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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:29
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La Sévinière/la Pommeraie

L’orthographe des deux noms peut varier en fonction des recensements (Zévinière, Pommeraie, Pommerais).

La Petite Sévinière est présent jusqu’en 1906. Elle peut être occupée par des tisserands, des journaliers et, à partir de 1886 par Jean Hercent, cultivateur et sa femme, Constance Fauveau.

La Pommeraie

La famille Grangeré (Grangeray, Grandgeré…) est présente à la Pommeraie de 1846 à 1906.

Deux lignées de Grangeré peuvent être signalées à la Pommeraie :

  • Louis Grangeré et Hortence Dumaine, puis leurs fils Louis et Camille.
  • René Grangeré et Mélanie Goupil, puis leur fils Valentin.

Louis se marie avec Félicité Léon. On les retrouve en 1906 : Louis Grangéré, cultivateur patron, et Félicité Léon.

Valentin et sa mère Mélanie Goupil, feront construire une maison à St Etienne où nous les retrouvons à partir de 1901.

Nous reviendrons sur la famille Grangeré, grâce à Claude, la semaine prochaine.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:26
Immeubles gorronnais au 19ème siècle…

Les moulins de la rue du Pré.

Nous avons vu, la semaine dernière, que le nom des rues pouvait varier selon les années de recensement (rue de Brecé, rue du Maine, le Gué-Guyard, rue du Pré, Rue Péret).

En ce qui concerne le moulin du Gué Guyard, Constant Bourdon (épouse : Reine Beaudoin) exploite le moulin au moins jusqu’en 1891. Il est ensuite remplacé par Théophile Arnoult (épouse : Angèle Hodebert). Puis, en 1906, c’est Amandine Bouvet, veuve, qui exploite le moulin.

Le moulin du Pré (ou moulin neuf), a été acheté en 1876 par M. Leray et transformé en scierie hydraulique en 1879. En 1882, Armand Rousseau (épouse Léocadie Mercier) achète la scierie. En 1906, c’est Abel Rousseau, leur fils, scieur de long (épouse : Lucienne Romagné ) qui exploite la scierie.

Nous terminerons cette étude, la semaine prochaine, par le moulin Péret, actuellement rue du Maine.

Illustration : la Colmont actuelle où se situait le moulin du Gué-Guyard.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:24
Histoire du bulletin municipal…

Gorron Infos : 1983 (3).

A partir de cette semaine, un seul article sera consacré au bulletin municipal. Il résumera les nouveautés de l’année en lien avec les éphémérides de Joseph Lecomte.

La liste des subventions versées en 1983. Seules les nouveaux bénéficiaires seront mentionnés par rapport aux années précédentes : pétanque, Lyre Gorronnaise, participation dépenses de fonctionnement des Ecoles Privées, Association des agents des collectivités locales de la Mayenne.

On voit aussi apparaître une école de natation dans la liste des activités proposées à Gorron.

Programme d’été de l’Association familiale à buts généraux : centre de loisirs, camp d’équitation, camp de voile, camp de natation, camp de canoë.

Le club des Ecureuils : créé en 1963, pour initier les fillettes à la danse, au théâtre, à l’expression corporelle. Chaque année, il présente un spectacle mettant en scène les élèves. En 1983, quatre-vingts élèves sont inscrites (de 5 à 18 ans).

Illustration : spectacle de danse.

Suite et fin la semaine prochaine…

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:19
L’enseignement à Gorron…

L’ancien couvent…

Lors de la journée du patrimoine, en septembre 2014, l’Amicale Laïque Gorronnaise va reconstituer une classe ancienne. Des activités (dictées, écriture à la plume…) seront organisées et une exposition sur l’histoire de l’école à Gorron accompagnera ces activités. Cette exposition s’appuiera sur l’ouvrage « Histoire de l’Ecole à Gorron – Cent ans d’histoire : 1866 – 1966 » (JC Jouvin), réalisé il y a déjà sept ans. Depuis d’autres sources nous ont permis de compléter l’ouvrage. Ce sont ces compléments qu’une série d’articles va nous permettre de présenter sur le blog.

Grâce à un document transmis par René, nous avons appris qu’un enseignement, pour les garçons, était assuré à Gorron dès le 13ème siècle, par des Dominicains.

