Une illustration de la démarche suivie pour répondre à une demande envoyée par l’intermédiaire du blog.
Une nouvelle information transmise par notre demandeur permet de poursuivre la recherche : renseignement pris auprès de mon frère qui détient une copie d'acte de naissance, mon père était né le 27 mai 1925 à Montaudin.
Recensement de la population de Montaudin en 1926 (archives de la Mayenne). Emile Heurtier est le fils de Jean Heurtier (originaire de Saint-Denis de Gastines, né le 09/05/1885) et de Mélanie Hamon (originaire de Saint-Denis de Gastines née le 10/11/1887), cultivateurs à Mézaveau.
Lignée des Heurtier.
Acte de naissances de Jean Heurtier (archives de la Mayenne). On ne retrouve pas l’acte de naissance à Saint-Denis de Gastines à la date indiquée sur la liste de recensement.
Tables décennales de Saint-Denis de Gastines (archives de la Mayenne). Jean Heurtier est en réalité né le 9/05/1883.
Acte de naissance de Jean Heurtier (archives de la Mayenne). Jean Heurtier est le fils de Pierre Heurtier, laboureur à la Grénulière et de Virginie Boittin. Jean Heurtier et Mélanie Hamon se sont mariés à Saint-Denis-de-Gastines le 26 janvier 1913 (date peu sûre).
Deux articles : le miracle de notre enseignement libre qui a su résister aux tentatives de l’Etat de le faire disparaître ; Le fiasco de l’enseignement unique qui multiplie les intellectuels qui crèveront de faim, deviendront des aigris, des chambardeurs alors que leurs bras manqueront aux professions agricoles, artisanales et industrielles. Toujours nuancé…
1937/1938
Au nécrologue paroissial. Le docteur Bouessée est décédé dans la nuit du 23 au 24 mai 1936. Médecin dévoué, il est aussi décrit comme étant un bon chrétien. Elu municipal, président de la société de gymnastique de la Jeanne d’Arc. On apprend qu’il avait perdu un fils.
Eux et nous. Eux, ce sont les membres des syndicats d’instituteurs, nécessairement socialistes et communistes, internationalistes, antimilitaristes qui poussent des cris de putois si on ne les augmente pas, qui veulent s’accaparer l’Ecole… Nous, ce sont les syndicats de l’enseignement libre qui ne s’intéressent à leurs membres que pour leur donner les moyens de se perfectionner moralement et professionnellement… Ben voyons…
Une illustration de la démarche suivie pour répondre à une demande envoyée par l’intermédiaire du blog.
« Je suis né à Gorron le 16 OCTOBRE 1951, mes parents habitaient rue BROCHARD-BRAULT et mon père était rempailleur de chaises et brossier, ma mère travaillait à l'usine. Auriez-vous des indications sur ma généalogie (sur mes ancêtres?) : Mon père EMILE HEURTIER, ma mère MADELEINE BOUDIER. »
Dans la liste de recensement en ma possession, je retrouve bien, en 1962, la famille Heurtier, rue Brochard-Brault.
Emile Heurtier (né en 1925), sans profession, Madeleine Boudier (née en 1930), ouvrière d’usine et leurs enfants : Jean-Claude, Serge, Marc et Martine, rue Brochard-Brault.
Première difficulté : les lieux de naissance ne sont pas mentionnés.
Jean-Claude Heurtier me précise : Ma mère était née à Carelles et mon père à St Denis de Gastines (sauf erreur de ma part).
Je vais donc essayer de retrouver les parents dans les listes de recensement de 1931 à Carelles et à Saint-Denis de Gastines.
Madeleine Boudier, née le 28/06/1930 à Carelles de Joseph Boudier et de Marie Pannetier, au Taillis Jeannette.
Nécrologie. M. Léon étaitun homme de bien, un trait de caractère le caractérisait : une foi très profonde ; ce bon serviteur de Dieu a dû être bien accueilli là-haut. Il s’agit vraisemblablement de Paul Léon habitant Grande Rue. Il serait né en 1845. On parle dans l’article de son âge avancé. Il aurait donc 87 ans.
Une loterie pour la maison d’accueil de Brecé. Il existe une maison d’accueil et de retraite pour les institutrices libres à Brécé qui vient d’être agrandie. Elle comporterait 17 chambres à coucher pour 22 lits.
1933
Le syndicat illégal des instituteurs de l’enseignement public. Selon l’article, les membres de ce syndicat voudraient empêcher les instituteurs publics de pratiquer le catholicisme. Si c’est vrai, c’est une atteinte à la laïcité. De là à considérer que les membres de ce syndicat ne seraient pas de bons patriotes comme il est dit dans l’article…
Associations sportives. Le Football Club Gorronnais (FCG) organise un grand tournoi de six pour clore la saison. L’Ardente, club de basket-ball féminin de la Jeanne D’arc, joue un match de barrage pour éviter la descente.
19 mai 1950
Gala de variétés à la salle des fêtes de la mairie. Des chansonniers, une pièce de théâtre de Feydeau (Feu la mère de madame) par des comédiens de Fougères. Le théâtre restauré de la mairie était à l’époque en activité.
19 juin 1950
Notre piscine municipale est ouverte. De 9h à midi et de 15 heures à 20 heures. La piscine est payante. Les enfants d’âge scolaire doivent être accompagnés de parents.
