinturerie : Mme Drolon (dépositaire Hénault-Morel) ; Cadeaux, articles de voyage : Lemonnier-Chevalier, 22 rue de la Mairie ; Chapellerie – modes – parapluies : Maurice Mottier, place de la Houssaye ; Horlogerie – bijouterie : F. Chemin, rue de la Mairie et Jean-Pierre Erard, 5 place de la Mairie.
A partir des encarts publicitaires présents dans le livret (tous les commerçants, artisans, industriels ne sont pas représentés).
Coiffeurs
1969 : coiffure pour Dames, Annick Adam, place de la Marie ; coiffure pour Messieurs, André Moussay, boulevard Faverie ; Robert Gendron, coiffeur Messieurs, rue Jean-Jacques Garnier.
Actuellement : L’Univers de Marie, 33 rue de la Mairie ; Mon Coiffeur, ma Famille, Exclusif, 1 rue de Bretagne ; Atelier Coiffure de Magali, 24 rue de Bretagne.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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