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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 11:47

Un débit de boisson.

La photo ci-contre a été prise devant un débit de boisson (Labbé débitant). Certains personnages sont mis en scène. Une femme en tablier, à gauche sert du vin aux deux hommes qui l’encadrent. Un homme tient ce qui ressemble à une bouteille d’eau de seltz. Au premier plan, trois hommes : l’un, un verre à ses pieds semble manger avec un couteau ; un autre, assis, sert un verre à un troisième.

La carte postale ci-dessous nous permet de situer l’établissement (Epicerie LABBE débitant), rue du Bignon. Nous retrouvons sur les listes de recensement de 1906 jusqu’à 1926 les propriétaires : Il s’agit de Joseph Labbé, recensé comme épicier, et de son épouse Marie Lepéculier.

On peut penser que la femme au tablier, à gauche, est Marie Lepéculier et l’homme assis en bas à droite Joseph Labbé.

Echanges...
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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 11:48

Retour sur l’exposition « Les processions religieuses d’autrefois »

 

 

 

Au-delà des nombreux objets exposés, deux organisateurs avaient revêtu des vêtements ayant un rapport avec le thème, notamment celui du Suisse (Le Suisse était un employé d’église chargé d’ouvrir les processions et de faire régner l’ordre dans les assemblées). On les voit, ci-contre, à l’entrée du local.

 

 

 

 

 

Les cierges de M. Racineux

Sur le blog nous avons plusieurs fois évoqué cette famille : deux générations de ciriers (François, le père et Louis, le fils) qui ont habité au n° 18 de la rue du Bignon. Un autre cirier, Auguste Belliard leur a succédé dans la même maison.

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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 11:49

Herpin notaires

Dans la famille Herpin dont nous avons souvent parlé sur le blog, deux fils du couple Emile Herpin (sacristain) et Pauline Léon deviendront notaires. L’aîné, Léon, exercera à Ambrières. Son jeune frère Paulin aura son étude à Gorron, en face de la maison de ses parents, rue du BIgnon. Le troisième frère, Albert, le cadet, deviendra chanoine, prêtre et doyen de la basilique de Mayenne. 

Les deux documents ci-joints nous apprennent que Paulin Herpin a succédé à Me Renard à Gorron et Léon Herpin à Me Lebouc à Ambrières. A noter que le courrier de Léon Herpin est adressé à M. Cussot (le poilu dont nous avons parlé) greffier de paix à Gorron.

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 12:40

Cessation d’activité

 

Dans le document ci-contre, Emile Herpin, libraire, recensé Grande Rue (Place des Halles sur le document, place de la Mairie actuelle), annonce la cessation de sa fabrication de cierges.

En 1926, il est recensé avec sa femme Marie Neveu, originaire de Brée, et leurs filles Marie et Suzanne. La famille Herpin, originaire de Fougères a été évoquée de nombreuses fois sur le blog.  Emile Herpin (père), sacristain, s’est marié avec Pauline Léon le 24 avril 1864 à Gorron.

On note sur le document qu’Emile Herpin, outre les cierges et les bougies, vend aussi des couronnes mortuaires. Son activité de libraire comporte la vente de papeterie, les travaux d’imprimerie…

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 10:29

 

Ouest-France 1948 (article transmis par Claude).

Dans le compte-rendu de l’Assemblée Générale du Football Club Gorronnais (FCG) de juin 1948, nous relevons plusieurs noms de responsables, bien connus des Gorronnais.

Le nouveau bureau

Président d’honneur : M. Maret, agent d’assurances, maire de Gorron.

Président : M. Garnier, notaire.

Vice-président : M. Delière, directeur de l’école publique de garçons.

Trésorier : M. Jean Garnier fils, trésorier adjoint.

Secrétaire : M. Violas, huissier-greffier.

Secrétaire adjoint : M. Drolon, clerc de notaire.

Entraineur jouer : M. Marolleau, marchand de chaussures.

A la tête des supporteurs : M. Salset, directeur d’usine.

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22 février 2024 4 22 /02 /février /2024 12:43

Témoignages d’un poilu

 

Un visiteur du blog nous a transmis une lettre d’un soldat, habitant alors à Gorron, qui écrivait régulièrement à sa femme. Ce soldat, malheureusement, ne reviendra pas de la guerre…

Le rédacteur des lettres…

 

Originaire de Meslay, né le 21 avril 1880. On apprend sur son livret militaire qu’il avait les yeux bleus et mesurait 1,62 mètre. Sa formation professionnelle de départ était clerc de notaire.

Il est appelé au 130ème Régiment d’infanterie par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive au corps le 1er décembre 1914. Il est passé au 4ème Régiment d’infanterie le 20 août 1915.

Il est tué à l’ennemi en forêt d’Argonne le 26 avril 1916.

Circonstance de la mort : le 25 avril 1916, à la suite d’une explosion de mine ennemie, a fait l’admiration de tous en se portant résolument en avant pour occuper l’entonnoir, a été tué.

Mort pour la France, Il a été décoré de la croix de guerre étoile de bronze.

A noter que son épouse, originaire de Brecé, ne s’est pas remariée (en rapport avec notre rubrique sur les veuves de guerre de 1914/1918).