« Ce manuscrit du sud-ouest de la France date du dernier quart du XIIIe siècle. L’auteur, Nicolas de Gorron, fit ses études au couvent des Dominicains de sa ville natale, Gorron en Mayenne. Ses aptitudes le menèrent au couvent des Dominicains de la rue Saint-Jacques à Paris, dont il devint prieur. Il est par la suite nommé confesseur du futur Philippe le Bel par le roi Philippe III son père. »

Le couvent dont il est question dans ce document, situé près de la Pierre-Pichard (dans le quartier appelé autrefois quartier du Grand Couvent) a été détruit en 1574 par les Huguenots venus de Domfront.

Illustration : une classe de l’école communale à la fin du 19ème siècle.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:15
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1917 (Avril)

Le 16 avril 1917, une grande offensive des armées alliées (Anglais, Français) commence après une intense préparation d’artillerie.

DREUX Eugène (Aisne)

FRANÇOIS Alphonse (Marne)

DIVAY Constant (Aisne)

DREUX Eugène

Né à Gorron le 20 août 1882. Mort le 16 avril 1917 ; il avait 34 ans (marié à Marie Vaugeois).

Incorporé au 4ème Régiment d’Infanterie, il est « disparu au combat » à Juvincourt (Aisne).

En 1906, il vit avec sa mère Marie ROUILLARD, journalière, rue Jean-Jacques Garnier. Il est lui-même maçon, employé Beaudron.

FRANCOIS Alphonse

Né à Gorron le 30 avril 1883. Mort le 16 avril 1917 ; il avait 33 ans.

Incorporé au 35ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à Bernéricourt (Marne).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

DIVAY Constant

Né à Gorron le 28 septembre 1887. Mort le 17 avril 1917 ; il avait 29 ans.

Incorporé au 25ème Bataillon de Chasseurs, il meurt de « suite de blessure de guerre », dans l’ambulance à Vauxtin (Aisne).

En 1906, il vit avec son père Aimable DIVAY, cultivateur, sa mère Pascaline MAILLARD, ses frères et sœurs Victorine, Aimée, Eugène, à la Thiercelinais

Illustration : Victor Bailleul, assis.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:11
Un témoignage sur l’activité musicale à Gorron… (5)

Par M. Béchet.

« Officiellement le Cercle Musical Gorronnais était né. Ses statuts furent rédigés puis approuvés par une Assemblée générale de ses membres auxquels purent se joindre de nombreux amis et supporters. Date de naissance 28 Mai 1954. Déclaration faite à la Sous-préfecture de Mayenne. Parution au Journal Officiel le vendredi 30 Juillet1954.

Naturellement, il était écrit, que cette jeune société n’en resterait pas là. Il nous fallait nous manifester en public. Des suggestions étaient faites par les uns et les autres et donnaient lieu à bien des discussions. Mais c’est ainsi qu’un beau soir – me rappelant mes premières armes à l’orchestre de Vannées – il me vint l’idée de suggérer ce que je connaissais presque par cœur, l’ayant de multiples fois répétée : L’ARLESIENNE. Pièce d’Alphonse Daudet avec orchestre symphonique, chœurs, danse et théâtre, un drame magnifique dédié à l’amour, musique de Georges Bizet.

Cette suggestion fut retenue avec un empressement général, mais nous n’étions pas au bout de nos peines. «

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:07
Note de lecture… par JC.

« Le terroriste noir » (Tierno Monénembo).

Prisonnier français évadé au cours de la Second Guerre mondiale, Addi Bâ est noir. Il va se cacher dans les Vosges et entrer dans la Résistance. Au-delà de la singularité du personnage (musulman, homme à principes, coureur de jupons…), de la micro-société vosgienne assez particulière, de l’histoire elle-même, peu banale, il y a surtout l’originalité de l’auteur.

Il m’est assez souvent arrivé de dénoncer les modes refusant de respecter la chronologie, pour mettre cette fois en valeur le style et la construction de ce roman. Une succession de scènes, une langue très alerte, et une savante construction dont on appréciera l’unité en refermant le livre.

Pourquoi ce qui peut m’agacer chez certains écrivains devient évident et savoureux chez d’autres ? Il y va sans doute, au-delà de mes propres limites en tant que lecteur, de la sincérité de l’auteur. A aucun moment je n’ai senti d’artifices. Le style, la trame et l’histoire, sa construction, forment un tout original qui donne envie de mieux connaître cet écrivain.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 12:32

Vous trouverez cette semaine (21ème /2014)

Catégorie histoire locale :

  • Immeubles au 19ème siècle : La famille Ruault/le moulin du Gué-Guyard…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : La Sévinière…
  • Histoire du bulletin municipal : Gorron Infos 1983 (2)…
  • Les associations en 1983 : Le tennis-club du bocage ; La Lyre Gorronnaise…

Catégorie échanges :

  • L’activité musicale à Gorron : témoignage (5)…
  • Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918 : novembre 1916…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : Une condition humaine bien fragile…

Catégorie point de vue :

  • Abattage des arbres : « De grâce foutez-leur la paix… »

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (21ème/2014)...

