Entre Nous : juin, juillet, octobre, novembre, décembre 1956
Processions de la Fêtre-Dieu (2), dimanche 10 juin : les reposoirs : rue de la mairie, devant le magasin de Mme Olivier ; place du Général Barrabé ; Champ de foire ; clinique rue de Normandie ; chapelle du Bignon ; école maternelle du Sacré-Cœur.
Jeanne d’Arc. Lors de l’assemblée générale, sont désignés comme président M Henri Durand et comme directeur abbé L. Boué. Bien que la salle soit pratiquement reconstruite, le cinéma se déroule toujours à la salle des fêtes de la mairie.
Père Noël. Le rédacteur d’entre Nous (le curé J. Piard) s’insurge contre le Père Noël « reléguer au grenier le fantoche du Père Noël : il n’est qu’un mensonge destiné à cacher la plus douce des réalités » (la naissance du Christ).
Bibliothèque paroissiale. Elle contient près de 2 000 volumes qui peuvent être consultés ou empruntés.
Comme il l’a déjà fait, M Yves Royer, un ancien Gorronnais, nous a envoyé une photos de classe : année scolaire 1946 – 1947, école privé de garçons. Une grande partie du nom des élèves va nous permettre de les retrouver dans les listes de recensement.
Louis Quinton : fils de Jean-Marie et Marie-Louise Quinton, épiciers, rue de la Houssaye.
Louis Fouqué : non retrouvé dans les listes de recensement de 1936.
Henri Lucas : pourrait être le fils de René Lucas (carrier) et d’Emilienne (épicière), rue du Bignon.
Bernard Dupont : pourrait être le fils de Jean Dupont (journalier) et de Marie (journalière).
Lucien Legof : non retrouvé dans les listes de recensement de 1936.
Colonie de vacances : des aménagements sont en cours à la colonie de vacances à Saint-Pair-sur-mer pour accueillir les enfants du 18 juillet au 11 août et du 11 août au 4 septembre.
Electrification : toutes les fermes de Gorron ont l’électricité depuis Noël 1955. Il est rappelé aux fidèles qu’ils ne doivent écouter à la radio que les émissions religieuses dont l‘origine catholique leur est garantie et surtout pas celles diffusées par des sectes non-catholiques.
Sectes non-catholiques : elles ne sont pas nommées dans le bulletin mais elles semblent être très actives en cette période. Il s’agit vraisemblablement des églises protestantes.
Processions de la Fête-Dieu (1) : le dimanche 3 juin : situation des reposoirs : carrefour boulangerie Raison et épicerie Détais ( carrefour de la Grande Rue, la rue de la Mairie et la rue de la Houssaye) ; carrefour hôtel du Pigeon-Blanc (carrefour rue de la Houssaye, rue de Bretagne, rue de la montée, rue Magenta) ; carrefour route de Vieuvy, au Pont de Hercé ; devant les meubles Monnier.
Guerre d’Algérie. Pour la première fois, ce qu’on appelait les événements sont évoqués dans le bulletin. Une prière pour la paix est diffusée.
Gala d’actualités gorronnaises. M. Salset présentera un certain nombre de films qui intéressent la vie Gorronnaise. Si nous pouvions retrouver ces films, ils pourraient entrer dans le patrimoine gorronnais.
Patronage. Deux cars pleins d’enfants se sont rendus à la chapelle du Hec en forêt de Mayenne. Des médailles ont été distribuées par l’abbé Boué.
Une bible protestante. Des bibles sont vendues dans Gorron. Une édition protestante formellement interdite par l’Eglise catholique, que les fidèles n’ont pas droit de lire à moins de commettre une faute grave.
Lieutenant-colonel Maurice Lemeunier. Il vient d’être nommé colonel. Nous apprenons qu’il a combattu à Dien-Bien-Phu et y a été fait prisonnier par le Viet-Minh.
Les Journées de Gorron : 17 – 21 août 1921 (suite)
Promenade historique et archéologique dans Gorron (suite).
Le groupe passe par la rue Montoise (rue actuelle) par laquelle les pèlerins passaient pour aller au Mont Saint-Michel. Il arrive sur la Butte Saint-Laurent et s’arrête à l’hospice (actuellement EHPAD).
La promenade se termine au Vieux Château. Les promeneurs se restaurent grâce à une collation préparée par Melle Guesdon, propriétaire de la parcelle. M. Guesdon, son frère, fait visiter le pavillon (actuellement l’ancienne tour) : la terrasse, les deux caves superposées, la cheminée de granit.
Les photos ci-jointes immortalisent les passages à l’hospice et au Vieux Château.
Froid. La température est tombée jusqu’à moins dix dans la cour du presbytère.
Boîte aux lettres. Le curé encourage les ménages à se procurer une boîte aux lettres apparemment rares à l’époque.
Mercredi gras. En ce jour, les boucheries présentent leurs viandes à l’étalage, décorées de fleurs.
Cœurs Vaillants. Chaque semaine, l’illustré des enfants Chrétiens, est affiché à la vitrine de M. Thuault, place du général Barrabé. Ceux qui ne sont pas abonnés peuvent venir le lire.
Incendie. La salle de cinéma Jeanne d’Arc est détruite par un incendie le 25 février. En attendant sa reconstruction, le cinéma aura lieu dans la salle de théâtre de la mairie.
Les Journées de Gorron : 17 – 21 août 1921 (suite)
Promenade historique et archéologique dans Gorron (suite).
La chapelle Saint-Etienne. Construction moderne élevée sur l’emplacement d’une ancienne léproserie. Le retable de pierre sculptée et peinte provient de cette léproserie. La petite chapelle existe toujours mais a été désaffectée. Le retable a été placé dans l’église actuelle de Gorron
A la Pierre-Pichard, se trouvait à l’époque la maison où habitait l’aumônier de la léproserie. Nous ne savons pas où se situait cette maison.
La maison natale de Jean-Jacques Garnier, un des plus célèbres gorronnais. Cette maison se situait à la Grange. Elle a été démolie dans les années 1950. Une plaque a été placée dernièrement sur la maison voisine où a été élevé Jean-Jacques Garnier (voir les articles sur le blog).
Echecs : le groupe d’initiation au jeu d’échecs est réalisé. Il sera animé par M. Ivanov, le responsable de cette nouvelle section de la Jeanne d’Arc est M. Bidault, 26 rue des Sarrazins.
Il y a 10 ans : le curé Jean Piard (imprimeur gérant du bulletin Entre Nous), est arrivé à Gorron le 29 janvier 1946.
Obligation : les enfants suivant le catéchisme doivent assister à la messe tous les dimanches s’ils veulent pouvoir faire leur communion. Un livret note ces présences. La maladie étant la seule excuse recevable.
Location : la réservation des places sur les bancs à la messe est payante. Le curé en profite pour se plaindre des hommes qui restent dans le fond de l’église pendant la messe.
Médailles : M. Marcel Morel, secrétaire de mairie, a obtenu la médaille de chevalier du mérite social ; même chose pour M. Maurice Dufour, maire de Gorron.
Les Journées de Gorron : 17 – 21 août 1921 (suite)
Promenade historique et archéologique dans Gorron (suite)
Dans l’ancienne chapelle, il y avait aussi une colombe sculptée sur une poutre, une statuette de bois sculpté rappelant un miracle de Saint Julien, premier évêque du Mans, un catéchisme, en vers, du XVII siècle, avec une dédicace de Bossuet.
M. Herpin emmène ensuite les visiteurs dans les ruines de la mairie incendiée dans la nuit du 13 au 14 août où il a aidé à sauver des archives. On y trouve la cloche des halles, fêlée, tombée sur le sol. Sur la cloche on peut lire : « En 1604 Michel Huveline m’a donnée En 1732, j’ai été refondue et augmentée par le seigneur et les habitants ».
Puis les visiteurs se dirigent vers la chapelle Saint-Etienne.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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