A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
Descendants famille Rotureau
François Rotureau, mari de Jeanne Faverie, fils de Pierre Rotureau et de Marguerite Leboulanger.
1846
Lucien Rotureau, 38 ans, teinturier, son épouse, Clémence Nory, Rue Royale, leurs enfants : Lucien, Clémence, Adeline, Henry. Ils se sont mariés le 02/05/1832 à Mayenne.
Lucien est le fils de François Rotureau et Jeanne Faverie, donc le frère de Chlotilde et Adèle Rotureau déjà vues précédemment.
A noter que le père, François Rotureau est dit Couçonnais, que dans les archives départementales, Lucien est noté comme Hotureau.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Place du Général Barrabé
Marie Duroy. Ses parents ne sont pas originaires de Gorron. La lignée ne sera pas retenue.
Récapitulatif
Sur 695 personnes retenues, 142 sont originaires de Gorron. Sur ces 142, 50 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
Rue du Maine
Marcel Durand, né en 1920, ouvrier menuisier. Il est le fils de Henri Durand, originaire de Lévaré et de Germaine Arnoult, originaire de Gorron.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N°11 : Germaine Poussier/Tertre, couturière à façon et ses enfants Michel et André.
Sur la carte postale ancienne, on voit, au centre, l'atelier de M. Poussier (mécanique), décédé en 1962.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)
Décembre 1892
Ravachol
Un comité républicain a été créé à Gorron. Il faut dire que le Pape qui a invité les Français à adhérer à la République participe à l’évolution politique du pays. Les Royalistes, pendant longtemps hostiles à la République, soutenus autrefois par l’Eglise, sont moins influents, même dans les petites communes de l’ouest.
La législation du travail progresse et c’est une bonne chose. Les jeunes de 15 ans ne doivent pas travailler plus de 10 h par jour et ceux de 18 ans plus de 12 h. Le Parti Ouvrier gagne certaines élections municipales de grandes ville. Mais les anarchistes, avec leurs attentats à la bombe, effraient la population. Un des leurs, Ravachol a été guillotiné.
Sortie d’un nouveau roman se déroulant sur la commune de Gorron au 19e siècle.
4ème de couverture
En quelques mois, après une cuisante défaite, le Second Empire s’écroule. La France est en partie occupée. Les Prussiens sont arrivés en Mayenne. Une révolte du peuple parisien, la Commune, est écrasée dans le sang par le gouvernement de Thiers. Après l’armistice, la France perd l’Alsace Lorraine. Et une épidémie de variole se répand décimant une partie de la population, notamment dans la ville de Gorron.
Trois familles seront directement touchées par cette catastrophe. Celle du maire qui perdra un fils au cours de la guerre. Celle de réfugiés arrivant de l’est de la France voulant garder la nationalité française. Et celle d’un médecin, ancien communard en fuite.
C’est l’histoire de ces trois familles, dont les liens seront étroits, qui est racontée dans ce roman.
L’auteur continue à s’intéresser à l’histoire de Gorron dans le cadre, notamment, de son blog (http://jouvinjc.overblog.com). Il intègre dans ses romans des faits réels qui servent de points d’ancrage au récit, lui, purement fictif.
Points de vente
15€ : Maison de la presse de Gorron, Super U de Gorron, librairie du Maris (Mayenne), Hyper U de Mayenne, librairie M’Lire (Laval) et au domicile de l’auteur (27 bis rue des Sarrazins, 53120 – Gorron)
A propos de la photo près du calvaire
Une croix de bois a été érigée pour célébrer la fin de la guerre de 1870 et de l’épidémie de variole, route d’Ambrières, à la sortie du Champ de foire. Abîmée par le temps, elle a été remplacée par le calvaire actuel, de l’autre côté de la route, sur lequel on a rajouté la Première Guerre mondiale.
Points de vente
15€ : Maison de la presse de Gorron, Super U de Gorron, librairie du Maris (Mayenne), Hyper U de Mayenne, librairie M’Lire (Laval) et au domicile de l’auteur (27 bis rue des Sarrazins, 53120 – Gorron)
Il est possible de le commander chez l’auteur : Jouvin JC, 27bis rue des Sarrazins, 53120 Gorron (06 08 57 44 19) : 15 € (+ frais de port : 5 €).
C’est sous ce titre que la scénette crée par le curé Chaudet avant la seconde guerre mondiale a été jouée à la salle du patronage Jeanne d’Arc. Une Gorronnaise nous a permis de retrouver les noms des jeunes filles.
Jeanine Foucoin : fille de Marcel et Suzanne Foucoin, sabotiers, rue du Bignon.
Germaine Durand : fille de Marcel et d’Henriette Durand, meuniers, rue du Maine.
Henriette Durand : fille de Marcel et d’Henriette Durand, meuniers, rue du Maine.
Marie-Thérèse Thiélin : fille de Victor et Anna Thiélin, marchand de nouveautés et couturière.
Colette Genet : fille de Marcelle et Mireille Genet, coiffeurs, boulevard Faverie.
Sur la photo postée la semaine dernière, Rosalie est la domestique qui tient sur ses genoux un enfant de la famille où elle est employée. Dans un premier temps, je m’intéresserai à la généalogie de Rosalie née le 17 février 1863 à Montenay.
Louis Jouvin, journalier âgé de 42 ans déclare la naissance de sa fille Rosalie, Françoise née à huit heures du matin. La maman, Joséphine Cottereau, 22 ans, domestique, est originaire de Ballée. Ils habitent au village des Isles. Ils ses sont mariés le 12 janvier 1860 à Montenay.
Les grands-parents paternels : René Jouvin et Michelle Lavandière. La grand-mère maternelle : Joséphine Cottereau. Vraisemblablement mère célibataire qui a confié sa fille aux Hospices de Laval. C’est la commission des Hospices qui a donné l’autorisation pour le mariage
Sur le blog, la catégorie « fiction », permet de retrouver les points forts de l’année 1863. Napoléon III est empereur. La France voulant mettre en place un régime favorable à la France est en guerre au Mexique.
A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
Descendants famille Rotureau
François Rotureau, mari de Jeanne Faverie, fils de Pierre Rotureau et de Marguerite Leboulanger,.
1846
Clothilde Rotureau, épouse de François Lemarchand, ferblantier, rue des Quatre Piliers. Elle est la fille de François Rotureau et de Jeanne Faverie. C’est donc la sœur d’Adèle Rotureau vue la semaine dernière.
Elle se marie avec Aimable Le Marchand le 29/09/1828 à Gorron. En 1846, ils ont cinq enfants : Clothilde, Ambroisine, Marie, Lucien, Adèle.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr