En 1906, c’est Henri Fouquet, cultivateur qui est recensé avec sa fille Marie Fouquet à la Croix des Quatre épines.
Par contre, en 1911, nous retrouvons Henri Ledauphin, propriétaire cultivateur et sa femme Marie. Un autre cultivateur est noté : Henri Legauffre.
En 1921, nous retrouvons Henri Ledauphin propriétaire exploitant et marie son épouse. Henri Fouqué, propriétaire exploitant et sa fille Marie-Louise sont aussi présents.
L’absence des Ledauphin en 1906 s’explique peut-être par une erreur dans le recensement, ce qui arrive parfois.
La famille Ledauphin est recensée pour la première fois aux Quatre Epines en 1881. On ne sait pas à quelle date, après le recensement de 1876, ils sont arrivés sur la ferme.
En 1881 , Anne Nourry, veuve Ledauphin, est recensée avec son fils Henry et un domestique, Henry Fouqué. A noter qu’une autre famille tient une ferme aux Quatre Epines : Victor Duroy.
En 1886, La famille Ledauphin n’est plus présente aux Quatre Epines. Victor Duroy, cultivateur, tient toujours une ferme et Marie Berrière, veuve (82 ans), est recensée comme rentière avec sa domestique, Rose Hérissée (67 ans).
La famille Ledauphin est recensée pour la première fois aux Quatre Epines en 1881. On ne sait pas à quelle date, après le recensement de 1876, ils sont arrivés sur la ferme.
En 1881 , Anne Nourry, veuve Ledauphin, est recensée avec son fils Henry et un domestique, Henry Fouqué. A noter qu’une autre famille tient une ferme aux Quatre Epines : Victor Duroy.
En 1886, La famille Ledauphin n’est plus présente aux Quatre Epines. Victor Duroy, cultivateur, tient toujours une ferme et Marie Berrière, veuve (82 ans), est recensée comme rentière avec sa domestique, Rose Hérissée (67 ans).
Les nouveaux propriétaires de l’ancienne ferme ont contacté le blog après la découverte d’une plaque (voir ci-contre) fixée au mur du grenier.
Cette plaque a dû être vraisemblablement retirée de la tombe de Pierre Ledauphin, décédé le 15 novembre 1881 à l’âge de 70 ans et de son épouse Anne Nourry décédée le 12 décembre 1887 à l’âge de 71 ans, à Gorron.
On apprend dans l’acte de décès de Pierre Ledauphin qu’il était originaire de Désertines et habitait Gorron comme propriétaire cultivateur.
Dans celui d’Anne Nourry, on apprend qu’elle est originaire de Saint-Aubin Fosse Louvain et qu’elle est domiciliée aux Quatre Epines.
Ils se sont mariés le 9 juillet 1842 à Désertines.
Dans le recensement de 1846, on retrouve plusieurs Fleury.
Jeanne Fleury, rue de Brecé, fileuse, pourrait être la fille de César Fleury et de Jeanne Guerrier, domiciliés à Méreau, née le 26 janvier 1791. Elle n’aurait pas de lien familial direct avec Cécile Fleury.
Clément Fleury, quartier de la prison, 22 ans, propriétaire, marié à Orélie Coulange le 10 janvier 1843 à Gorron. Il est le fils de Julien Fleury, originaire de Désertines. Il ne semble pas avoir de lien familial direct avec Cécile Fleury.
En conclusion, on ne retrouve pas de descendant en ligne directe de la famille de Cécile Fleury à Gorron en 1846. Il semble donc qu’après quatre générations, cette lignée ne soit plus présente dans la ville.
Dans le recensement de 1846, on retrouve plusieurs Fleury.
Jeanne Fleury, 38 ans, épouse de Jean Berson, poupelier, la Cour de Forge, mariés le 16/06/1828 à Gorron. Elle est originaire de Lesbois et ne semble pas avoir de lien familial direct avec la famille de Cécile Fleury.
Marie Fleury, 34 ans, épouse de Georges Lecottier, maçon, rue de l’Eglise, mariés le 09/02/1836 à Gorron. Elle n’est pas originaire de Gorron et ne semble pas avoir de lien familial direct avec la famille de Cécile Fleury.
On ne retrouve pas le mariage de Pierre Fleury corderie et de Cécile Le Maire de Boisguérin. Par contre, nous retrouvons la naissance de l’oncle (Bonaventure), frère de Pierre, à Gorron, le 10 janvier 1767.
Les parents sont François Fleury, chirurgien juré et Marguerite Riandière, mariés le 13 janvier 1766 à Châlons-du-Maine (Mayenne).
Le père de François est François Clément Fleury, avocat, et de Bertrane Le Court mariés à Gorron le 07/02/1735.
François Clément est le fils de Bonaventure Fleury et de Françoise Hellot.
Céline Anaïs Fleury/Ely est donc une des descendantes d’une vieille famille Gorronnaise (4ème génération en 1814). Nous verrons, la semaine prochaine, la descendance de cette famille à Gorron.
Un passionné d’histoire qui s’est intéressé aux vitraux de l’église de sa ville natale (Montrelais en Loire Atlantique) a retrouvé les descendants du maître verrier qui a réalisé une partie de ces vitraux. Il s’agit de Heinrich Ely, maître verrier originaire de Kassel en Allemagne, qui a résidé à Nantes de 1854 à 1882.
Il se trouve qu’Heinrich Ely a épousé une Gorronnaise : Cécile Anaïs Fleury, née le 29 juillet 1814. Une importante chronique familiale a déjà été réalisée par les descendants de la famille Ely. Contacté par l’intermédiaire du blog, je vais essayer de retrouver la famille Fleury à Gorron, ses ascendants et ses descendants.
Sur l’acte de naissance, le père Pierre Fleury Corderie, 32 ans, propriétaire, a déclaré la naissance le 30 juillet. Sa femme est Cécile Le Maire de Boisguérin. On peut noter la présence de Bonaventure Fleury, pharmacien, 47 ans, oncle de l’enfant et de Basile Bignon, greffier de la justice de Paix du canton, 44 ans, cousin germain (côté paternel).
Dans le journal La Croix du jeudi 28 juillet 1898, un article intitulé : « L’homme du pays » et signé « Un petit laboureur » vante les qualité d’Auguste Le Marchant candidat au Conseil général de la Mayenne.
« Cet homme de bien, il existe dans notre canton, nous le connaissons : il nous a rendu déjà de multiples services ; il ne les étale peut-être pas sur les murs, comme ce brave candidat de la Mayenne ; c’est une raison pour nous de lui accorder notre confiance et nos suffrages. »
Dans un commentaire de Corentin de l’article de la semaine dernière apporte d’utiles précisions sur la famille Le Marchant. Je vous encourage à le lire.
Dans cet article j’ai écrit Jugnot au lieu de Junot au sujet du premier duc d’Abrantès. Le général d’Empire n’a évidemment rien à voir avec notre acteur comique. Même si le brave militaire s’est voulu drôle en arrivant entièrement nu à un bal avec ses seules décorations. Un humour plutôt dramatique car peu de temps après, il s’est jeté par une fenêtre.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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