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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 12:18

Témoignages d’un poilu

 

Un visiteur du blog nous a transmis une lettre d’un soldat, habitant alors à Gorron, qui écrivait régulièrement à sa femme. Ce soldat, malheureusement, ne reviendra pas de la guerre…

 

Extrait d’une autre lettre…

L'auteur des lettres

Jeudi 30 septembre 1915... Le soldat est désormais au front.

 

... C’est pendant ces différents combats que moi et une trentaine de camarades nous nous sommes trouvés séparés du gros de notre compagnie. J’ai vu Nollieres* monter d’une tranchée pour avec des camarades de sa compagnie se déployer en tirailleurs. Il avait à peine fait quelques pas qu’il est tombé gravement blessé. Le lendemain son camarade Gallienne qui l’a retiré du terrain m’a dit qu’il devait être mort par suite des secousses subies pendant son transport... La blessure serait une balle entrée par l’aisne et sortie par la cuisse. De par la souffrance le malheureux ne croyait plus n’avoir qu’une jambe…

 

*Il s’agit de Constant Nollière mort le 28 septembre 1915, « tué à l’ennemi » dans la forêt d’Argonne ».

 

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:53

Echanges…

 

Témoignages d’un poilu

 

Un visiteur du blog nous a transmis une lettre d’un soldat, habitant alors à Gorron, qui écrivait régulièrement à sa femme. Ce soldat, malheureusement, ne reviendra pas de la guerre…

Suite de la lettre (le soldat est cantonné à Clermont)

 

« Ici on voit toutes sortes de régiments, un remue-ménage continu de camions automobiles et charriots de toutes sortes attelés de chevaux superbes. La cavalerie ne fait point défaut et est composée de très bons chevaux en parfait état. Un nombre considérable de caissons passe tous les jours pour le ravitaillement des munitions d’artillerie. Tous les jours aussi, vol de nombreux aéroplanes. On remarque également plusieurs ballons captifs surveillant l’ennemi. Hier soir, j’ai pu remarquer les effets produits dans les nuages par trois obus tirés sur un aéro boche. L’éclatement de chaque obus forme comme un petit nuage gros comme la tête dans le ciel dans un ciel pur (…)

A remarquer la qualité de l’écriture.

(…) Nous irons demain soir aux tranchées de la Haute Chevauchée entre les secteurs de Vauquois et de Marie Cherise (Argonne) pendant 12 jours, 6 jours en arrière, 6 jours en avant. Nous serons munis des fameux casques en acier et de masques contre les gaz asphyxiants. Tous nous y allons sans émotion avec le ferme espoir de revenir vivants après avoir fait notre devoir.

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 11:41

 

Témoignages d’un poilu

 

Un visiteur du blog nous a transmis une lettre d’un soldat, habitant alors à Gorron, qui écrivait régulièrement à sa femme. Ce soldat, malheureusement, ne reviendra pas de la guerre…

 

Suite de la lettre (le soldat arrive à Clermont en Argonne)…

                A notre descente du train en arrivant ici, nous avons ressenti une certaine sensation de crainte due à l’obscurité naissante et aussi à la croyance de la présence de l’ennemi. Cette sensation a vite disparu quand nous avons su que la ligne de front était encore à environ 15 km de là.

                En sortant de la gare nous avons traversé dans la pénombre toute la ville pour aller rejoindre nos cantonnements respectifs. Nous remarquions avec dépit que lors de l’occupation de cette ville les boches y ont causé le plus de dégâts possible. Toute la ville haute c’est-à-dire toute la partie de la plus belle et la plus riche de la ville est détruite. Il ne reste plus que des ruines, pans de murs chancelants ne tenant plus debout que par miracle et amas considérables de débris de construction. Ce n’est plus qu’une ruine sans nom.

L’église même comme beaucoup d’autres bâtiments a perdu sa toiture et ne conserve plus que des murailles disloquées. Tout a été détruit par le feu qui pendant deux jours a brûlé sans répit (…) L’hôpital a été conservé grâce à la supérieure de cet établissement qui avait pris l’engagement de soigner les blessés boches.

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24 janvier 2024 3 24 /01 /janvier /2024 11:24

Témoignages d’un poilu

 

Un visiteur du blog nous a transmis une lettre d’un soldat, habitant alors à Gorron, qui écrivait régulièrement à sa femme. Ce soldat, malheureusement, ne reviendra pas de la guerre…

 

 

 

 

 

Clermont en Argonne ce 24 août 1915

 

Après un long et pénible voyage, nous sommes enfin arrivés ici.

Je dis long voyage parce que nous avons fait quelques détours. Juge un peu : Partis de Mayenne vendredi dernier à 4h 15 nous sommes passés à la Chapelle Anthenaise où nous avons eu 3 heures d’arrêt puis arrivés à Chartres vers 6 heures le lendemain matin. Nous avons ensuite filé par Orléans, Montargis, Sens, Nuis sous Ravière, Châtillon sur Seine, Bologne, St Dizier, St Menehould, enfin ici où nous arrivions à 8 heures du soir.

Je dis aussi pénible parce qu’il nous a fallu rester continuellement dans nos wagons mangeant et dormant dans nos compartiments. Cela assurément manquant de confortable mais en revanche nous étions copieusement ravitaillés.

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