A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N° 8. René Meslin, ouvrier d’usine et son épouse Gisèle Fournier, ouvrière d’usine.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Décembre 1889
Deux personnalités s’affrontent dans notre ville. M. Le Marchant est élu au Conseil d’arrondissement, M. le duc d’Abrantès au Conseil général. Ce dernier est maire de Gorron. Il est considéré comme réactionnaire en cette période où la gauche républicaine a gagné les législatives.
L’aventure du général Boulanger qui a, un moment, menacé la Troisième République se termine de façon tragique : il se donne la mort sur la tombe de sa maîtresse.
Mais ce qui mobilise les Français en cette année, c’est l’exposition Universelle qui se déroule à Paris de mai à octobre. On y parle beaucoup de la grande Révolution dont c’est le centenaire. J’ai eu la chance de pouvoir admirer la Tour Eiffel, construction métallique de 330 mètres de hauteur et de voir le spectacle de Buffalo Bill avec des indiens et des cow-boys venus des Etats Unis d’Amérique.
Prix Nobel 2021. Lire un ouvrage du prix Nobel de l’année permet de belles découvertes. C’est une nouvelle fois le cas. Un roman écrit à la première personne retrace la vie d’un habitant de Zanzibar qui arrive illégalement en Angleterre pour finir sa vie. L’auteur y aborde des thèmes comme le colonialisme, l’immigration, mais aussi des réflexions sur ce que peut être une vie, sans complaisance envers soi-même.
Un tiers du livre correspond à une autre narrateur, qui écrit, lui aussi, à la première personne. Il se trouve que ce narrateur est le membre d’une famille en conflit avec le premier narrateur. La confrontation subtile de points de vue à partir d’événements communs permet une approche psychologique très intéressante dans laquelle les variations de la mémoire sont interrogées. Une belle écriture.
Quelques longueurs, à mon goût, dans les méandres familiaux. Mais, globalement, un auteur de grand talent.
Les journaux Âmes Vaillantes (pour les filles) et Cœurs vaillants (pour les garçons) sont destinés aux enfants participant aux activités du patronage paroissial dont nous avons souvent parlé dans le blog. Bien que destiné à former des « militants de l’action catholique », le patronage est ouvert à tous les enfants de Gorron.
Dans le roman, l’abbaye prend comme modèle celle de Savigny (voir sur le blog les différents articles concernant cet établissement qui a connu une renommée et une influence considérables depuis sa création au 12e siècle jusqu’à sa disparition à la Révolution). Après la Révolution, les bâtiments ont été vendus comme bien nationaux et achetés en 1793. Les biens ont été dispersés. Les murs ont servi de carrière de pierres taillées.
Le petit prieuré de Gorron et sa chapelle, présents dans le roman, subissent le même sort. Vendus à la Révolution, désaffectés, ils sont ensuite rachetés par l’Eglise (ce qui est réellement arrivé au presbytère servant pendant un temps de gendarmerie). Ils deviennent un petit dispensaire dans lequel des religieuses assurent des soins ambulatoires à la population.
Depuis de nombreux mois, déjà, je me suis intéressé au cimetière de Gorron : les plus anciennes tombes, les différents modèles, les familles les plus anciennes, les tombes devant être relevées… Pour clore cette séquence, j’ai recensé les éléments personnalisant les défunts en dehors des inscriptions.
L’arrosoir, la brouette, les outils de jardinage, les fleurs… Les défunts goûtaient vraisemblablement beaucoup l’entretien de leur jardin.
Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.
Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)
Rue Corbeau-Paris
N° 9 et N° 12 : café Bordelet (avec un déplacement).
Nous avons déjà vu la famille Bordelet sur le blog. En 1926, notamment, Alphonse Bordelet et Marie Delaunay sont recensés comme cabaretiers, rue Corbeau-Paris. Le couple a changé plusieurs fois de professions : charcutier, entrepreneur de transport, taxi…
A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
Descendants famille Grangeré
Jean Grangeré, laboureur ( vraisemblablement) marié à Julienne Seigneur, fils de Jean Grangeré et de Julienne Quentin.
1846
Jean Grangeré, 37 ans, laboureur au Colombier, marié à Louise Lecrosnier le 13/11/1838 à Gorron.
Jean Grangeré, laboureur, né à Gorron le 25 mars 1808 est le fils de Jean Grangeré et de Marie Coutard. Louise Lecrosnier (Crosnier) est originaire de Lesbois.
Jean Grangeré et Marie Coutard sont recensés en 1846 au Colombiers. Nous ne retrouvons pas la date de leur mariage.
Cette lignée ne semble pas avoir de lien direct avec Jean Grangeré et Julienne Quentin.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Ménages collectifs – hospice de Gorron.
Louis Penloup né le 05/07/04.
1ère génération
Louis Penloup
Cordier
Hélène
Rue Corbeau-Paris
1936
2ème génération
Louis Penloup
Cordier
Maria Charlot
Cultivatrice
Rue Corbeau-Paris
1921
3ème génération
Louis Charlot
Cultivateur
Jeanne Quentin
Cultivatrice
1871
Louis Penloup et Marie Charlot se sont mariés le 19/10/1902 à Gorron. Marie Charlot, cultivatrice, née à Gorron le 15/09/1877, est la fille d’Amant Charlot, cultivateur et de Florence Fouilleul.
Amand Charlot et Florence Fouilleul se sont mariés le 23/11/1871 à Saint-Aubin-Fosse-Louvain. Amand Charlot est le fils de Louis Charlot, cultivateur et de Jeanne Quentin mariés le 17/07/1828 à Saint-Aubin -Fosse-Louvain. Louis est natif de Colmbiers et Jeanne de Saint-Aubin.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N° 6. André Lepauvre, représentant de commerce, son épouse, Cécile Rousseau et leurs enfants : Monique et Christian.
:
Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr