Les directeurs et directrices d’école privée au 20e siècle
Directrice école privée filles et maternelle : Marie Ribot.
Directeur école privée garçons : Raymond Morin.
Marie Ribot : Marie Anne Ribot est née le 9 février 1878 à Melleray. Son père était instituteur. Elle décède à Gorron en 1956. Sa tombe est dans le cimetière de Gorron (voir article sur le blog du 02/02/2020).
Raymond Morin : Raymond Morin est né à Fougères en 1896. Il est recensé avec son épouse Albertine Auger, rue Neuve (actuellement rue de la Croix) en 1936. Sa femme aura une activité de photographe, rue du Bignon.
Nous retrouverons ces deux personnes en poste en 1936.
Cet article termine la rubrique « Les enseignants gorronnais » sur le blog. Elle vient compléter l’ouvrage déjà publié : « Histoire de l’école à Gorron – Cent ans d’histoire 1866 – 1966 ».
Nous continuons la recherche sur Louis Anger. Dans le recensement de 1881, il n’est pas présent à Hercé. Vraisemblablement, quand il est entré au service du Duc d’Abrantès, il n’a pas été embauché à Hercé.
Une nouvelle information nous est transmise : Louis Anger serait inhumé dans le cimetière parisien de Clignancourt et non au cimetière de Saint Ouen. Apparemment, le cimetière de Clignancourt et de Saint Ouen sont ls appellations d’un même cimetière. Le cimetière de Saint Ouen se situant à Clignancourt.
Nous ne trouvons pas le décès de Louis Anger sur les tables décennales de Saint Ouen en 1901 ou 1902.
Dans les tables décennales parisiennes, nous ne retrouvons pas le décès de Louis Anger dans le 18e arrondissement.
Même échec pour les autres arrondissements.
Cette petite illustration montre ce que peut-être une recherche dans le cadre de ce blog.
La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…
Alors que les combats pour la Libération faisaient rage, pas très loin de Gorron, la ville eut la chance d’être déclarée « Ville sanitaire ». Plusieurs immeubles, la mairie, les écoles… servirent d’infirmerie ce qui protégea l’agglomération. De nombreux blessés arrivèrent. Une tente fut dressée sur la place de la Mairie.
La ville de Mayenne n’eut pas cette chance. On entendait le bombardement terrifiant qui a détruit de nombreux bâtiments et tué des centaines de personnes. La situation était difficile. Et même si les combattants ne passaient pas par Gorron, ce qui se déroulait dans le ciel nous inquiétait beaucoup. On entendait aussi parler des personnes arrêtées, déportées, fusillées par les Allemands.
Nous revîmes des réfugiés venant cette fois de Normandie où s’affrontaient les Alliés et les Allemands. On se demandait qui allait l’emporter. A Gorron, on voyait surtout les ambulances avec leurs nombreux blessés. Ce qui nous donnait une idée de la violence des combats. On vit la chute d’un avion allemand qui s’écrasa sur la commune de Couesmes. Des mitrailleuses furent installées à l’entrée de Gorron.
Notre roi, Louis XVIII, par son nom même, renoue avec son frère guillotiné. Mais ce que ma mère pensait être parfois un retour en arrière ne peut l’être complètement. La société évolue, inévitablement. Bien sûr, beaucoup freinent cette évolution, dans l’espoir de retrouver leur passé révolu. Mais ils échoueront.
Dans l’industrie, du drap, notamment, de nouvelles machines viennent bouleverser le travail quotidien. Les ouvriers s’élèvent contre ces nouveautés qui leur sont nuisibles. Des émeutes ont lieu. On détruit ces machines. Mais, malgré tous ces soubresauts, elles vaincront.
L’esclavage n’a pas fini de poser problème. Malgré l’interdiction de la traite, des bateaux négriers continuent à traverser l’Atlantique. On a appris que des hommes devenus aveugles du fait des conditions de leur transport ont été jetés en mer. Des atrocités qui devraient bien un jour disparaitre.
Si la presse est toujours surveillée, la censure commence à devenir moins sévère. Elle aussi devrait bientôt disparaitre.
« La Laïcité, une exception menacée – regards croisés sur un principe républicain » (sous la direction de J.F. Chalot).
Défendre ce principe à l’heure actuelle n’est pas évident. On est confronté à deux écueils opposés :
Les laïques de la dernière heures, particulièrement virulents quand il s’agit de l’Islam et qu’on n’entendait pas beaucoup quand il était question de catholicisme.
Les défenseurs sans réserve des islamistes sous prétexte qu’ils seraient discriminés (ce qui est souvent le cas).
Une voie étroite bien décrite dans ce livre. Au-delà des analyses historiques, juridiques, une réflexion sur des cas concrets très intéressante. Le port du voile, par exemple, pour les mères d’élèves accompagnant des sorties scolaires. Pour moi, l’enseignant doit rester maître du choix des parents accompagnateurs. Il peut solliciter tels ou tels parents en fonction de ce qu’il attend d’eux. Si le port du voile n’est pas provocateur ou prosélyte je ne vois pas pourquoi écarter a priori des mères voilées.
L’honnêteté intellectuelle devrait présider à toute prise de position en matière de laïcité. J’ai l’impression que c’est le cas dans ce livre. C’est assez rare pour être relevé.
Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard): décembre 1818…
Point de vue :
Note de lecture : « Yoga »…
D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Recensement de 1962
Dans le prolongement de la série sur les publicités, nous nous intéresserons aux résidents recensés en 1962 (recensement dans lequel nous trouvons les numéros des immeubles).
Place de la Mairie
Les métiers en 1962 : concierge, débitantes (4), peintre en bâtiment, institutrice privée, horloger-bijoutier, tapissier, couturière en ameublement, commerçant tissu-nouveautés, vernisseur, ouvrière d’usine, chauffeur, commerçant grains-engrais, scieur de bois, secrétaire de mairie, chauffeur-vernisseur.
Il s’agit de Francis Bertrand, marchand de tissu, originaire de St Ellier, de son épouse Madeleine Menand, elle-même originaire de St Ellier, recensés 29 rue Magenta et de leur fils Jacques.
Lainiers (marchand de laine ou ouvrier en laine - fileur de laine).
Patronyme : Le Saulnier (Lesaulnier)
1946 : Joseph Lesaulnier, lainier, 58 ans, son épouse, Jeanne Lhuissier et leurs enfants : Joséphine et Esther, sont recensés au Bignon. Nous ne retrouvons pas de lien avec Etienne Le Saulier, lainier au 18e siècle.
Certains métiers sont très représentés au 18e et au 19e siècle, notamment les maçons et les charpentiers. Nous retrouvons des patronymes communs. Nous essaierons de retrouver des familles exerçant ces métiers sur plusieurs générations (des dynasties en quelque sorte).
18e siècle : Michel Bouilllon, Jean Bouillon, François Bouillon, Jacques Bouillon, Pierre Bouillon.
1821 : Michel Bouillon (45 ans)
1846, 1861 : François Bouillon, François Bouillon, Pierre Bouillon, Ambroise Bouillon, Constant Bouillon.
Nous avons déjà croisé la famille Bouillon, charpentier, sur le blog. Nous partirons d’Ambroise Bouillon, charpentier, recensé avec sa femme Angèle Portais, rue Jean-Jacques Garnier. Ils se sont mariés le 30/08/1896. Ambroise sera tué le 03 mars 1918 pendant la Première Guerre mondiale.
Michel Gobé né le 02/07/1945, docteur vétérinaire : ses parents sont originaires de Saint-Denis-de-Gastines. Cette lignée ne sera pas retenue.
Thérèse Barbé née le 22/04/1949. Elle est la fille de Marcel Barbé et de Léa Guerrier qui ne semblent pas originaires de Gorron. La lignée ne sera pas retenue.
Jeanne Buin née le 03/08/1920. Elle est la fille d’Eugène Buin et de son épouse Marie-Louise, propriétaires au Verger. Eugène Buin est né le 18 novembre 1873 à Gorron. Marie-Louise en 1888. Ils sont cultivateurs à Brillaud en 1906.
Eugène Buin est le fils de Constant Buin, marchand de chevaux, et de Françoise Cougé
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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