J'ai récemment eu la surprise et le plaisir de tomber sur votre blog en fouillant sur internet afin de rechercher des informations généalogiques sur ma famille. Je n'en reviens pas d'être tombée sur vos articles concernant la famille Gobil. Je suis la petite-fille de Henri Cerisier (j'ai pu voir mon grand-père sur quelques photos de vos articles), demi-frère de Marcel et Victor Gobil que l'on voit sur plusieurs articles (fils d'Eugénie Louise Cerisier). Mon grand-père a demeuré au 56 rue du Pré et j'ai quelques photos de famille et de Gorron de l'époque qu'il me ferait plaisir de vous partager. Expatriée depuis 13 ans au Québec, je fais actuellement des recherches généalogiques afin d'en savoir plus du côté de mon grand-père qui est malheureusement né de père inconnu...
Je souhaitais donc vous remercier pour votre blog qui a attisé ma curiosité et procuré beaucoup d'émotions !
Au plaisir d'entrer en contact avec vous, peut-être avez-vous une adresse courriel via laquelle je pourrais vous envoyer quelques clichés!
Très cordialement,
Estelle Cerisier
Je ne sais plus si j’ai envoyé mon adresse mail ( jouvinjc@wanadoo.fr ) à Estelle Cerisier. Quoi qu’il en soit voici une photo de la maison actuelle du 56 rue du Pré.
Sauf erreur de notre part, nous n’avons pas publié les compléments d’informations envoyés par Alexis Blanchetière à la suite de l’article publié le 03 décembre 2017 sur la famille Blanchetière.
Il s’agissait de la carte d’identité de Fernand Blanchetière né le 10 janvier 1905 à Hercé. Carte délivrée le 19 septembre 1840.
Ainsi que celle de sa mère, Augustine Hut, née à Laval le 16 avril 1872 et mariés à Pierre Blanchetière le 11/06/1893 à Hercé. Carte délivrée le 04 octobre 1940.
Sur la photo de la semaine dernière, deux instituteurs : Auguste Louis Saleur dont nous avons parlé et Mr Leroy.
Il s’agit de Georges Leroy, instituteur public, né en 1885 à Laval, pensionnaire dans le groupe scolaire rue de Normandie en 1906.
Germain Morin est alors directeur de l’école communale de garçons. L’enfant qui sert à boire aux deux instituteurs (Saleur et Leroy) est vraisemblablement Robert Morin (11 ans), fils de Germain Morin et Adolphine Denis, sa femme.
En 1906, outre Germain Morin, Auguste Saleur et Georges Leroy, Henri Guilloux, né en 1878 à Landivy, enseigne dans le groupe scolaire rue de Normandie.
Un descendant de la famille gorronnaise Morin nous a envoyé cette photo avec les éléments ci-dessous :
«… une photo prise chez des Morin à Gorron, à droite mon arrière-grand-père Auguste, Louis Saleur instituteur et un de ses collègues (Mr Leroy, famille présente à Gorron il me semble) et au centre un jeune Morin que je n'ai pas encore identifié. »
Cette photo était accompagnée de la généalogie complète de cette famille Morin : Julien Morin/Renée Dubourg (mariés en 1774) ; Augustin Morin/Jeanne Montécot (mariés en 1810) ; Louis Constant Morin/Victoire Madeleine Leboulanger (mariés en 1848) ; Augustine Marie Morin/Auguste Emile saleur (mariés en 1880).
Auguste Louis Saleur fils de ce couple est né à Ernée le 26/03/1884. Il se marie avec Louise Léonie Augustine Marceline Rigoin le 05/08/1905 à Vieuvy.
Rappel : témoignage d’une dame ayant passé une partie de son enfance au château de Lévaré appartenant à l’époque au cinquième duc d’Abrantès.
« Il y avait 6 chevaux. Je me rappelle encore le nom des chevaux (…) c’était magnifique, il y avait une douve (…) j’allais chercher de l’eau à la fontaine du parc …) mes parents étaient métayers (…) la ferme était immense (…) quand ils faisaient les foins, au fond, du côté de Carelles, il fallait leur porter à manger sur place (…) Il y avait deux taureaux, un pour les jersiaises et un autre pour les autres vaches (…) il y avait beaucoup de moutons qu’on aimait bien (…) au château, il y avait un arbre de Noël (…) on avait eu des cartes (…) le bûcheron et le jardinier nous apprenaient à jouer aux cartes (…) j’ai appris à tirer les vaches (…) il y avait la baratte (…) nous allions porter le beurre à l’épicerie en face (…) monsieur le Duc payait le lait à la directrice à l’école (…) on lui portait dans un pot en grès (…) les filles avaient un préceptrice (…) la Duchesse était très gentille »
Lors de la visite du château du Bailleul pour les journées du patrimoine, on m’a donné les coordonnées d’une femme qui a vécu au château de Lévaré, ses parents travaillant pour la famille d’Abrantès, propriétaire de ce château comme de celui du Bailleul.
