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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 11:31

Les directeurs et directrices d’école publique au 20e siècle

1921

 

Directeur école des garçons : Joseph Gevrin

Directrice école des filles : Augustine Ernault.

Directrice école maternelle : Anne Rougé. 

 

Joseph Gevrin est né le 9 juin 1873 à Chailland. Il est le fils de François Gevrin, cultivateur et d’Angélique Gille. En 1926, Joseph Gevrin est toujours directeur de l’école mais, en 1931 , il n’est plus présent. Il aurait eu alors 58 ans et était vraisemblablement parti en retraite. La femme de Joseph Gevrin, Augustine Lemoine, née le 23 avril 1869 à Saint-Berthevin les Laval est aussi institutrice publique.

 

Augustine Ernault est née à Saint-Siméon le 27 mai 1880. Elle est la fille de Victor Ernault et de Félicité Vivier, cultivateurs à la Crônerie. Elle est toujours directrice en 1926.Elle se marie à Gorron le 26 décembre 1927 avec Théophile Lèbre. Elle décède à Saint-Fraimbault le 11 février 1963.

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 11:28

 

 

Bulletins paroissiaux

De 1945 à 1949 : le bulletin s’appelle « Entre Nous »

 

Autre temps, autres mœurs (si je puis dire). Le curé de la paroisse est maintenant J. Piard. L’essentiel des articles retenus porte sur les multiples activités de la paroisse, les actes paroissiaux (baptêmes, mariages, sépultures), et des rétrospectives historiques sur lesquelles je reviendrai. Aucune attaque haineuse contre tout ce qui pouvait être laïque, contrairement à ce qui se passait avant la guerre quand le bulletin était tenu par le curé Chaudet.

 

Les enquêtes d’Entre Nous

 

Connaissez-vous nos « Sœurs garde-malades » ?

 

A l’époque, il s’agissait de sœur Marie-Bernard, sœur Céline, sœur Marie-Robert. Elles dispensaient des soins ambulatoires et résidaient rue de Normandie (dans la maison actuelle du maire) qu’on appelait alors la clinique. Des articles ont déjà été consacrés à cette structure sanitaire sur le blog.

Vers 1900, à l’initiative du chanoine Prodhomme et du pharmacien Lecourt (propriétaire de la maison rue de Normandie), quatre religieuses de la congrégation des « filles de Sainte Marie » arrivent à Gorron pour venir soigner les malades de Gorron et ses environs. Il s’agissait de : sœur Patrice, sœur Abel, sœur Isidore, sœur Renée.

                               A suivre…

 

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 11:25

La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…

De nombreux réfugiés passèrent par Gorron. Certains y restaient quelque temps puis repartaient devant l’avancée des soldats allemands. D’autres restèrent sur place jusqu’à la fin de la guerre et même définitivement.

Pétain, nommé Président du Conseil, rassurait une partie de la population qui aspirait à la fin de la guerre. La nourriture commençait à manquer. Et puis les Allemands arrivèrent à Gorron. On ne s’attendait pas à ce qu’ils viennent jusque chez nous. De la surprise mais pas de crainte. Ils paraissaient polis et n’étaient pas agressifs. Un officier vint à la ferme demander des œufs et offrit une cigarette blonde à mon père.

Les Allemands occupaient une partie de l’école Saint-Michel. Ils nous offrirent des bonbons. Décidément ils étaient bien gentils. En plus, sur leur ceinturon était écrit : Dieu avec nous.  Mais notre institutrice était plus méfiante. Elle nous empêcha de manger ces bonbons.

La devise Travail Famille Patrie était plutôt rassurante. Le portrait de Pétain, notre sauveur,  se retrouvait dans beaucoup de maisons, notamment la nôtre. On nous avait appris l’hymne : Maréchal nous voilà.

Et puis, le poste à galène de notre père put capter radio Londres…

 

A suivre…

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 11:22

Décembre 1815

Alors que l’on croyait la royauté définitivement réinstallée en France, Napoléon, face à toute l’Europe coalisée contre lui, revient de l’île d’Elbe où il était exilé. L’opération de reconquête du pouvoir paraissait à beaucoup insensée. Et pourtant, l’ex-empereur ralliait à lui de plus en plus de soldats prêts à le soutenir coûte que coûte. Louis XVIII après avoir tenté de résister, s’est enfui en Belgique. Pendant Cent jours, nous avons retrouvé les batailles. Et si beaucoup s’en désolait, d’autres, enthousiastes, se félicitaient de retrouver leur empereur.

