Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 11:17
Témoignage...

La famille Herpin

La rubrique « Echanges » a ceci de bien agréable qu’elle permet des contacts avec des descendants de familles gorronnaises qui ont gardé un intérêt pour la ville de leurs ancêtres. C’est le cas de M. Fillatre qui nous a envoyé les précisions suivantes sur la famille Herpin. En illustration, si nos hypothèses sont exactes, la maison d’Emile Herpin, sacristain.

« Vagabondant quelque peu sur la toile, j'ai été surpris, par le plus grand hasard, d'y trouver référence de la profession de mon arrière arrière grand père Emile Herpin sacristain, cité dans votre étude des familles ayant habité les vieilles maisons Gorronnaises.

Si vous êtes intéressé par les gens qui ont habité ces lieux et leurs origines familiales je peux tout du moins vous apporter quelques précisions sur la mienne.

Emile Herpin sacristain est né à fougères, issu comme beaucoup de Fougerais de cette époque d'une famille d’artisans tisserands et cordonniers, Paulin Herpin son fils, (mon arrière grand oncle) que vous citez également avait une sœur jumelle Pauline. Son autre fils, mon arrière grand père se nommait également Emile. Il était cirier de profession, ce qui n'est pas si surprenant pour un fils de sacristain issu d'une famille d’artisans! Emile Herpin fils a eu quatre filles que j'ai toutes connues, Marie-Emile et Suzanne (célibataires) Isabelle, épouse Lemonier, et la plus jeune Cécile, ma grand mère. Cécile a épousé Marcel Fillatre, issu d'une famille de postiers d'Ambrières: Il a travaillé chez le notaire Paulin Herpin, avant d'épouser sa nièce Cécile, et de devenir notaire à son tour. En cette année de commémoration de la grande guerre ou vous nous rappelez à notre mémoire les Gorronnais qui y on laissé la vie, on peut rappeler que Marcel Fillatre a été mobilisé dans la Somme, qu'il a fait le chemin des dames et a miraculeusement survécu à un obus qui a décimé intégralement un détachement d'une dizaine d'hommes qu'il commandait. Il était affecté aux transmissions, (fils de postier il maîtrisait le mors
e). »

A suivre…

Partager cet article
Repost0
24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 11:13
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1918 (Octobre)

POUREAU Jean

Né le 28 février 1882 à Colombiers. Mort le 17 octobre 1918 (blessé le 27 septembre 1918) ; il avait 36 ans.

Incorporé au 130ème Régiment d’Infanterie, il est mort « des suites de ses blessures » à St Hilaire le Grand (Marne).

En 1906, il est employé chez Pierre GOURDIER, cultivateur, Les Bouffletières. Il était

Vraisemblablement le fils de Jean POUREAU et de Marie MAREAU, eux-mêmes cultivateurs, les Bouffletières. Il avait un frère, Ernest.

HODEBERT Marcel

Né à Gorron le 12 août 1898. Mort le 25 octobre 1918 ; il avait 20 ans (célibataire).

Incorporé au 502ème Régiment d’artillerie d’assaut, il meurt à Banogne (Ardennes ?).

En 1906, il vit avec son père François HODEBERT, Hôtelier, sa mère, Maria BETTON et son frère Louis (tué à la guerre lui aussi), rue Magenta.

PICQUET Léonce

Né à Gorron le 11 février 1884. Mort le 26 octobre 1918 ; il avait 34 ans.

Incorporé à la 4ème Section d’Infirmiers militaires, il meurt de « maladie contractée en service » à l’Hôpital mixte de LAVAL.

En 1906, il vit avec son père Léonce PICQUET, originaire de Harcourt, sans profession, sa mère Marie LECAMMELIER et sa sœur Marie Louise, rue du Bignon.

LEBLANC Joseph

Né le 13 avril 1885 à Colombiers. Mort le 28 octobre 1918 ; il avait 33 ans (marié à Joséphine Fortin).

Incorporé au 130ème Régiment d’Infanterie, il meurt « des suites de maladie » à Bonnedorf au lazaret (hôpital), prisonnier de guerre.

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron. Domicilié en dernier lieu à Gorron.

Illustration : la tombe de Marthe Chemin, infirmière du service de santé, décédée le 31 août 1918.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 11:03
La Gorronnaise (fin)…

Un illustre Gorronnais.

« On m’avait dit, jeune et plein d’espérance, il faut quitter tes bords.

Enfant, au loin, va chercher de la science (…)

Mais je reviens l’âme désabusée,

Victime hélas de ce calcul fatal (…)

On n’est heureux, amis, qu’au sol natal.

L’abbé Gourdelier était un peu pessimiste. Un Gorronnais, au moins, a trouvé la gloire loin de son pays natal. Il s’agit de Jean-Jacques Garnier qui fit une carrière remarquable (même si la Révolution la contraria sérieusement) à Paris, notamment au Collège de France.

Une notice biographique est parue, il y a quelques temps, sur le blog. Sa vie romancée paraîtra dans les mêmes colonnes si l’ouvrage n’est pas retenu par la maison d’édition qui a déjà publié « L’histoire de Gorron – des origines à la Seconde Guerre mondiale ».

Illustration : un des volumes de l’histoire de France rédigée par Jean-Jacques Garnier.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 10:59
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1918 (Septembre/octobre) (2).

EDON Marcel

Né à Gorron le 26 novembre 1896. Mort le 25 septembre 1918 ; il avait 21 ans.

Incorporé au 29ème Bataillon Sénégalais, il « est tué à l’ennemi » au Bois de Tréhant (Meurthe et Moselle).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

LAGOUTTE René

Né à Gorron le 11 août 1891. Mort le 02 octobre 1918 ( ?) ; il avait 27 ans ( ?).

Incorporé au 83ème Régiment d’Infanterie, il décède par « intoxication au gaz », dans l’ambulance, à Cempuis ( ?) (Oise).

En 1906, il vit avec son père Théodore LAGOUTTE, patron sabotier, sa mère Adèle THOUSAY et sa sœur Marie, couturière, rue de Bretagne. Il est employé menuisier chez Poirier

DUCOIN Arsène

Né à Gorron le 11 (12 ?) février 1896. Mort le 07 octobre 1918 ; il avait 22 ans.

Incorporé au 164ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à La Royère (Aisne).

En 1906, il vit avec son père Etienne DUCOIN charpentier au chômage, sa mère Marie JUAS et ses frères et sœur : Constant, Clément, Georgette, Etienne, rue du Pré.

LEBLANC Constant *

Né en 1897 au Pas. Mort le 08 octobre 1918 ; il avait 21 ans.

Incorporé au 103ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à Couroy (Ardennes).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 10:13
La Gorronnaise… (3)

Deuxième couplet (extraits)

« Qui me rendra le blé noir en galette, la Saint-Laurent et ses bâtons fameux… »

Le blé noir, c’est le sarrasin (ou carabin), fréquemment cultivé dans la campagne gorronnaise. Les galettes de sarrasin continuent à être appréciées de nos jours. Il existait, dans les temps anciens, une maison des Sarrasins à Gorron. Une des plus anciennes rues se nomme toujours la rue des Sarrazins (ou Sarrasins). Cette double orthographe possible, comme pour le nom des musulmans du temps des croisades, a permis aux historiens locaux de poser l’hypothèse d’une origine remontant à ces croisades pour le nom de la rue des Sarrazins. Céréales banales à l’époque ou adversaires des Croisés chrétiens, à vous de choisir la plus séduisante.

La Saint Laurent est une des quatre foires annuelles importantes qui se déroulaient autrefois dans la ville (à la Saint Martin – en juillet et novembre, à la saint Laurent et le mercredi avant les Rameaux – la Foire Fleurie). Les bâtons en question dit « de meslier », bois du néflier, ferrés, servaient à diriger les animaux mais aussi, parfois, comme arme redoutable. Pendant la Révolution, ils furent interdits dans l’enceinte des anciennes halles.

Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 10:07
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1918 (Août/Septembre)

Entre le 26 et le 29 août, les Allemands sont ramenés à leur point de départ.

Le 15 septembre 1918, tous les fronts alliés lancent une attaque concentrique pour repousser les Allemands.

BARRE Marcel (Aisne)

EDON Marcel (Meurthe et Moselle)

LAGOUTTE René (Aisne)

DUCOIN Arsène (Aisne)

PICQUET Léonce (Laval-Hôpital)

LEBLANC Constant (Ardennes)

POUREAU Jean (Marne)

HODEBERT Marcel (Ardennes)

LEBLANC Joseph (Allemagne)

BARRE Marcel

Né le 01 juillet 1898 à Hercé. Mort le 25 septembre 1918 ; il avait 26 ans.

Incorporé au 49ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à Allemant (Aisne).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron. Domicilié en dernier lieu à Châtillon sur Colmont.

Illustration : théâtre au camp de Dülmen.

