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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 12:17
La famille Herpin (16)…

L’ouvrage de Marie-Emile Herpin (suite).

La reconstruction de la mairie.

« Les murs extérieurs furent conservés et surélevés. L’ancienne façade, avec ses jolis piliers ronds en granit, ont aussi été conservés. Les grandes ouvertures donnant accès aux Halles ont été remplacées par des fenêtres ou baies à petits carreaux.

Au rez-de-chaussée 4 salles : mairie, bureau du maire, secrétariat, salles de réunions. Au milieu, salle des pas perdus.

Au premier étage, grande salle des fêtes pour théâtre ou réunions avec tribune ; trois pièces pour le concierge. Deux beaux escaliers de bois pour y monter. Horloge lumineuse sonnant quart, demie et heure. Paratonnerre. Sirène à six diffuseurs, pour l’appel des pompiers, lors d’un incendie. Chaque semaine, le samedi, à 12h, la sirène est mise en marche. C’est une façon de se rendre compte qu’elle fonctionne. Chauffage central. Rien à désirer ! »

A noter qu’au-delà des aménagements « fonctionnels » supprimant la salle des pas perdus, un des escaliers a disparu pour faire place à un élévateur et que l’horloge est hors service depuis des années… Quant à la sirène, elle a émigré vers le centre de secours situé dans l’ancienne gare.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 12:04
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

La maison de Jean-Jacques Garnier (suite)

Après avoir visité la maison, nous nous sommes attardés sur le parc à l’arrière. Le retour sur le passé, quand des lieux nous le permettent, a un côté émouvant. Chaque année, avec Alain, nous programmons une promenade historico/littéraire qui suscite chez nous ce genre d’émotion partagée. J’imaginais donc l’abbé Jean-Jacques Garnier déambulant dans ce parc qui n’avait peut-être pas énormément changé au cours des années. Je ne croyais pas si bien dire. Me voyant prendre des photos, le propriétaire de la maison m’indiqua qu’un des arbres, celui le plus proche de la maison, avait été classé comme historique. Trois-cent-cinquante ans… Alors que le propriétaire nous indiquait les soins devant être apportés pour la protection de cet arbre, je pris conscience que Jean-Jacques Garnier l’avait obligatoirement connu. C’est pour ces moments-là que nos promenades sont devenues un véritable rite annuel.

Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 11:55
Note de lecture… par JC

« Le pain des rêves » (Louis Guilloux)

Dans la correspondance Guilloux/Camus, ce dernier exprime clairement son admiration pour le romancier, sa façon de faire vivre ses personnages, et semble regretter de ne pas savoir le faire lui-même. Cela donne une idée du niveau des romans de Guilloux. Celui-ci, qui parle de son enfance, après « La maison du peuple », confirme en l’amplifiant la maîtrise d’un auteur au sommet de son art.

Tout en félicitant son ami, Camus parle tout de même « d’empâtements dans la composition ». Cela se ressent en effet parfois. La qualité de l’univers créé par Guilloux n’aurait sans doute rien perdu si le texte avait été un peu dégraissé. Un sentiment que j’avais déjà ressenti à la lecture du « Sang noir ».

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:18

Vous trouverez cette semaine (45ème /2014)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : la Roche…
  • Histoire du bulletin municipal : Gorron Infos 1996…
  • Photos de classes anciennes : Public /maternelle /début des années 1910…

Catégorie échanges :

  • Témoignage : la famille Herpin (15)…
  • Sur les pas de Jean-Jacques Garnier : la maison (2)…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : Rêves d’histoire…

Catégorie Point de vue :

  • Patrimoine gorronnais (suite) : la perte de documents…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI…

Actualité de la semaine (45ème/2014)...

Gorron Infos (novembre 2014). « Eglise Saint-Martin. Du 13 au 17 octobre, l’église a dû fermer ses portes pour quelques travaux de mise en sécurité intérieure et des travaux de réfection de la toiture afin que l’église puisse être mise « hors d’eau » (…) En effet, même si elle a subi une première phase de sécurisation en 2010, de nombreuses fissures mettaient en danger la sécurité des personnes. »

Les vitraux.
Les vitraux.

Les églises sont devenues la propriété des communes après la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. Leur entretien incombe donc aux municipalités. Melle Herpin (voir article dans la rubrique échanges) évoque l’entretien des vitraux dans les années 1920 : Un dernier mot sur les deux grands vitraux de droite et de gauche. Ils sont si beaux ; les plombs qui les tiennent ont besoin d’être refaits. Trois jours (…) vitriers de Rennes les enlèvent méticuleusement, morceau par morceau, au début de novembre. Ils les remplacent par du contreplaqué. Le travail durera deux mois. Ces vitraux sont datés au bas de 1874. »

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:13
Cadastre de 1832.
Cadastre de 1832.

Introduction.

La rubrique « Immeubles gorronnais au 19ème siècle » a montré les difficultés (et en même temps l’intérêt) des recherches sur la population gorronnaise à partir des listes de recensement. La constitution de ces listes varie en fonction des années, les changements d’habitation sont plus fréquents qu’on aurait pu le croire, la disparition ou reconstruction d’immeubles rend l’exploitation du cadastre ancien difficile… Il nous a fallu plusieurs fois remonter vers le 20ème siècle pour vérifier certaines hypothèses.

Cette rubrique annonçait un travail de plus grande ampleur sur l’étude de la population et les immeubles qu’elle a occupés au fil des années. Travail que nous allons commencer ici en espérant que les diverses sources et le recoupement des informations nous permettront d’avoir une idée plus précise de l’évolution de la ville. Parmi ces sources nous utiliserons le recensement de 1962 (sur lequel les numéros des immeubles encore utilisés aujourd’hui apparaissent), les cadastres de 1958 et de 1832, les listes de recensements, les cartes postales anciennes ainsi que les recherches diverses ayant déjà été faites et publiées.

