A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Rue du Pré
Henri Cerisier, manœuvre, né le 25/02/1919.
Il est le fils d’Eugénie Cerisier née à Gorron le 14/02/1889.
Eugénie est la fille de Jean François Cerisier, charpentier et de Claire Rosalie Péculier, journalière.
Jean François Cerisier est le fils de François Cerisier et d’Anne Rondeau.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962.
Recensement de 1962
Rue de Bretagne
Côté impair
N° 15 : Albert Corbeau, épicier et son épouse Denise James.
Grand talent et grande originalité. Un fils tire deux balles dans la tête de son père déjà mort. Jugé, il doit consulter régulièrement un psy pendant un an. A partir du contenu de ces consultations, l’auteur revient sur le passé du personnage principal, notamment ses relations à son père qu’il présente comme un monstre.
Nous sommes dans les années 2030. Il ne cesse de pleuvoir. L’intelligence artificielle s’est encore développée. Mais, au cœur du roman, ce qui m’a passionné, c’est l’analyse de son développement par le héros, narrateur à la 1ère personne.
Je connais cet auteur. Il ne m’a jamais déçu. Sur la 4ème de couverture, on parle d’humour et de mélancolie. Je rajouterai une écriture qui paraît facile mais qui sort de l’ordinaire, tant au niveau de la forme que du fond. L’auteur a déjà eu le prix Goncourt. Cette récompense me paraît justifiée.
Cette rubrique nous permettra d’apprécier l’évolution en termes de constructions à Gorron entre le début du 19ème et le début du 21ème siècle.
Rue de Brecé - rue du Maine
Sur le cadastre, cette voie n’était pas ouverte (points bleus). Elle part du carrefour des Quatre Piliers, passe devant le moulin Perret (moulin Durand) et se prolonge vers Brecé. A cette époque, c’était la rue du Pré (ancienne rue de Mayenne) qui reliait Gorron à Mayenne via Brecé.
Actuellement, la rue du Maine (rue de Brecé autrefois) est la voie principale en direction de Mayenne (points rouges).
Le premier jet du roman « Un Gorronnais en Algérie » est terminé. Il est désormais au stade de la relecture et de la correction. Le suivant concernera un couple de jumeaux et se déroulera en partie pendant les événements de 1968 qui ont marqué toute une génération d’étudiants à l’époque.
Grèves et occupations
La grève dans les universités, dans l’Education nationale puis dans les grandes entreprises, s’étend. Elle s’accompagne d’occupation des locaux. Les Assemblées Générales se multiplient. L’économie est bloquée.
Malgré les réticences des grandes centrales syndicales, la grève se développe et touche la plupart des activités. On enregistre plus de 10 millions de grévistes et une jonction entre le mouvement étudiant, le monde ouvriers et employés.
Le pouvoir est déstabilisé. Des tentatives de négociations avec les centrales syndicales sont engagées. Elle n’aboutissent pas. La question se pose d’un renversement du système gaulliste. Les forces politiques de gauche tentent de s’organiser.
Rappel : Relevé des éléments qui serviront de contexte dans le roman mettant en scène la famille D.
1728
La mère de Pierre V du Bailleul (Pierre Gilbert Anne du Bailleul), Catherine Barin de la Galissonnière décède.
L’été est tellement chaud que les Gorronnais se baignent dans la Colmont. Certains enlèvent même leurs vêtements (parfois entièrement) ce qui met en colère le curé.
1729
Pierre V du Bailleul se marie avec Françoise Thérèse de Montéclerc. Le contrat de mariage est signé par Julien Gobé, notaire royal.
Depuis la révocation de l’Edit de Nantes qui interdit désormais la religion protestante en France les conflits et les persécutions se multiplient.
Descendance d’Etienne Ducoin, maçon et de Renée Bouillon, fileuse.
René Ducoin né le 18 octobre 1828 ; Etienne Ambroise Ducoin né le 08 mars 1830 ; Jeanne Françoise née le 19 mai 1832 ; Pascal Constant né le 20 novembre 1834
Cas particuliers
René Ducoin. Il est néla veille à 9 heures du soir. C’est le maire Ledauphin- Blinière (à l’époque de la Blinière, nom d’un lieu rajouté à Ledauphin, à l’image des nobles de l’ancien régime) qui reçoit la déclaration de naissance de la part du père Etienne Ducoin. On peut noter la présence de Basile Bignon, greffier de la justice de paix du canton, et de Jean-François Louis, garde champêtre.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Rue du Pré
René Blot, employé communal, né le 27/04/1918 et Georgette Chéenne née le 27/02/1921.
1ère génération
Georgette Chéenne
René Blot
Employé communal
Rue du Pré
1975
2ème génération
Jean Chéenne
Cordonnier
Marie Boittin
1920
3ème génération
Jean Chéenne
Cordonnier
Marie Guerrier
Ménagère
1894
4ème génération
Jean Chéenne
Sabotier
Victorine Le Hérissé
Couturière
Place du Gal Barrabé
1921
5ème génération
Victor Le Hérissé
Terrassier
Renée Leray
1846
6ème génération
Jacques Leray
Charpentier
Françoise Grosse
1813
7ème génération
Julien Grosse
Vétérinaire
Françoise Ernault
1787
8ème génération
Guillaume Ernault
Françoise Brichet
1762.
9ème génération
Guillaume Ernault
Marguerite Péan
1734
10ème génération
Julien Ernault
Marie Miclard
Nous ne retrouvons pas le mariage de Julien Ernault et de Marie Miclard. Cette lignée sera retenue pour 9 générations.
Récapitulatif 1
9 générations
Blot – Chéenne – Le Hérissé – Leray – Grosse - Ernault
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962.
Recensement de 1962
Rue de Bretagne
Côté impair
N° 13 : Louis Pirault, peintre en bâtiment et son fils, Robert, peintre en bâtiment.
Cette rubrique nous permettra d’apprécier l’évolution en termes de constructions à Gorron entre le début du 19ème et le début du 21ème siècle.
Rue Corbeau-Paris
De la place du Général Barrabé au Champ de foire (entre les deux points rouges sur la photo), une voie a été ouverte qui n’existait pas sur le cadastre (trait rouge), A l’époque, il n’y avait pas de construction dans cet endroit.
Le Champ de foire a été créé au milieu du 19ème siècle. La rue y accédant s’appelait au départ la rue Magenta (en prolongement de la rue Magenta actuelle) puis rue Corbeau-Paris, nom d’un couple de marchands de vin.
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