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 13:04
La Gorronnaise… (2)

Deuxième couplet (extraits)

« Ceint de fossés et d’antiques murailles, le noir donjon de son château royal connut jadis la gloire et les batailles… »

L’emplacement du donjon est encore visible aujourd’hui, ainsi que de vieux murs écroulés, dans un jardin rue du Château. Sur cet emplacement a été construite une tour rénovée dernièrement. Les fossés dont il est question dans la « Gorronnaise » correspondent vraisemblablement à l’ancienne rue des Fossés (partie inférieure de la rue de Normandie actuelle). Une grande partie de la ville était fortifiée. Située sur les marches bretonnes, Gorron a effectivement connus les nombreux conflits qui embrasèrent la région au Moyen-Age (entre Bretons, Normands, Anglais, Français). Un ouvrage de Gérard Lecomte : « Histoire du château de Gorron – 2009 » a tenté de reconstituer cette période au cours de laquelle l’antique forteresse a pu jouer un rôle relativement important. S’il est fait état ici du « château royal » c’est parce qu’il est dit que des rois anglais (notamment Henri II et Richard Cœur de Lion) séjournèrent dans le château.

Illustrations : la tour sur l’emplacement de l’ancien donjon.

La Gorronnaise… (2)
Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 12:59
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1918 (Juillet) – 3 –

POUSSIER Joseph *

Né le 09 mars 1874 au Housseau. Mort le 23 juillet 1918 ; il avait 44 ans.

Incorporé au 27ème Régiment d’Infanterie, il meurt de « suite de blessure » dans l’ambulance à Mesgrigny (Aube).

Absent des listes de recensement en 1906 à Gorron.

CHARAUDEAU Edouard

Né le 06 mai 1897 à Chatellerault. Mort le 18 août 1918 ; il avait 21 ans.

Incorporé au 401ème Régiment d’Infanterie, il est tué à Beuvraignes (Somme).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

MAHOUIN Eugène

Né le 11 décembre 1887 à St Mars sur Colmont. Mort le 21 août (mai ?) 1918 ; il avait 30 ans.

Incorporé au 90ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » au nord de Monsains (Aisne).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

Illustration : théâtre au camp de prisonniers de Dülmen.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 12:51
La Gorronnaise… (2)

Le Curé-Doyen de Gorron, l’Abbé Chaudet (1939/1945), orchestra l’air de la chanson et la remit au goût du jour au milieu du 20ème siècle. Grâce à l’édition de 1981, nous pouvons apprécier les six couplets et deux refrains dont est composé le texte. Certains n’ont qu’un intérêt plutôt relatif, d’autres méritent qu’on s’y attarde un peu.

Mais avant d’en reproduire quelques vers, une précision concernant le texte accompagnant la partition. Il est fait état des élèves du collège de Gorron (qui apprenaient la Gorronnaise) et du directeur de l’établissement Mr Frescon. Sauf erreur de lecture des listes de recensement, il s’agit de Mr Frixon et l’établissement en question peut être situé précisément sur l’ancien terrain du presbytère (propriété actuelle du 21 boulevard Faverie). Pour plus de détails, voir les articles sur l’enseignement à Gorron rédigés actuellement sur le blog.

« Au bon vieux Maine, il est un coin de terre que la Colmont féconde de ses eaux ».

Gorron est située dans l’ancienne province du Maine (précisément du Bas Maine). La ville s’est construite sur le coteau d’une vallée où coule la rivière Colmont. A un endroit où celle-ci décrit une courbe au niveau de laquelle existaient deux étangs.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 12:49
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1918 (Juillet) – 2 –

Le 17 juillet 1918, les Allemands ne progressent plus sur la Marne.

Le 18 juillet, les alliés reprennent l’offensive.

BECHET Victor (Mayenne-hôpital)

GUILLEUX François (Paris-Hôpital)

POUSSIER Joseph (Aube)

CHARAUDEAU Edouard (Somme)

MAHOUIN Eugène (Aisne)

BECHET Victor

Né à Gorron le 30 avril 1884. Mort le 19 juillet 1918 ; il avait 34 ans (veuf de Célina Deshaies).

Incorporé au 1er groupe d’aviation, il est mort « de maladie » à l’hospice mixte de Mayenne. Inhumation : « Carré Militaire » de Mayenne.

Il est absent des listes de recensement de 1906. Menuisier, il était le fils de BECHET Etienne, menuisier, et d’Adélaïde HEUVELINE, rue de la Houssaye.

GUILLEUX François

Né le 10 mai 1877 à St Denis de Gâstines. Mort le 31 décembre 1918 ; il avait 41 ans (marié à Marie Mottais, maîtresse d’Hôtel à Gorron).

Incorporé au 26ème Régiment d’Infanterie territoriale, il meurt des « suites de maladie » à l’hôpital du camp de Quedlinburg (Allemagne). Inhumation : Carré militaire de Pantin (Seine St Denis).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

Illustration : Béchet Victor.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
  • Contact

Texte Libre

Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

Recherche