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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 11:49

 

Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale

 

Extraits de sa préface du livre de M. Béchet.

« … des marchands de chevaux étaient au rendez-vous de tous les marchés non loin de la mairie, ballonnés dans leur blouse bleue, appuyés sur des cannes prises aux haies des chemins… »

Apparemment, donc, la vente d’animaux existait encore à l’époque autour de la place de la Mairie. Le nom des rues et des places relevés dans les listes de recensement du 19e siècle nous renseignent sur ces marchés. On relève, notamment, le marché aux veaux, le marché aux bestiaux. Une étude sur l’évolution du nom des rues, reposant sur les résidents présents sur les différents recensements nous a permis de situer ces lieux, effectivement, autour de l’ancienne place des Halles, place de la Mairie actuelle.

Quant aux cannes, il en est fait état, dans des textes plus anciens. Notamment sous la Révolution. Extrait d’un article du blog : « Des émeutes se produisent journellement aux halles et la municipalité de Gorron interdit les « bâtons de meslier ». Le 3 décembre 1792, les émeutiers veulent détruire les halles.

Le meslier est un arbre appelé aussi le néflier. Son bois dur était utilisé pour les bâtons qui servaient aux laboureurs pour mener le bétail mais aussi comme arme. »

 

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 11:46
Echanges…

 

Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale

 

Rappel : Paul Lecoq parle de la vie à Gorron avant la Seconde Guerre mondiale dans la préface du livre de M. Béchet sur la libération de la ville.

 

« La vie rurale signalait partout sa présence….

… par les anneaux destinés à l’attache des chevaux… »

 

Ces anneaux dont Paul Lecoq parle dans la préface sont encore souvent visibles, scellés dans les murs des maisons et jardins de la ville.

 

« … par les vestes de velours ou de drap noir que portaient les gens de la campagne… »

« …  Ils arrivaient au son des grelots dans des voitures semblables à celles qu’on voit décrites dans Madame Bovary… »

Les vêtements et les moyens de transports dont fait état Paul Lecoq, ont complètement disparu de nos jours. On peut les retrouver, par contre, sur les très nombreuses anciennes cartes postales correspondant à la première moitié du 20e siècle à Gorron.

Echanges…
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8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 12:03
L'abreuvoir rue de l'Hospice

L'abreuvoir rue de l'Hospice

 

Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale

 

Les métiers aujourd’hui disparus (suite).

Paul Lecoq évoque le bourrelier et le maréchal-ferrant.

Bourrelier : artisan qui fabrique et vend des pièces de harnais pour animaux et des articles de cuir (courroies, sacs…). En 1936, il y avait Eugène Taburet, Grande Rue, René Chemin, rue de la Houssaye, Joseph Deniau, au chômage, rue des Chauvinettes.

Maréchal-ferrant : artisan dont le métier est de ferrer les chevaux. En 1936, il y avait un patron maréchal-ferrant : René Launay, rue de Bretagne et son employé Louis Charlot.

« La vie rurale signalait un peu partout sa présence (…) par le bétail qu’on amenait à boire à la Colmont… »

On peut évoquer au moins deux points d’eau : celui situé dans le bas de la rue de l’hospice actuelle, autrefois nommée rue de l’abreuvoir ; celui situé à l’arrière de l’ancienne scierie hydraulique, rue du Pré.

L'abreuvoir rue du Pré

L'abreuvoir rue du Pré

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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 12:03

 

Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale

 

Les métiers disparus

 

Dans la préface de l’ouvrage de Michel Béchet, Paul Lecoq évoque Gorron à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Nous nous appuierons, notamment, sur le recensement de la population de 1936 pour illustrer les commentaires du préfacier.

« On parlait de l’Exposition de 1937, triomphe de la modernité… ».

L’exposition de 1937 : officiellement intitulé « Exposition internationale des arts et des techniques appliquées à la vire moderne » a eu lieu à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937 à Paris.

« La vie rurale signalait un peu partout sa présence par des métiers aujourd’hui disparus (charron, forgeron, bourrelier, maréchal-ferrant) … ».

Charron : personne qui fabrique et répare des chariots, des charrettes, des voitures hippomobiles. En 1936, il y avait 5 patrons charrons à Gorron : Benjamin Boulay (Grande Rue), Pascal Boulay (rue du Bignon), Jean Trolet (la Maison Neuve), Marcel Paturel (rue Jean-Jacques Garnier), Léon Portais (rue de Normandie) et trois employés : Jean Chevaucherie, Victor Taburet, Joseph Labbé, chez Paul Fontaine, carrossier, rue du Pré.

Forgeron : personne qui fabrique à la forge et au marteau des pièces métalliques de petite et grande dimension. En 1936, il y avait deux charrons : Henri Mauguit et Henri Chéenne. L’un employé chez Paul Fontaine, l’autre chez René Launay, maréchal-ferrant, rue de Bretagne.

 

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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 11:56

Annotations

 

« Sép. Anonyme du Bailleul.

Le neuvième de janvier mille sept cent trente-sept décéda à Mayenne mademoiselle de (…) du Bailleul âgée de trois ans environ dont le corps le lendemain fut inhumé dans le chœur de cette église par nous prêtre vicaire desservant soussigné cette dite demoiselle n’était point encore nommée et est fille de haut et puissant seigneur messire Pierre Gilbert Anne du Bailleul et de dame Françoise Thérèse de Monteclair. René Lhuissier prêtre vicaire. »

Deux originalités dans cet acte : une enfant de trois ans à qui on n’a pas donné de prénom ; une inhumation dans le chœur de l’église de Gorron, privilège du seigneur de la baronnie, Pierre Gilbert Anne du Bailleul.

