Avant la création d’une colonie de vacances qui accueillera régulièrement les jeunes Gorronnais pendant l’été, les Cœurs Vaillants (patronage créé après la Seconde Guerre mondiale) organisaient des séjours en bord de mer. En 1948, il s’agissait de Jullouville.
Le départ a été fixé au 7 août 1948 à 14h. Trente garçons participent au séjour. Ils seront encadrés par un aumônier, 4 dirigeants, 2 dirigeantes, 2 cantinières. La troupe arrive à 16h 45 après 100 km en car. La nourriture est apportée sur place.
Les colons sont hébergés dans un local nécessitant un sérieux nettoyage. Ils dormiront dans des couchettes sur de la paille. Le séjour durera 8 jours. Les garçons sont répartis en trois groupes. Chaque équipe a un chef et une devise.
La Seconde guerre mondiale vue par un jeune Gorronnais…
Les Allemands ont creusé des emplacements pour des mitrailleuses à l’entrée de Gorron, sur la route de Domfront. Les troupes américaines s’approchent de la ville. On dit qu’elles sont arrivées à Fougerolles. Le vendredi 4 août, des bruits de fusillades nous arrivent de Gorron. Une automitrailleuse américaine est brûlée route de Hercé. L’hôpital allemand est parti de Gorron.
Le 5 juin, les Américains sont arrivés. Les derniers Allemands qui fuient, sont parfois attaqués par des Résistants. Maxime va voir enfin ces soldats américains. Il est surpris par leurs véhicules légers, les Jeeps, leurs uniformes très simples. Ils distribuent des bonbons et des cigarettes.
Régulièrement, tous les samedis matin, des messes sont dites dans la chapelle du Bignon. La Vierge a toujours été sollicitée quand des difficultés menaçaient la ville.
Maxime Poirier termine son livret en signalant son travail sur le terrain d’aviation, sur les cimetières américain et allemand visibles sur le siteInternet de Brecé.
Pour ceux qui peuvent être intéressés, j’ouvre ici une nouvelle rubrique. En parallèle avec le blog, j’écris des romans historiques qui se déroulent en grande partie à Gorron. Il y a un lien entre les deux activités. Je voudrais ici illustrer ce lien.
Le roman s’intitulera « La Communeuse » ou « La Communarde », je n’ai pas encore décidé. Le sous-titre : « Une Gorronnaise dans la Commune de Paris ». L’histoire, qui peut évoluer au cours de l’écriture sera celle d’une jeune fille, orpheline de mère, fille d’un marchand de fil, épousée par le fils d’un grossiste en toiles dont le divorce sera prononcé peu après le mariage. Pour éviter le scandale, elle s’exile à Paris chez des parents de son mari. Le Second Empire s’écroule. La Capitale s’enfonce dans un des épisodes révolutionnaires les plus dramatiques. La jeune femme va se trouver plongée dans la fureur parisienne. Et une grande partie du roman la suivra dans cette aventure.
Des recherches seront nécessaires pour la préparation de cet ouvrage. Dans la partie concernant la jeunesse de l’héroïne les articles du blog sur l’histoire de Gorron seront souvent sollicités.
Une rumeur a fait trembler tout Gorron. Dans une ferme reculée de la commune, on a retrouvé un vieillard qui habitait seul, mort près de son foyer. On avait fouillé son humble maison. Ses pieds étaient dénudés et on y voyait des traces de brûlures.
Nos anciens ont rappelé la vague d’agressions de paysans isolés dans leurs fermes qui avait fait trembler certaines régions du Royaume au siècle dernier. Des voleurs avaient été arrêtés. Certains furent condamner à mort et subir des supplices atroces. Ces peines inhumaines n’ont pourtant pas empêché, des années plus tard, d’autres bandits de pratiquer les mêmes agressions.
Jusqu’à présent, nous n’avions pas connu ces atrocités. En cette année 1820, il semblerait que des malfaiteurs aient repris la méthode. Trois d’entre eux ont été arrêtés et exécutés dans la Somme. Parmi eux, une femme, appelée la Louve de Rainecourt. Il n’y a pas de raison que les femmes soient moins cruelles que les hommes. Mais la nouvelle a fait froid dans le dos…
Une plaque a été posée à la salle verte (complexe sportif Maurice Dufour) célébrant Gaston Blot joueur et entraîneur emblématique du Football Club Gorronnais (FCG) de 1942 à 1986. Cette distinction me paraît amplement méritée pour cette figure gorronnaise. Ses parents Eugène, charpentier, et Joséphine Blot sont originaires de Gorron, recensés à la Maison Neuve en 1921 puis rue de Bretagne en 1936.
Mais je croyais qu’on avait déjà donné un nom à cette salle. Il s’agissait de Pierre Rochcongar, né à Gorron, professeur de médecine, médecin de l’équipe de France de football. J’espère que je me suis trompé. Sinon le procédé serait plutôt inélégant.
Si des visiteurs du blog ont des informations là-dessus, peuvent-ils me renseigner ?
Il s’agit d’Hyppolite Voisin (originaire de Chevaigné du Maine), tailleur d’habits, de son épouse, Marie Cristofle (originaire de Mayenne), et, vraisemblablement leur fille Marie-Thérèse décédée à l’âge de 6 ans. En 1962, le couple est recensé rue Brochard-Brault avec leurs fils : Gérard et Jean-Dominique.
Ambroise Bouillon, charpentier, né le 1er juillet 1870 à Gorron, est le fils de Constant Bouillon, charpentier et d’Hortense Rousseau.
Constant Bouillon, charpentier, né le 1er mars 1845 à Gorron, épouse Hortense Rousseau le 16/12/1867. Il est le fils d’Ambroise Bouillon, charpentier, et d’Anne Boulière.
Ambroise Bouillon, charpentier, épouse Anne Boulière le 04/04/1837 à Gorron. Il est le fils de François Bouillon, charpentier, et d’Anne Derieux.
François Bouillon, charpentier, épouse Anne Derieux le 17/04/1806. Il est le fils de Jean Bouillon et de René Volcler mariés le 23 janvier 1783.
Constant Buin et Françoise Cougé se sont mariés le 16/11/1872 à Colombiers. Constant Buin, maquignon, est le fils naturel de Jeanne Buin. Jeanne Buin est née à Gorron le 7 avril 1835. Aimée Françoise Cougé, cultivatrice, est originaire de Saint-Berthevin-la-Tannière.
Jeanne Buin est la fille de Michel Buin et de Marie Foucault, née à Gorron. Nous ne connaissons pas la date de leur mariage.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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