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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 10:13
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

Les maires

Dans ses notes, le curé Gougeon donne la liste des maires de la commune de 1790 à 1892. Nous en retiendrons trois :

Le premier maire, Jean Bougrain (1790/1791). Nous n’avons pas retrouvé sa trace dans les différents registres consultés.

Les maires dont les noms sont gravés dans la pierre sur la façade de la mairie construite en 1836 :

Lecourt. Nous avons retrouvé son prénom dans les actes de l’état civil : Jean-François. En consultant les registres nous avons vu que les actes de 1837, enregistrées et signées par J.F. Lecourt, ont été annotés : Par jugement du tribunal civil de Mayenne en date du 31 juillet 1838, la régularisation de cet acte a eu lieu au moyen de l’apposition du maire soussigné à la mairie le 3 août 1838. Signé Germont. Et ce jusqu’à celui du 2 avril 1937.

L’acte suivant (18 avril 1837) concerne le décès du maire, Jean-François Lecourt (fils de Jean Lecourt et Françoise Guérin, né à Saint-Siméon), époux de Thérèse Agathe Hérissé de Vaucé.

Nous essaierons de comprendre pourquoi les derniers actes de Jean-François Lecourt ont dû être régularisés.

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 10:10
Le Taillis de la Mort…

Devenir quelqu’un

Je renforçais mon côté intellectuel en m’intéressant à des connaissances, des productions artistiques étrangères à la plupart de mes condisciples. Ce ne fut pas si simple. Je ne pouvais tout de même pas m’ennuyer, voire me torturer, pour le simple regard des autres. Il y eut des passages difficiles. Mais, heureusement, j’en tirais toujours quelque chose. Ce fut la même démarche lorsque je décidai de croire. Dans le petit cercle que nous fréquentions, Claudine, Roger et moi, la religion n’avait guère sa place. Il était de bon ton de se déclarer mécréant et de moquer les esprits faibles sensibles à la superstition. Je renouai alors avec mon enfance catholique. Non pas comme le charbonnier. Il me fallait le doute, l’échange spirituel, un confesseur.

Quand mes amis me virent marcher en chuchotant avec l’abbé du patronage, vieillissant mais toujours auréolé du prestige de l’organisateur des combats homériques de notre enfance au Taillis, j’acquis une stature qui donna un poids malheureusement disproportionné au discours que je tins un soir dans le café enfumé peu de temps avant la fermeture.

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 10:08
Note de lecture…

« Limonov » (Emmanuel Carrère)

J’avais hésité au moment de la sortie de l’ouvrage : un peu peur de me retrouver devant une simple biographie. La lecture du « Royaume » a relancé mon envie de suivre l’œuvre de cet auteur original. Et je n’ai pas été déçu.

Une écriture simple, mêlant profondeur et légèreté. Une construction habituelle dans laquelle l’auteur est le narrateur lui-même qui n’hésite pas à parler de lui, à donner son opinion, à aborder la genèse de l’ouvrage dans sa propre production littéraire. Tout cela dans une analyse très fine de son héros. Analyse dans laquelle on peut retrouver le doute face à la complexité humaine, l’absence de préjugés, de jugements a priori. Tout ce qui donne sa dimension à l’œuvre de Carrère. Un écrivain qui a dépassé la pure fiction tout en ménageant pour le lecteur le plaisir du roman.

Quant au personnage, Limonov, qui se caractérise par la possibilité assumée de tuer, sa dureté, sa volonté farouche et une certain mépris de la vie (la sienne et celle de l’autre), il représente tout ce que je rejette. Et, malgré cela, j’ai lu avec plaisir ce que Carrère a pu en faire dans le cadre de la déliquescence de l’URSS et des milieux artistiques « underground » analysés sans complaisance.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:57

Vous trouverez cette semaine (30ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : le domaine de la Renardière…
  • Les archives de Jean-Jacques Garnier : Brevet de pension sur l’abbaye de Chézal Benoit…
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : les pépinières Renault…
  • Gorron en cartes postale : Le Pont d’Ercé (Hercé). Chantepie, relieur-éditeur, Gorron
  • Classes anciennes : privé/filles/1946-1947 (fin)…

Catégorie échanges :

  • Notes sur Lesbois : l’enseignement (suite)…
  • Promenade historique : l’ancienne forteresse...

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : Trois amis…

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : «Epicure en Corrèze»

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (30ème/2015)...

La maison au n° 54 de la rue de Bretagne (voir rubrique Gorron en carte postales). A noter qu’une maison mitoyenne, plus basse, a été construite après la maison. Cette seconde maison a été occupée par M. Moreau, grainetier.

Actualité de la semaine (30ème/2015)...
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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:53
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

Brevet de pension sur l’abbaye de Chézal Benoit

En 1767, Jean-Jacques Garnier devient le bénéficiaire d’une pension de 850 livres annuelles, prises sur les revenus de l’abbaye de Chézal Benoist, abbaye bénédictine appartenant à la congrégation de Saint-Maur et située sur le diocèse de Bourges.

L’abbé avait, selon certaines sources, refusé le prieuré de Géhard de Châtillon sur Colmont car il aurait dû réciter le bréviaire ou le faire réciter par un autre moyennant une somme modique, précisant que ses honoraires lui suffisaient. Apparemment il n’a pas eu toujours ces scrupules.

« Aujourd’hui premier du mois de novembre mille sept cent soixante et sept, le Roi étant à Versailles, voulant favorablement traiter le Sieur Jean-Jacques Garnier clerc tonsuré du diocèse du Mans, sa Majesté lui a accordé et fait don sur les fruits et revenus de l’abbaye de Chézal Benoist, ordre de Saint Benoist , congrégation de Saint Maur diocèse de Bourges… »

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:50
Classes anciennes…

Privé/filles/1946-1947

Le recensement de 1936 qui nous a servi, jusqu’à présent, pour repérer les familles est trop ancien pour poursuivre l’étude. Les dernières données concernant la rubrique sur les classes anciennes ne seront que des hypothèses et ne seront retenues que lorsqu’une seule famille existe avec le patronyme de l’élève.

2ème rangée

N° 1 : Marie Quentin, fille de Clément Quentin (carrier) et de Marie Quentin (SP), rue Magenta.

N° 8 : Georgette Boudier, fille de Joseph Boudier (cultivateur) et de Marie-Louise Boudier (cultivatrice), les Petites Fontaines.

Fin de la rubrique.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:42
Gorron en cartes postales…
Gorron en cartes postales…

117 – GORRON (Mayenne) – Le Pont d’Ercé (Hercé). Chantepie, relieur-éditeur, Gorron

Nous avions déjà fait état, rue de Bretagne, de l’immeuble de Louis Bourgault, tonnelier, et sa femme Eugénie Daguier/Bourgault, débitante. Sur cette nouvelle carte postale, nous le voyons, à droite de l’image avec son enseigne (café). Il s’agit de l’immeuble actuel n° 49.

On constate qu’il y a (apparemment) une installation électrique sur cet immeuble mais pas sur la maison Gaggione.

Les véhicules présents sont hippomobiles. La photo a été prise avant 1933, date de la construction du magasin Monnier (meubles), à la place d’une auberge dont nous reparlerons.

Sur la carte postale de la semaine dernière, en face de la maison Gaggione, on voit deux personnes (et un chien) près d’un tas de bois. Il est possible qu’il s’agisse de d’Albert Legros, casseur de bois, devant l’immeuble n° 45 actuel.

Gorron en cartes postales…
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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:38
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La Butte Saint-Laurent

Le domaine de la Renardière

Nous possédons quelques informations sur ce domaine au sein duquel existe toujours un bâtiment très ancien appelé le logis de la Renardière. Nous partirons d’un écusson signalé par Charles Trouillard (dans une notice sur Gorron datant de 1866). Cet écusson est relevé par l’auteur, taillé dans le granit. A l’époque, Trouillard parle de l’établissement des sœurs d’Evron (l’ancien hospice). Il rajoute : On y voit une tour très ancienne et une cave dont la voûte ou plutôt dont les voûtes sont supportées par des colonnes hautes d’un mètre, et dont le chapiteau est orné de triples fleurs de lys ».

L’abbé Angot, écrit : « A l’hôpital il reste un ancien logis à porte ogivale dans lequel est encastré un linteau du 16ème siècle chargé d’un écusson portant les initiale IRP. Escalier dans une tour contre laquelle est appliquée la statue de l’ancien patron, Saint Laurent, située dans le même emplacement. »

Ces deux éléments peuvent faire penser que cet ancien logis et cette tour correspondent au logis de la Renardière actuel. Sauf que l’écusson en question, qui existait il y a encore peu de temps (avant les travaux récents qui ont détruits les plus anciens bâtiments de la maison de retraite) n’était pas sur un linteau du logis mais dans un des murs de ces bâtiments.

Autant d’informations qui semblent contradictoires que nous étudierons la semaine prochaine.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:35
Vers l’an 2 000…

Evolution de l’activité économique

L’évolution des entreprises les plus importantes et les plus dynamiques

Les pépinières Renault

Des artisans horticulteurs existaient à Gorron avant la Seconde Guerre mondiale. La reprise d’une de ces activités par Jean Renault s’est concrétisée par un développement important et une diversification des productions. A l’origine, l’entreprise est située route d’Ambrières. En 1966, on relève dans les éphémérides : Créées en 1951 avec un seul employé, les pépinières Renault emploient déjà 27 personnes sur 15 ha d’installations. En 1989, la pépinière est dirigée par les deux fils Renault (Eric et Thierry). Elle étend ses activités sur 53 hectares dont 12 000 m2 de serres. L’entreprise est alors le leader français de la production de bruyères d’extérieur.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 16:31
Promenade historique…

L’ancienne forteresse

La tour, visible de la rue des Chauvinettes et de la rue de Bretagne, a été construite sur les fondations du donjon de l’ancienne forteresse. Elle faisait vraisemblablement partie de la maison construite sur les ruines du château par Julien Largerie (lieutenant au baillage de Gorron) et sa femme Renée Triguel, dans les années 1630. La châtelaine de Gorron (Louise de Blavette) de la famille de Ryantz qui, lorsqu’elle venait à Gorron, habitait une maison près des anciennes halles, a autorisé cette construction.

Sur cette parcelle qui, sur le cadastre ancien de 1832, se nomme le Château, on peut encore voir des murs très anciens, des fondations dans la cave sous la tour, qui datent vraisemblablement des premières constructions, décrites par G Boullard : « dans le jardin attenant au vieux donjon, jardin qui appartient à M. Guesdon, existe toujours une muraille renversée, dont les matériaux sont si solidement liés qu’on n’a pu la démolir entièrement… »

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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