A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Ménages collectifs – hospice de Gorron.
Marie-Louise Milard
Nous ne retrouvons pas le mariage entre Jean Milard laboureur et Marie Leboulanger, parents de François Milard.
La lignée s’arrête donc à 5 générations.
5 générations
Romagné
Menuisiers - cordonniers
Morin
Menuisiers - mécaniciens
Herpin Léon Deniau
Sacristain – cirier – notaire - charpentier
Chemin
Cultivateurs
Bailleul Ernault
Bouchers
Delangle - Boittin
Carrier – ouvrière chaussures -Cultivateurs
Pottier - Gendron
Secrétaire – négociant en salaison - tanneurs
Milard
Menuisier – tambour de ville - laboureur
Récapitulatif
Sur 666 personnes retenues, 139 sont originaires de Gorron. Sur ces 139, 49 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.
Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)
Rue de Bretagne
N° 62 : Hôtel de la Croix.
Rectificatif
L’hôtel de la Croix, contrairement à ce que j’ai avancé la semaine dernière se situait vraisemblablement dans l’immeuble où se sont succédé, un médecin (Delécluze) puis un notaire (Garnier), entre autres habitants.
Il y a en effet une croix contre la façade de cet immeuble.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N° 3 : Maurice Mottier, chapelier, son épouse, Marie-Louise Héron et leurs enfants Philippe et Isabelle.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Décembre 1886
Notre ville se transforme. Après la construction de la mairie et de l’église il y a une vingtaine d’années, un groupe scolaire a été réalisé rue de Normandie. On a hésité longtemps entre une rénovation de l’ancien collège, école communale de garçons, près du presbytère, et un groupe scolaire entièrement neuf. Ce deuxième projet a été retenu. Six classes, un internat pour les élèves de l’école primaire supérieure. L’enseignement à Gorron concerne 540 garçons et filles. Pour ces dernières, il est assuré au domaine de la Renardière près de l’hospice et dirigé par la supérieure de l’établissement de soins.
Un ouvrage d’Edouard Drumond : « La France juive », antisémite haineux, rencontre un grand succès. Je ne comprends pas cette haine. Tout comme l’initiative du général Boulanger qui recherche les suspects, étrangers espionnant pour l’étranger ou antimilitarisme. Cette méfiance les uns envers les autres me met mal à l’aise. La répression des grèves aussi, en particulier sur le site industriel de Decazeville
Ce journal de bord accompagne l’écriture de mes romans présentés sur le blog à leur sortie dans la rubrique : mes publication. Il évoque succinctement les recherches nécessaires à la réalisation de ces romans.
Les messes noires
La semaine dernière, j’évoquais l’alchimie. Au fil du temps, les adeptes de cette pratique ont pu glisser vers l’ésotérisme, voire le satanisme. L’Eglise, à certaines époques, a combattu l’alchimie. En confrontation directe avec elle, des sectes ont pu adorer le Diable. Des rituels étaient alors mis en place dans lesquels les blasphèmes, les sacrilèges fascinaient les participants à ce qu’on appelait les messes noires. Des dérives extrêmes ont amené ces participants aux sacrifices humains, notamment de nourrissons.
Dans le roman, le jeune baron, à la recherche d’argent va organiser des fêtes payantes dans son manoir. Pour maintenir l’intérêt des participants, ces fêtes dérivèrent et aboutirent à des messes noires pratiquées dans les caves souterraines de ce manoir.
« Je suis une fille sans histoire » (Alice Zéniter)
C’est après une interview dans une émission historique, que je me suis intéressé à l’œuvre de cette autrice. Depuis, je lis l’ensemble de ses romans. Dans ce petit livre autobiographique, on comprend en partie d’où viennent ses talents d’écrivaine. Des études littéraires poussées qui expliquent la virtuosité et la densité de son écriture. La diversité de ses centres d’intérêt qui permet de produire des romans souvent très différents. Des idées politiques, au sens large du terme, avancées, féministes, anti racistes… Et, avec cela, beaucoup d’humour, d’auto-dérision. Un personnage attachant. Un talent indiscutable. Ce genre d’autrice qui donne envie de suivre régulièrement ses productions.
Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.
Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)
Rue de Bretagne
N° 62 : Hôtel de la Croix.
Sur les cartes postales anciennes, les prise de vue ne permettent pas de voir ce qui correspondait au n° 62, jouxtant normalement l’hôtel Fouqué.
En 1906, 1922 et 1936 il n’y a pas de débitant ou d’hôtel à cet endroit.
Si un visiteur du blog a des informations sur cet hôtel, je suis preneur.
Depuis de nombreux mois, déjà, je me suis intéressé au cimetière de Gorron : les plus anciennes tombes, les différents modèles, les familles les plus anciennes, les tombes devant être relevées… Pour clore cette séquence, j’ai recensé les éléments personnalisant les défunts en dehors des inscriptions.
Un livre ouvert. Une plume pour rédiger un texte. Un bougeoir. Deux connotations possibles : ou on tient à signifier qu’on n’oubliera pas la défunte, voire même qu’on consignera des souvenirs d’elle ; ou le défunt était proche des livres, comme lecteur, voire écrivaine elle-même…
A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléance) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
Descendants famille Grangeré
Jean Grangeré, laboureur ( vraisemblablement) marié à Julienne Seigneur, fils de Jean Grangeré et de Julienne Quentin.
Lignée : Jean Grangeré/Julienne Quentin › Jean Grangeré/Julienne Seigneur › Pierre Grangeré/Marie Travigné › Pierre Grangeré/Marie Jambin…
1846
Pierre Grangeré et Marie Travigné mariés le 28/04/1835 à Gorron. Pierre Grangeré, maçon, le Pont d’Hercé est les fils de Pierre Grangeré et Marie Jambin.
François Louis Grangeré, laboureur, la Croix des Quatre Epines mariés à Marie Berrier le 26/11/1827 à Gorron.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Ménages collectifs – hospice de Gorron.
Marie-Louise Milard
1ère génération
Marie-Louise Milard
S P
Hospice de Gorron
1975
2ème génération
Louis Milard
Menuisier
Germaine
Rue des Sarrazins
1921
3ème génération
François Milard
Tambour de ville
Vitalie Lepoureau
Rue des Sarrazins
1891
4ème génération
François Milard
Florence Meslin
1875
5ème génération
François Milard
Anne Rouillard
1818
François Milard et Vitaline Lepoureau se sont mariés le 03/04/1875 à Gorron. François, originaire de Gorron, est le fils de François Milard et de Florence Meslin.
François Milard est le fils de François Milard et de Anne Rouillard, mariés à Gorron le 22/06/1818.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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