Le cinquième duc d’Abrantès, Andoche Le Ray, maire de Lévaré, conseiller général, habite alors le château avec sa femme, Nicole de Maigret et ses sept filles. Il y résidera jusqu’en 1949, date où la famille va vivre à Saint Cloud.
Les extrait de l’entretien présentés dans ces articles correspondent à cette période.
« J’ai vécu au château de l’âge de 5 ans jusqu’à 11 ans (…) Dans les filles, il y avait Madeleine qui s’est beaucoup occupée de moi (…) elle nous apprenait à coudre (…) il y avait un chauffeur, Auguste, des femmes de chambres, une cuisinière (…) le jardinier, Joseph Fouilleul (…) il y avait un bûcheron, M. Blot (…) deux domestiques et deux bonnes (…) les commis couchaient dans les tours du château. Il y avait deux tours (…) un commis jouait de l’accordéon.
L’occupation des locaux de l’enseignement privé perturbe les réunions de la congrégation.
Le mardi 19 juin apparut pour la première fois un convoi allemand qui ne fit que passer. (…) Le mardi 2 juillet, les soldats allemands prirent possession de l’Asile, lieu habituel de nos réunions. (…) Le samedi 20 juillet, occupation de l’école du Sacré-Cœur et du Saint Michel. (…) Ces derniers mois, [ces réunions] furent tenues sous les arbres de l’allée Saint Michel ou à l’église derrière l’orgue. »
1941
Des pièces de théâtre sont jouées au profit des soldats français prisonniers en Allemagne.
L’année 1944 clôt le registre. Quelques documents épars évoquent l’année 1945. On y évoque Notre Dame du Bignon dont la chapelle accueille de nombreuses activités de la congrégation.
Dans le registre, on trouve de nombreux chants créés par les filles. Les saynètes jouées par elles sont parfois écrites par le curé Chaudet. Ce prêtre semble aimer l’écriture et le chant.
1939
On trouve dans le registre des allusions à la Seconde Guerre mondiale.
Septembre La guerre !
Menaçante depuis de long mois, voilà qu’elle se déclare à nouveau (…) tocsin et sirène sonnent hélas la mobilisation générale. Le souvenir de 1914 est si frais encore dans nos mémoires ! Cette fois la guerre éclate sous la forme d’un immense conflit dès le début. (…) Le progrès fait craindre les avions de bombardement allemands même jusque chez nous où les alertes sont annoncées. La Vierge du Bignon sera notre paratonnerre.
Quelques éléments concernant l’occupation allemande apparaissent
En fin de mai 1940, un afflux incalculable de réfugiés envahit la Mayenne. (…) le 29 mai, ils occupèrent la salle Ste Elisabeth puis l’asile du Sacré Cœur (école maternelle privée).
Vendredi Saint, 18 avril 1919 : mort de de Monsieur le Curé André Jacob. « Il disait parfois : je voudrais bien mourir un vendredi saint. Le Bon Dieu doit être plus miséricordieux ce jour-là ! Il a été exaucé. »
25 mai 1919 : installation de M. l’Abbé Chaudet. Curé de Bonchamps-les-Craon, nommé curé doyen de Gorron.
Année 1920
Madame la Duchesse d’Abrantès exécute les décors et les costumes de la pièce « Le rayon divin » jouée par les Enfants de Marie. La Duchesse a perdu accidentellement son fils peu de temps auparavant.
Le registre, jusqu’à l’année 1924 a été reconstitué à partir de carnets ou de petits feuillets épars. Les moments forts de l’association se résument à des sorties (au Mont Saint Michel par exemple) et des séances de théâtre données par les Enfants de Marie (par exemple à l’hospice de Gorron).
L’évocation de la Grande Guerre est très peu fréquente dans le registre. Le 11 novembre 1918 est évoqué : « L’horrible Grande Guerre est finie. Merci mon Dieu ».
Les seuls décès mentionnés concernent des membres de la Congrégation.
Au cours des années 1917 et 1918, on apprend la mort de :
Blanche Billaux, viceprésidente de la Congrégation : née en 1878, fille de Léontine Levinglier (veuve Billaux), habitant rue de Normandie.
Denise Picot : présidente de la Congrégation : née en 1882, fille d’Isidore Picot, cordonnier mercier, et de Joséphine Lory, habitant rue Magenta.
Marthe Chemin : membre de la Congrégation qu’elle avait quitté « pour se dévouer comme infirmière à soigner les prisonniers de guerre. Elle est morte victime de son dévouement dans un hôpital militaire du Mans où elle avait contracté la grippe infectieuse ». Née en 1888, fille d’Henri Chemin, veuf, habitant de rue du Bignon.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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