A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
Descendants famille Rotureau
François Rotureau, mari de Jeanne Faverie, fils de Pierre Rotureau et de Marguerite Leboulanger.
Récapitulatif :
Gabrielle Rotureau/Pierre Coulange › Michel Coulange/Hortense Rotureau
Pierre Rotureau/Marguerite Le boulanger
François Rotureau/Jeanne Faverie › Adèle Rotureau/Louis Olivret
En 1906, on ne retrouve aucun des patronymes : Rotureau, Coulange,Olivret sur les listes de recensement.
A suivre : François Rousseau marié à Marie Ruault.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Année 1846
Récapitulatif
Sur 1634 habitants en agglomération, on compte 41 domestiques.
Les employeurs de domestiques sont majoritairement des « propriétaires » qualifiés comme tels dans les listes de recensement. Il s’agit des familles qui vivent des revenus de leurs propriétés. Le plus souvent dans la campagne gorronnaise de fermes louées aux laboureur (fermage, métayage…). On enregistre 14 familles de propriétaires en 1846.
Les débitants de boisson et autres aubergistes, emploient aussi un certain nombre de domestiques (en l’occurrence : 5) ainsi que des fonctionnaires (receveur, employé des contributions directes : 3) et des meuniers (2).
Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.
Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)
Place du Général Barrabé (anciennement des Quatre Piliers)
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N° 12 bis : Amédé Huvé, magasinier, son épouse Anna Guérin et leurs enfants : René, Marie-Anne.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Assassinat de Sadi Carnot
Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)
Décembre 1894
On ne parle plus que des anarchistes à Gorron. Une grande partie de la population est persuadée que la peine de mort pourrait arrêter les attentats. Mais, malgré les exécutions capitales qui se multiplient, rien n’arrête les assassinats. Le Président de la République, Sadi Carnot lui-même, a été tué. Je m’interroge sur l’efficacité de ce genre de peine.
Mais une affaire commence à beaucoup faire parler, même en province. Un capitaine juif est accusé de trahison. Il aurait transmis des informations aux Allemands. Nous avons une rue des Juifs à Gorron. Personne ne sait pourquoi. Jusqu’à présent, être juif ne semblait pas poser problème. On ne savait même pas qui l’était dans notre ville. Mais désormais chacun s’interroge. Être juifs devient une tare.
Après Tolstoï, un autre génie de la littérature Russe. Mais, à part la longueur du récit, ils ne se ressemblent guère. En ce qui me concerne, j’ai apprécié la densité, la diversité des thèmes abordés et l’écriture elle-même du roman.
L’analyse psychologique des personnages est remarquable. Mais la complexité de ces personnages, leurs caractéristiques (théâtralité, émotivité, tendance à l’ivresse, parfois à la violence) m’ont parfois déstabilisé. Sans compter des passages qui m’ont paru interminables, notamment au cours du procès de Mitia accusé du meurtre de son père. D’autres, plutôt hermétiques comme lorsque le deuxième frère, Yvan, délire, dans un discours mystique.
Mais d’autres passages, notamment parlant des enfants, m’ont paru magnifiques. Le positionnement du narrateur qui peut, par moments, s’adresser directement au lecteur, le style, en général, ne peuvent que laisser admiratif devant la puissance et l’intensité de cet auteur qui, d’une affaire policière, un drame familial, arrive à une interrogation profonde sur la raison d’être même de l’Homme.
Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.
Rosalie Jouvin
Sur les listes de recensement de 1866 à Montenay, nous retrouvons Rosalie (Rose), 3 ans, ses parents, Louis Jouvin et Joséphine Thérau, ses sœurs : Joséphine, 4 ans et Mélanie 1 an. Ils sont domiciliés au hameau : les Isles.
A l’époque, il y a 2137 habitants dans la commune dont 438 dans le bourg.
On peut noter la présence d’enseignants :
Instituteur : Auguste Hameau, 36 ans. Le bourg.
Sœurs institutrices : Joséphine Louveau, 60 ans ; Virginie Vegeais, 27 ans ; Victoire Blanchard, 26 ans. Le Bourg.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.
Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)
Place du Général Barrabé (anciennement des Quatre Piliers
N° 7 : café Hodebert (Hodbert) – anciennement hôtel de France.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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