Daniel Martin est né en 1906 à Cossé le Vivien de, vraisemblablement, Joseph martin, charpentier et de Marie Daguet. Son épouse Yvonne Gendron est née en 1902 à Ambrières. Ils se sont mariés le 10 avril 1928 à Gorron et divorceront le 31 mai 1937.
Julienne Ballier est née le 16 février 1899 à Vaisges de François Ballier, journalier, et de Françoise Deunier, ménagère. Elle s’est mariée à Gorron le 2 août 1930. Son époux, Jean Giroud est receveur de l’enregistrement à Gorron. Ils habitent boulevard Dauphin Blinière.
Henriette Doux/Chevrinais est née en 1883 à Paris. Son mari, Jules Doux, est horticulteur à Gorron. Ils habitent rue Corbeau-Paris. On retrouve la tombe du couple Jules/Henriette dans le cimetière. Contrairement à la grande majorité des sépultures, il n’y a pas de signe religieux sur la tombe mais une corbeille de fruits et de fleurs.
Connaissez-vous nos « Sœurs garde-malades » ? (suite)
Les sœurs ne restèrent à Gorron que 2 ans ( (1902/1904). Selon l’auteur de l’article, ce serait la municipalité de l’époque qui aurait provoqué leur départ. Le maire était Pierre Gendron, tanneur. Les religieuses n’avaient pas le droit d’exercer. Il leur fallait obtenir le diplôme d’infirmière.
Des religieuses ne revinrent à Gorron que le 17 août 1914. Ce sont la femme de Charles Daniel (Louise Julien) et le notaire Paulin Herpin qui ramenèrent deux nouvelles sœurs (Théodore et Marie-Bernard) de Gacé. Elles furent rejointes par sœur Cécile. Elles habitèrent d’abord à l’école privée Sacré-Cœur puis dans une maison rue de la mairie et une maison rue du Bignon, près de la Croix. C’est là qu’elles tiendront une infirmerie (ambulance) jusqu’en 1916.
C’est en 1918 qu’elles s’installeront de manière définitive rue de Normandie. La « clinique » servira « d’ambulance » pour les soldats allemands pendant l’occupation au cours de la Seconde guerre mondiale.
Des religieuse habiteront toujours 16 rue de Normandie jusqu’en 1994 même si elles n’exerçaient plus leurs activités de soins (voir article sur le blog du 29/09/2013).
La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…
Sur un nouveau poste à Galène construit par son frère René, Maxime écoutait Radio-Londres, notamment Pierre Dac. A cet âge, l’occupation de la France paraissait étrange mais pas nécessairement dangereuse. On aspirait cependant à la fin de la période.
Les Allemands pouvaient être humains. Par exemple, bien soigner une femme renversée par un de leurs camions. Mais ils pouvaient aussi fusiller des otages quand des « résistants » les combattaient sur le territoire. Il fallut alors apporter en mairie toutes armes à feu qu’on pouvait posséder.
Si, dans les fermes, le problème de la nourriture n’était pas très important, même quand il concernait 16 personnes comme chez Maxime dont la famille avait accueilli trois enfants de la région parisienne, les restrictions obligeaient d’utiliser des cartes avec des coupons limitant les achats. Chacun essayait d’améliorer son ordinaire en retrouvant d’anciennes pratiques comme fabriquer son pain, fabriquer ses sabots, où acheter de la nourriture sans passer par les cartes d’alimentation.
Plus l’occupation durait, plus la haine des Allemands augmentait. On suivait les recommandations de radio-Londres qui demandait de cacher les objets en cuivre ou en fer qui pouvaient être réquisitionnés par les Allemands pour la fabrication d’armes.
L’Empire semble définitivement derrière nous même si des nostalgiques complotent. Ils sont sévèrement réprimés. Les retours en arrière se confirment. Le divorce est de nouveau interdit. Ce qui désole certaines femmes mal mariées. Ce sont d’ailleurs bien souvent les femmes qui payent les secousses des révolutions et des réactions qui leur succèdent.
Si les ultra royalistes dominent parmi les députés élus, le peuple commence à se révolter contre la montée des prix des grains. On se croirait ramené à la veille de la Révolution. Les révoltes frumentaires éclatent sur tout le territoire. Gorron n’est pas épargné.
Un événement a aussi touché notre ville. Le fils d’une famille connue était marin sur la frégate la Méduse partie pour le Sénégal. Il se trouva parmi les malheureux qui se sont retrouvés sur le radeau, n’ayant pu bénéficier des canots de sauvetage. Un drame qui indigne beaucoup de monde.
Le thème du roman s’inscrit dans l’actualité : les agressions sexuelles sur enfants. L’histoire d’un réseau de prédateurs dont l’activité a duré de nombreuses années. L’intérêt du récit, c’est d’éviter le schéma classique : agresseurs diaboliques et victimes innocentes violentées. L’analyse de l’auteure est plus subtile. Elle démonte les mécanismes qui peuvent attirer les victimes et entraîner leur silence après les faits dans lequel la culpabilité est fortement présente.
Une série de chapitres très courts comme autant de pièces d’un puzzle. Quelque chose à voir avec l’impressionnisme qui déstructure le récit mais qui, habilement, amène le lecteur à reconstruire le tableau final. Du grand art, indubitablement.
Il s’agit vraisemblablement de Julien Troussier, né en 1898 à Brécé, ouvrier en chaussures chez Lefebvre, pensionnaire chez Julien Beaugé, rue Jean-Jacques Garnier en 1936. Il est célibataire à l’époque.
Jean Béchet, Louis Lambert : bouchers ; René Boulay : chiffonnier ; Mathurin Cornu, René Leblanc, Pierre Poisson, Charles Poisson, François Le Sage : maçons ; François Fillâtre : perruquier ; Arsène Barrabé, François Le Conte : aubergistes ; Joseph Jouault : poëllier ; Michel Liot, Jean Thomeret : boulangers ; Julien Duchenay : cloutier ; Jean-Baptiste Mary : charpentier ; Guillaume Bizet : quincaillier ; Louis Fleury : instituteur ; Jean Lemonnier : tailleur d’habits ; Georges Rouillard : lainier ; Gaspard Boullard : notaire.
En 1846 : Pierre Doré, Raphaël Fournier, Jean Baptiste Derennes.
En 1961 : François Fontaine, Pierre Doré, Viral Liger.
Je ne trouve pas de lien entre Derenne et Derennes, charrons.
Cloutier :
18e siècle : Jean Lahais, Julien Duchemin, Julien Duchené.
19e siècle : 1846 : Julien Duchenay ; Jacques Lambert. 1861 : pas de recensement de cloutier.
Julien Duchenay se marie avec Marie Rouillard à Gorron le 26/05/1823. Le père de Julien Duchenay est bien Julien Duchené (Duchenay) présent au 19e siècle.
Couturière, employée Bordeau, fille de Louis Blot, journalier, originaire de Lévaré et Clémence Leblanc, piqueuse au chômage, née à Gorron en 1892, recensés rue de Bretagne en 1936.
Clémence Leblanc est la fille d’Eugène Leblanc et de Marie Prod’homme, originaire de Brécé. Eugène Leblanc est le fils de Louis Leblanc et de Constance Dreux.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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