A noter que le père, Pierre Gilbert Anne du Bailleul meurt le 22 janvier de la même année et est lui aussi inhumé dans le chœur de l’église de Gorron en tant que seigneur du lieu. Son cœur est déposé dans l’église de Hercé où se situe son château.

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 11:56

 

Paul Lecoq, agrégé de lettres classiques, inspecteur général de l’Education Nationale

 

Nous reprenons ici un article consacré à un Gorronnais dont la carrière fut remarquable. Préfacier du livre de Michel Béchet « L’ATTENTE – Overlord », ce dernier tenait à lui rendre un hommage bien justifié. La carrière de Paul Lecoq a été retracée dans cet article paru dans le Courrier de la Mayenne qui annonçait son inhumation à Gorron le 04 août 2016.

Paul Lecoq est né à Gorron le 24/01/1926. Nous le retrouvons sur les listes de recensement de 1936, avec sa mère Marie, ferblantier (veuve, son père est mort en 1931) et sa sœur Jeanne, rue de Bretagne.

La famille n’est pas présente sur les listes de 1921. Elle s’est donc vraisemblablement installée à Gorron entre 1921 et 1925. Dans l’article, il est précisé : « Fils d’un chaudronnier-quincailler qui commençait à monter sa petite entreprise à Gorron (8 ouvriers) ».

Cette famille est peut-être originaire d’Ambrières ou la « grand-mère maternelle avait tenu l’épicerie ».

Illustration : la tombe de Paul Lecoq au cimetière de Gorron.

A suivre...

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 11:47

 

Les perruquiers/coiffeurs

 

Conclusions

 

Nous avons recensé les activités autour des cheveux à Gorron pendant un siècle. Ces activités correspondent à différents métiers même si, au cours des années, les dénominations peuvent être conservées alors que l’activité elle-même a changé :

Perruquier : un artisan fabricant de perruque qui est aussi coiffeur et barbier.

Coupeur de cheveux : un artisan, souvent ambulant, qui achetait et revendait les cheveux des femmes pour la fabrication de perruques (*).

Coiffeur : un artisan assurant la coupe des cheveux et de la barbe.

Les artisans Gorronnais par ordre d’apparition chronologique : Marie Rondeau (Grande Rue) ; Anatole Richet (Marché au Chanvre – place de la Houssaye) ; Joseph Leretrif (rue de Mayenne – rue du Pré) ; Abel Richet (rue des Rosiers – rue de la Mairie) ; Pierre Maillet (rue Magenta) ; Emmanuel Pouteau (*) (rue Magenta) ; Louis Thiboult (Grande Rue) ; Eugène Lesaint (Rue Magenta) ; Jean Brimand (rue du Collège – rue Brochard-Brault) ; Henri Lesaint (rue Magenta).

A partir des années 1930, les coiffeurs se différencient (pour dames et pour messieurs) et se multiplient : Fernand Brimand (rue Magenta) ; Emile Taillebois (Grande Rue) ; Eugène Trolet (rue de la Houssaye) ; Marcel Genest (boulevard Faverie) ; René Guesdon (la Grange) ; Denise Lemeunier (rue de la Houssaye) ; Madeleine Poussier (rue de la Houssaye).

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 11:46

Annotations

 

Des fiançailles peuvent être notées dans les registres paroissiaux, vraisemblablement quand un contrat de mariage est réalisé devant notaire. L’acte est précédé de la mention « Nota ».

« Nota. Le dixième jour d’août 1723 ont été fiancés Jean Moriceau âgé de 23 ans et Renée Leray, du consentement de Jean Boisnard Me chapelier à Mayenne curateur du sieur Moriceau, attesté le 4 août 1723 par Julien Gobbé notaire royal … à Gorron et Joseph Gourdier notaire du Duché de Mayenne, et après les contrats de mariage passés par …. Gobbé le 1er jour d’août 1723. »

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 11:43

 

Les perruquiers/coiffeurs

 

1936

Fernand Brimand, coiffeur, et son épouse Maria, rue Magenta.

Emile Taillebois et son épouse Andrée, coiffeurs, Grande Rue.

Gabriel Ether, coiffeur, employé Taillebois, rue de la Mairie.

Réné Gascon, coiffeur, employé Brimand, rue Magenta.

André Collard, coiffeur, employé Taillebois, rue Jean-Jacques Garnier.

Eugène Trolet, coiffeur, rue de la Houssaye.

Marcel Genest et son épouse Mireille, coiffeurs, Boulevard Faverie.

René Guesdon, coiffeur, la Grange.

Denise Lemeunier, coiffeuse, rue de la Houssaye.

Madeleine Poussier, rue de la Houssaye.

 

1939

Sur l’almanach de 1939, on retrouve les coiffeurs : Brimand, Trolet, Taillebois, Genest, avec un nouveau : Foucoin. Les coiffeuses pour dames sont précisées : Mmes Genest, Taillebois et Mlles Denise Lemeunier et Madeleine Poussier.

 

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 11:42

 

Annotations

 

Déclaration d’un enfant illégitime. Nous avons déjà vu des déclarations d’enfants illégitimes dans lesquelles le nom du géniteur était mentionné. Ici il est officiellement enregistré et il est fait état du mari qui reconnaît la conception par un autre homme :

« Le dix-neuvième jour d’avril mille sept cents vingt-trois fut né et par moi prêtre vicaire baptisé un enfant mâle issu des œuvres de Pierre Lemonnier et de Perrine Quentin épouse de Pierre Huard laquelle suivant le rapport de Catherine Le phyzelier sage-femme a déclaré avoir conçu le dit enfant sans le commerce dudit Huard son mari ce que le dit Huard a aussi déclaré en présence de Charles Guerrier, René Quentin et Renée Manceau… »

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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