Les épreuves du certificat d’étude. Elles se dérouleront au groupe scolaire rue de Normandie. 101 candidats pour le canton.
Sépulture de Mme Paul Gourdin-Servinièredont toute la vie fut un exemple de dévouement, de modestie et de foi. Un article du blog (18 mai 2019), évoque cette famille. En 1931, Marthe Douchin, veuve, vit avec ses enfants Marie-Thérèse, Paul et Madeleine, rue des Sarrazins.
Pour l’école confessionnelle. L’alsace,a gardé un système éducatif auquel les lois laïques ne sont pas appliquées. On compare dans cet article les écoles sans Dieu desquelles sont sorties trois jeunesses dont l’Etat ne doit et ne peut être très fier : une jeunesse syndicaliste, une jeunesse anarchiste, une jeunesse communiste qui, toutes les trois, sont véhémentement antipatriotes et révolutionnaires. Alors que les écoles confessionnelles forment de vrais patriotes. Sans commentaire.
1932
Rectifications. Le curé Chaudet se défend d’avoir pris position pour un candidat lors des élections législatives et met au défi les dénonciateurs d’en apporter la preuve.
La fête de la Victoire et la fête nationale de Jeanne d’Arc ont été confondues : toutes les associations gorronnaises ont participé au défilé dans les rues pavoisées et se sont recueillies devant le monument aux morts.
24 – 25 juin 1950
Le banquet des conscrits de la « Belle Epoque 1900 » à Gorron. Les Gorronnais nés en 1880se sont réunis à l’hôtel du Pont d’Hercé tenu par la famille Fouilleul.
1er et 2 juillet 1950
Conseil municipal. Une subvention est votée pour la création d’une colonie de vacances par la société « Jeanne d’Arc ; des problèmes de logement existe à Gorron : un projet d’ habitations à bon marché est étudié, notamment dans l’ancienne gare de Gorron ; un projet « eau potable » et « réseau égouts » est étudié.
Droits et Devoirs des Parents relativement à l’Ecole. Définition de l’école chrétienne : celle où le courage inscrit au premier rang dans ses programmes la science religieuse, place entre les mains de ses élèves des livres d’une orthodoxie parfaite… Parler de science religieuse me paraît contestable. Que deviennent les sciences au sens précis du terme dans cette école ? L’Eglise défend de fréquenter l’école neutre, à cause des périls que la foi et la vertu des enfants y rencontrent. Je comprends mieuxle sens du titre de la revue syndicale « L’Ecole libératrice ». Le moins qu’on puisse dire c’est que la liberté des enfants et de leurs parents est plutôt limitée dans l’Ecole chrétienne.
A propos du Cinquantenaire de l’Ecole Laïque. Les défenseurs de l’Ecole Laïque prétendraient qu’il n’y avait rien en termes d’enseignement avant l’Ecole laïque. Si tel était le cas, ce serait manifestement une injustice. C’est principalement l’Eglise qui assurait l’enseignement des enfants pendant l’ancien régime. Et les philosophes du Siècle des Lumières eux-mêmes ont profité de cet enseignement. Il n’y a pas besoin de nier l’évidence historique pour critiquer le poids parfois néfaste de l’Eglise sur le contenu qui était enseigné.
Vaccination anti-variolique. Une séance gratuite est prévue à la mairie le jeudi 22 juin à 14h 30. Les familles ne se présentant pas devront fournir un certificat de vaccination.
Procession de la Fête-Dieu. Traditionnelles décorations : sciure colorée, fleurs sur les rues, et reposoirs le long du parcours . La photo n’est malheureusement pas bonne mais on distingue cependant la procession descendant le boulevard Faverie.
22 juin 1950
Un violent orage s’abat sur la région. Vent violent, grêle (grêlons gros comme un œuf de poule), pluie torrentielle. Des dégâts importants : des récoltes, des arbres hachés par la grêle, des vitres brisées, des automobiles sont endommagées…
Tirage au sort des bons de participation de la grande kermesse. Des riches récompenses : moutons, agneaux, buffet de cuisine, bicyclette ont été gagnées par des Gorronnais.
Jules Ferry et le pharisaïsme des anticléricaux. Article, une nouvelle fois,qui manque un peu d’objectivité. Il est d’ailleurs singulier que le terme pharisaïsme soit utilisé (piété ostentatoire, formalisme hypocrite chez un dévot ou religieux). Alors que Jules Ferry est présenté comme un franc-maçon dont l’objectif est la déchristianisation générale (la) désagrégation, (la) désunion, autrement dit l’œuvre de barbarie. (…) Construire une humanité sans Dieu, c’est l’unique raison des radicaux socialistes. Tout le reste, neutralité, respect de toutes les religions ne sont qu’hypocrisie et mensonge. Dans cet état d’esprit le dialogue devait être très difficile à l’époque…
Il ne peut y avoir de morale que venant de Dieu. Tout autre morale ne pourrait être que sotte, niaise… Le Bien et le Mal seraient des mots vides de sens. Les utiliser devant des enfants à l’esprit éveillé, c’est comme si on les nourrissait avec de la « gnôle de mauvaise qualité ». Cette fois, l’excès dans l’argumentation pourrait presque nous amener à sourire.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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