Rue Jean-Jacques Garnier.

Notre première recherche portera sur la rue Jean-Jacques Garnier. Sur le cadastre de 1832 (illustration ci-jointe), elle est composée de la rue des Palmes et de la rue d’Ernée. La rue des Palmes commence à la place des Quatre Piliers (actuellement place du Général Barrabé) en A. La rue d’Ernée commence en B et s’arrête après le Pont Neuf en C.

A suivre…

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:09
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La Roche

Pierre Filliastre sieur de la Roche en 1664 (femme Françoise Le Crosnier).

Deux familles habitaient et exploitaient les lieux au cours du 19ème siècle.. Une d’entre elles y est restée au moins 30 ans : la famille Lhuissier, propriétaire d’une des fermes.

1946

Michel Duroy (veuf), laboureur.

René Guérin (veuf), laboureur.

1876

Jean Lhuissier, propriétaire laboureur, et Reine Leroy

François Boittin, fermier, et Adélaïde Benoist.

1906

Jean Lhuissier, cultivateur, et Reine Leroy.

Louis Pavis, marchand de veaux, et Aimée Roger.

Compléments transmis par Claude

« Village de la Roche (menhir), généralement deux fermes, occupées de 1836
à 1856 par la famille de Guérin René et la famille de Duroy Michel de 1841 à 1861. Ensuite la famille de Roger François de 1861 à 1872 et Roussel Henry (deux recencements 1866 et 1872). En 1876 c'est Jean Lhuissier et Reine Leroy, propriétaires laboureurs, jusqu'en 1906 (mes arrière-grands-parents). Leur fils, Élie, a pris la suite. La deuxième ferme changeait souvent de locataire. »

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:06
Classes anciennes…

Public/Maternelle/Début des années 1910.

De haut en bas

1ère rangée : n° 1, Madame Doux (institutrice), n° 2, Mademoiselle Roquet (institutrice) – pas sûr.

2ème rangée : n° 1, Lucie Dollé (fille de Frédéric Dollé (mécanicien) et Ismérie Chassaing, rue Magenta (actuelle rue Corbeau-Paris).

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:04
Inauguration du centre-ville.
Inauguration du centre-ville.

1996

Nouvelle rubrique : apparition de mots croisés.

Economie

La ville aide les entreprise en leur proposant des ateliers relais : Rillettes Gorronnaises ; AMTA (Maine-Ateliers) ; TME ; Corvée et Heuveline.

Installation d’un contrôle technique automobile (ZA de la Bourdaiserie).

Location d’un atelier relais à la Bourdaiserie pour une solderie (Interlots).

Immobilier communal

Les ateliers communaux sont transférés dans les locaux EMMO, rue Jean-Jacques Garnier, avec l’installation du SIVM et VALOREN sur les mêmes lieux. L’ancien local est loué à l’entreprise Louvigné.

Achat du bâtiment « milieu de cour » (logis de la Renardière) à la maison de retraite.

Acquisition des locaux Romagné (rue Magenta).

Associations

Création de Job’s emplois (aide à la recherche d’emplois) dans les locaux de VALOREN.

Création de l’association « gestion pavillon Maret » : centre d’hébergement, accueil sportifs…

Evénements

Inauguration du centre-vile, du complexe sportif « Maurice Dufour » avec le terrain d’honneur « Maurice Phelippot ».

Porte ouverte à « Maine-Ateliers ».

La Foire d’automne : comice, braderie, course cycliste, fin septembre.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:01
La famille Herpin (16)…

L’ouvrage de Marie-Emile Herpin (suite).

L’incendie de la première mairie

« Une horloge en haut de la façade donnait l’heure, et la cloche, placée sous le belvédère, annonçait à la ville et au loin, l’heure et la demi-heure.

Un incendie s’y déclara dans la nuit du 13 au 14 août 1921, détruisant tout. Ce fut triste et impressionnant. Il ne resta que les murs. Une grande partie des archives put être sauvée, grâce à des gens de bonne volonté, du quartier.

Parmi les décombres, la « cloche des halles », maintenant fêlée par la chute, gisait sur le sol, et nous avons relevé la curieuse inscription gravée dessus, en caractère d’imprimerie et en vieil alphabet et orthographe de l’époque. Je la transcris : EN 1604 MICHEL HVVELINE MA DONNE EN 1732 JAY ETE REFONDVE ET AVGMENTE PAR LE SEIGr ET LES HABITANTS

Nous ne savons ce qu’elle est devenue. »

A suivre…

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 11:48
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

La maison de Jean-Jacques Garnier (suite)

En sortant de l’office de tourisme de Bougival, nous nous sommes dirigés vers le 10 rue de la Croix-aux-Vents, espérant pouvoir faire quelques photos de la maison. Le portail donnant sur la rue était ouvert. Des ouvriers travaillaient dans un des bâtiments de la propriété. Encouragés par ce qui nous avait été dit à l’office de tourisme, nous sommes entrés dans la cour. Le propriétaire était présent. Il parut intéressé par notre démarche. Jean-Jacques Garnier ne lui était pas inconnu. Pauline Viardot et Tourgueniev non plus. On peut même dire qu’après avoir pris connaissances de nos propres recherches, il a été ravi d’échanger sur sa maison chargée d’histoire. Et, surtout, il nous a permis de prendre toutes les photos qui nous intéressaient, à l’intérieur même de la maison.

L'entrée, l'arrière, l'intérieur...
L'entrée, l'arrière, l'intérieur...
L'entrée, l'arrière, l'intérieur...

L'entrée, l'arrière, l'intérieur...

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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