Et puis l’aventure se termina très mal pour Napoléon. A nouveau battu par les pays coalisés, il se rend aux Anglais qui vont à nouveau l’exiler mais cette fois en plein océan. Quant à nous, pauvres Français, nous avons retrouvé la violence qui nous rappelait celle de la Révolution. Dans le Maine, des Chouans se sont regroupés pour lutter contre le retour de Napoléon. Après son départ, les exactions des ultras royalistes contre les soutiens de l’Empire  rappelaient la Terreur. Des tensions entre Protestants (considérés comme bonapartistes) et Catholiques resurgissaient. Nous n’en sortirons donc jamais…

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 11:16

« Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » (Mathias Enard)

Dans une première partie, le journal d’un thésard ethnologue exilé sur le terrain dans la campagne des Deux Sèvres. Humour, auto-dérision, personnages pittoresques… Un réel plaisir de lecture. Puis, un changement de narrateur et surtout un thème récurrent : la réincarnation qui rend le texte foisonnant (trop) et plutôt brouillon. Avec, ensuite, le fameux banquet dans un style rabelaisien (trop). Malgré un retour (à la fin) au journal, trop, c’est trop.

Mathias Enard est un virtuose, un écrivain époustouflant, mais il finit par dérouter son lecteur, envahi, bousculé, et, pour finir, fatigué par ce talent ici trop débridé. Tout du moins pour moi qui aime cet auteur.

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 11:54

Vous trouverez cette semaine (15ème/2021)…

 

Catégorie histoire locale :

  • Cimetière :  Famille Bertin/Juban…
  • La population gorronnaise : démographie, 1819…
  • Les métiers à Gorron :  ciriers…
  • Population synthèse : 1975 – district 2  p.7…
  • Les enseignants gorronnais : directrices, directeurs (suite)…        

 

Catégorie échanges :

  • Bulletins paroissiaux : 1939…
  • Témoignages : Seconde guerre mondiale …

 

Catégorie fictions :

  • Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard) :  décembre 1814…

 

Point de vue :

  • Note de lecture :  la laïcité – une exception menacée

 

 

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

 

Actualité de la semaine (15ème/2021)...

Recensement de 1962

Maurice Charlot, cordonnier, son épouse Denise Gérault et leurs enfants Noël et Marc, 16 rue de la Houssaye.

Actualité de la semaine (15ème/2021)...
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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 11:51
Cimetière…

Famille Bertin/Juban

Célestine JUBAN

Ve BERTIN

1878 – 1967

 

Célestine Juban est née en 1878 à Parigné. En 1906, elle est recensée avec son mari Jean Bertin, sabotier (employé Nollière), né à Couesmes et leur fils Jean, rue du Pré.

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 11:48

1819

Janvier/juin

 

Janvier : naissances : 7 ; décès : 4 ; mariage : 1 ; décès (- d’1 an) : 1.

Février : naissances : 3 ; mariages : 3 ; décès : 1.

Mars : naissances : 7 ; décès : 2.

Avril : naissances : 11 ; décès : 4 ; décès (- d’1 an) : 1.

Mai : décès (- d’1 an) : 1 ; décès : 1 ; mariages : 2 ; naissances : 3.

Juin : naissances : 6.

 

Métiers

 

François Gasté, Julien Le Sage : maçons ; Pierre Bouillon, François Millard, Jacques Le Roy : charpentiers ; Louis Sauvé, François Quinton : mégissiers ; Jean Buchard, Jean Renard, Jean Ernault : bouchers ; Jérôme Martineau : receveur de l’enregistrement ; Jean Guyard, François Meslin : chiffonniers ; Michel Gérard, Michel Noury : tailleur d’habits ; Julien Rouillard, Michel Colin : marchands de fil ; Jacques Thomerel : boulanger ; Jean Baudet, François Poirier : selliers ; Jean Angers : chaudronnier ; Guillaume Le Boulanger : voiturier ; Pierre Roulleau, Jean Baudet : teinturiers ; Pierre Fillâtre : roittier ; Pierre Colin : cordonnier ; Nicolas Louvel : marchand forain.

 

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 11:45

Chapeliers 

Lignée Brault

Julien Brault, teinturier, est le fils de François Brault, marchand drapier. On ne retrouve pas de Brault, chapelier, en 1861 ni en 1906.

 

Lignée Mulot, Leloup

Mathurin Leloup,  chapelier est le fils d’un sabotier. Son épouse, Françoise Mulot est la fille de Michel Mulot, chapelier. Vital Leloup, fils de Mathurin Leloup et Françoise Mulot, est chapelier en 1861, Grande Rue.

Cette lignée correspond donc à trois générations.

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 11:41

1975

District n°2 p 6

 

Guy Rouesnel, mécanicien, né à Gorron le 12/02/1935. En 1936, il est recensé avec sa mère qui n’est pas originaire de Gorron.

La lignée ne sera pas retenue.

 

Récapitulatif

Sur 280 personnes retenues, 60 sont originaires de Gorron. Sur ces 60, 26 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.

 

District n°2 p. 7

 

Sur 20 personnes retenues, 4 sont nées à Gorron.

 

Madeleine Chemin née le 26/02/1904 ; Madeleine Blot née le 1/03/1921 ; Jean-Pierre Bahier né le 05/07/1946/Thérèse Morteveille née le 06/07/1949.

Madeleine Chemin née à Gorron le 26/02/1904 est la fille de Joseph Chemin et de Berthe Garnier, cultivateurs au Bignon en 1906. Nous avons déjà vu cette lignée dans cette recherche remontant à 5 générations.

 

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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