Courrier de la Mayenne (10/04/2014) : « 169 familles aidées par l’épicerie sociale en 2013 : Depuis deux ans maintenant, l’association Trait d’Union est présidée par Sylvie Desmaires qui est donc responsable de l’épicerie sociale et de la boutique solidaire. 32 personnes l’aident à apporter des produits de première nécessité, d’hygiène et d’entretien aux personnes en difficulté. »

Actualité de la semaine (21ème/2014)...

Avant la création des « Bureaux de bienfaisance » en 1796/97, dans les communes, les « indigents » étaient aidés par la charité (Eglise, particuliers fortunés…). Nourriture, vêtements, soins aux malades… étaient distribués en fonction de la générosité de chacun. Si la puissance publique a, depuis, organisé l’aide aux personnes en difficulté, on voit que celle-ci a encore besoin de bénévoles dans le cadre associatif.

Illustration : Joseph Lecomte décrit le personnage sur la carte postale de la manière suivante « Le père Nicole était un mendiant, il vivait (…) dans une hutte en terre et paillasse qui était appuyée contre une haie… ».

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 12:29
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La Petite Sévinière (Sévinière, Zévinière)

1846 La Sévinière

René Grangerai, laboureur, et ses deux sœurs Marie et Thérèse.

Louis Grangerai, laboureur, et Hortense Dumaine.

Rosalie Daguier, fileuse.

Jeanne Morel, fileuse.

A noter que la Pommerai(e) (Pommerais) sud (proche de la Sévinière) n’est pas recensée en 1846..

En 1851, c’est l’inverse. René Grangeré (laboureur propriétaire) et Louis Grangeré (laboureur propriétaire) sont recensés à la Pommeraie, idem en 1856 et 1861 et il n’y a plus de Sévinière.

En 1866, nous trouvons cette fois les deux lieux distincts :

La Pommerai(s) :

Hortense Dumaine (veuve Grangeré) avec son fils Louis, cultivateur.

Thérèse Grangeré, cultivatrice.

René Grangeré, laboureur, et Hélène Goupil.

La Petite Sévinière :

Jean Buchard, journalier.

En 1972, il n’y a plus de « Petite Sévinière » mais « Petit Zévinière », avec Jean Buchard recensé comme tisserand. Les familles Grangeré sont recensées à la Pommerai(e).

Thérèse Grangeré et son fils Marie ; René Grangeré et Mélanie Goupil (leurs fils : Valentin et Paulin) ; Camille Grangeré, Arsène Grangeré et Louis Grangeré, tous cultivateurs.

Nous poursuivrons le travail en intégrant la famille Grangeré, présente dès 1846 à la Pommeraie/Sévinière, deux lieux très proches.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 12:22
Immeubles gorronnais au 19ème siècle…

Famille Ruault (2).

Une information complémentaire transmise par Claude :

Les Ruault une famille de meuniers.
Julien Louis Ruault né le 1er décembre 1783 à Gorron, marié 2 fois, a acheté le moulin
du pré le 20/10/1806. Un des fils, Louis, l’a repris vers 1844 et est parti habiter à la Bourdaiserie jusqu’à sa mort en 1875 à l’âge de 92 ans. D'autres de ses fils ont exploité des moulins : Constant, celui de la rue des Palmes (actuelle rue Jean-Jacques Garnier), Napoléon, un moulin à Brecé, un autre à Colombiers.

En 1872,

Rue Jean-Jacques Garnier : Michel Lecomte, meunier et Thérèse Dubois.

Rue de Brecé : Jean Manceau, meunier, et Anne Voisin. [Transcription douteuse : meunisier pour la profession mais avec deux garçons meuniers.]

Quartier du Pré ; rue du Péret : Victor Portais, meunier, et Virginie Letissier ; Constant Bourdon, meunier propriétaire, et Reine Beaudoin.

Dans ce recensement, la rue de Brecé correspond à la rue du Maine actuelle avec son moulin (le moulin Péret). La rue du Péret correspond à la rue du Pré actuelle. Victor Portais semble bien exploiter le moulin du Pré puisque la ferme du Pré se situe à proximité sur les listes de recensement. Ce serait donc Constant Bourdon qui exploiterait le moulin du Gué Guyard.

A suivre…

Illustration : la Colmont au Gué Guyard actuellement.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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