Dans mon roman en cours, le personnage principal, un instituteur remplaçant, met en place dans sa classe le tiers temps pédagogique.
Cette innovation pédagogique, décidée après les bouleversements de 1968, a pour ambition de changer profondément l’esprit et les méthodes de l’enseignement élémentaire.
Il s’agit de décloisonner les disciplines, de lutter contre leurs contenus abstraits et encyclopédiques. En particulier dans les domaines scientifiques, d’histoire et géographie et artistiques.
Le travail par thèmes généraux doit permettre ces innovations. Il repose sur des méthodes dites actives dans lesquelles l’enfant participe à l’élaboration de ses connaissance plutôt que de les recevoir dans le cadre d’enseignements magistraux sous forme de cours.
Le rôle du maître reste cependant fondamental pour encadrer les activités des élèves, les guider dans leurs recherches, les aider à les mettre en ordre.
Dans le roman, l’instituteur travaillera sur l’histoire d’une abbaye, actuellement en ruines et la réalisation d’une grande maquette à partir de briques de plâtre…
Une nouvelle assemblée a vu le jour au niveau départemental : Les conseils généraux. Notre maire, M. Ledauphin-Blinière est élu pour le canton de Gorron.
Une nouvelle invention : le télégraphe électrique. Je ne sais pas bien comment cela fonctionne mais les communications à distance vont être facilitées.
Notre Dame de Paris, que j’ai eu l’occasion de voir lors d’un voyage avec mon mari, va être rénovée par un illustre architecte : Viollet-Leduc.
Quelque chose de plus léger mais qui en dit long sur la place des femmes dans notre société. Victor Hugo a été surpris en flagrant délit d’adultère dans un hôtel. En tant que Pair de France, il n’a pas été arrêté. Mais sa partenaire Léonie Biard, pourtant elle-même romancière, a été emmenée à la prison Saint-Lazare… Sans commentaires.
« Histoire générale de la Chouannerie » (Anne Bernet)
Une somme de plus de 650 pages. Couvrant toute la Chouannerie, de la Conjuration bretonne de La Rouërie en 1791 à la tentative de la duchesse du Berry en 1932. L’auteure est critique littéraire et non historienne. Et cela se voit dès le début du livre. Elle prend outrageusement partie pour les chouans, qu’ils soient nobles ou paysans.
Il faut plutôt prendre l’ouvrage comme un roman bien documenté mais de valeur littéraire discutable. Les personnages sont très nombreux et on s’y perd. Beaucoup trop caricaturaux avec des Chouans courageux, généreux et des « Patauds » fourbes et cruels. Le travail de Claire Bernet, cependant, est considérable et il permet de se plonger dans cette contre révolution présentée sous un jour favorable dans un Ouest de la France très romantique.
René Gasté, Jean Gérard, Jean Renard, Pierre Garnier : maçons ; Michel Gérard : tailleur d’habits ; Jean Dreux : charpentier ; Pierre Bertré : cordonnier ; Pierre Renard, Jean Ernault : bouchers ; François Coutard : maréchal ; Mathurin Blanchetière : maçon ; François Moreau : homme de confiance (intendant) ; Jacques Polisse : chiffetier ; Cyr Caillère : meunier ; Ange Debond : chapelier ; François Colin : menuisier ; Basile Gesteau : teinturier ; Michel Liot : boulanger ; Edouard Lair : géomètre ; Pierre Péan : cabaretier ; François Garnier : mégissier.
Michel Nourry, tailleur d’habits, est né le 13 messidor an 3 (1er juillet 1795). Son père, décédé au moment de son mariage, était journalier. On le retrouve avant 1846, en 1846 et en 1861. Il n’y a pas de Nourry tailleur au 20e siècle.
Famille Godeau
Pierre Godeau, 38 ans en 1846, est célibataire. Nous n’avons pas trouvé de lien avec Richard Godeau recensé avant 1846.
Famille Durand
Victor Durand, 42 ans, tailleur d’habits, rue de la Cour de Forges, en 1861.
Nous ne retrouvons pas le mariage de François Cerisier, charpentier et Augustine Foucher.
Constance Leblanc est la fille de Louis Leblanc, maçon, et de Constance Rouillard mariés le 29/04/1878 à Gorron. Louis Leblanc est le fils de Louis Leblanc et de Constance Dreux.
Louis Leblanc, tailleur de pierre et Constance Dreux se sont mariés le 17/06/1850 à Gorron. Louis est le fils de Jean Leblanc, maître maçon, et de Perrine Lesage.
Récompense : M. Leblanc Albert, recevra une subvention de 100 F pour enseigner des morceaux de musique aux tambours et aux clairons des sapeurs-pompiers de Gorron. Albert Leblanc est cordonnier, recensé rue Magenta en 1921.
Travaux. Des réparations et des travaux d’aménagement ont lieu à l’hospice pour un montant de 21 000 euros.
Les religieuses de l’hospice. Leur nombre sera porté de trois à quatre. Les trois présentes sont : Victorine Lemercier, Thérèse Avranche, Marie Grippon.
Frais de notaire. C’est Maître Dupont, notaire, recensé rue de la Mairie en 1921 qui a géré les legs de Mme Corbeau attribués à l’hospice.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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