Les directeurs et directrices d’école privée au 20e siècle
1906 - 1911
Directrice école des filles : Marie Cointet.
Marie Cointet : elle est née en 1877 à Brain sur Sarthe, recensée comme institutrice privée, rue de l’Eglise.
1921
Directrice école des filles (Sacré Cœur) : Maria Guidecoq.
Directeur (unique enseignant) école des garçons : Victor Coiseault.
Maria Guidecoq : elle est née le 10 mai 1893 à Pontmain d’Urbain Guidecoq et de Désirée Chevrie, cultivateurs. Recensée comme directrice, rue de l’église.
Victor Coiseault : il est né en 1883 à Feuillet (Maine et loire). Recensée comme professeur, rue de l’Eglise.
Une recherche d’information sur la carrière de diplomate de Xavier, Eugène, Maurice Leray, quatrième duc d’Abrantès.
Un article du blog, posté le 29 mai 2016 donne quelques informations sur son métier de secrétaire d’ambassade.
Notre correspondante complète l’article avec des dates et des pays où a exercé le duc : 1881 1882 Italie, 1882 1883 Syrie et Grèce,1884 Grèce et Péloponaise, 1885 Palmyre, 1886 Egypte,1887 Constantinople (Istanbul),1888 Mésopotamie,1889 Caucase Perse Inde,1890 1891 Ceylan,1892 Mésopotamie Kurdistan,1894 1895 Cachemire,1896 Birmanie Inde,1899 Ceylan.
Ces indications se trouvent sur une canne appartenant à Louis Anger, de la belle famille de notre correspondante.
En 1881, nous retrouvons bien Maurice Leray, secrétaire d’ambassade, au château du Bailleul mais pas Louis Anger. Quelques informations m’ont été données : Louis Anger, mort en 1901 ou 1902, est enterré au cimetière de Clignancourt (Paris 18e). Je n’ai pas retrouvé son décès sur les tables décennales du 18e arrondissement.
Je vais poursuivre mes recherches dans les listes de recensement de Hercé et dans les tables de décès parisiennes.
La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…
Les difficultés de l’armée allemande étaient connues. Les avions alliés lâchaient des tracts anti Allemands que nous retrouvions dans les prés. On entendait toutes les nuits les moteurs des bombardiers qui s’en allaient vers leurs cibles ennemies. Les chasseurs mitraillaient tous les véhicules allemands. Parfois il y avait des bavures. Un cultivateur du Pas, sur son tracteur, a été tué. Parfois les chasseurs alliés et allemands combattaient dans le ciel au-dessus de nous.
En attendant, la propagande allemande pour le Service du Travail Obligatoire (STO), voire pour s’engager dans l’armée allemande, s’affichait sur les murs de Gorron. Très vite, ceux qui refusaient d’aller travailler en Allemagne furent recherchés et risquaient de graves représailles.
Les combats s’intensifiaient. Ils préparaient le débarquement Quand il eut lieu, on pensait que les alliés seraient en quelques jours à Gorron. En réalité, ils mirent deux mois. Les Allemands freinaient leur progression. On pouvait les voir se diriger vers des lieux de combats comme Domfront. Leurs camions étaient équipés de gazogènes. Ce qui montrait encore leurs difficultés.
Cela fait déjà cinq ans que je suis mariée avec Stanislas Péan. Mon mari est notaire. Il est l’associé de mon père. Nous habitons rue du Coq. Je me rends régulièrement chez mes parents en remontant la Grande Rue. Il y a un certain temps que maman me parle de son journal. Elle me dit toujours, surtout quand sa santé n’est pas bonne, qu’elle me le transmettra. Je n’y croyais pas beaucoup et j’ai été surprise quand elle a décidé de me le confier. Elle compte sur moi pour prolonger ce travail commencé par ma grand-mère Renée Largerie.
En recevant ce document, je me suis sentie plutôt fière qu’on me jugeât digne de reprendre le flambeau. En même temps, je suis un peu inquiète. Serais-je à la hauteur ? Une autre inquiétude m’étreint. Si ma mère a décidé d’arrêter son journal, n’est-ce pas qu’elle se sente en fin de parcours ?
Quand je lis l’impression décrite dans le journal, je ne peux qu’être d’accord avec maman. Contrairement à ce que beaucoup espéraient, le retour de la Royauté est loin de correspondre à une situation apaisée et à une bonne santé économique.
Un écrivain qui a abandonné le roman depuis bien longtemps. Il écrit à la première personne et parle beaucoup de lui dans ses récits. Un grand talent souvent fascinant mais, cette fois, j’ai eu le sentiment d’un ouvrage fait de bric et de broc. Qui, de plus, a été survendu ou mal vendu dans sa campagne de promotion. On nous a expliqué qu’Emmanuel Carrère voulait écrire son expérience du yoga et qu’une grave dépression l’avait fauché au cours de l’écriture.
Dans le livre, donc, le trouble bipolaire et sa prise en charge devaient occuper une large place. En réalité, cette partie est beaucoup moins importante qu’annoncée, ce qui m’a particulièrement déçu. C’est d’autant plus dommage que les autres thèmes abordés, notamment concernant un jeune migrant, pouvaient être intéressants.
La population gorronnaise : démographie, 1820 (2)…
Les métiers à Gorron : lainiers (2)…
Population synthèse : 1975 – district 2 p.7 : Pottier, Gobé…
Les enseignants gorronnais : directrices, directeurs (Roquet)…
Catégorie échanges :
Bulletins paroissiaux : 1948 (l’usine Gautier)…
Témoignages : Seconde guerre mondiale (suite) …
Catégorie fictions:
Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard): décembre 1817…
Point de vue :
Note de lecture : « L’ anomalie »…
D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Recensement de 1962
Jean Renault, pépiniériste forestier, son épouse Marie-Josèphe Branchereau et leurs enfants : Thierry, Anne, Eric, place du Champ de Foire et route d’Ambrières.
Henri Renault, pépiniériste forestier, son épouse Jeanne Dutertre et leur fille : Chantal, place du Champ de Foire et route d’Ambrières.
Lainiers (marchand de laine ou ouvrier en laine - fileur de laine).
Patronyme : Chalot (Charlot).
En 1861, Mathurin Chalot, lainier, 64 ans, est recensé avec son épouse Marie Lhuissier, 65 ans, Grande Rue. Ils se sont mariés le 18/05/1815. Mathurin est né le 23 pluviôse an 3 (11 février 1795) et Marie le 24 novembre 1792.
Sur l’acte de naissance, le père Mathurin Charlot est recensé comme marchand sans précision. Il est possible qu’il fût lainier.
Patronyme : Leboulanger (Boulanger).
En 1841, Guillaume Boulanger, fileur de laine, 69 ans, est recensé avec son épouse Louise Godeau, 62 ans, Cour de forges. Ils se sont mariés le 07/10/1828 à Gorron. Il est né le 5 décembre 1775 à Gorron. Son père est François Le Boulanger et non Guillaume.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr